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Personnes, familles, organisations
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  • CH - Vevey
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  • ... - nos jours

Ecublens - Administration générale

  • CH - Ecublens - Administration générale
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  • 1799 à nos jours (?)

L'administration générale ou Greffe municipal a originellement pour tâche principale d'être le secrétariat de la Municipalité et ainsi, d'être au centre de l'organisation administrative communale.
Pendant des décennies, le Greffe municipal était le seul "service" de l'administration et regroupait l'ensemble des documents produits et reçus par la Commune.
Dès le 20ème siècle, de nouveaux services ont été créés au sein de l'administration, qui ont peu à peu repris des tâches du Greffe.

Association de Parents pour la Petite Enfance APPE

  • CH - Ecublens - APPE
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  • 1988-actuel

Le 30 novembre 1988 a été créée à Ecublens l’Association de Parents pour la Petite Enfance A.P.P.E. Cette association a pris contact avec la Municipalité pour étudier l’exploitation d’une garderie d’enfants à Ecublens. Après plusieurs entretiens et études, la Municipalité a considéré qu’il serait préférable de charger une institution privée de créer et d’exploiter une garderie d’enfants, avec l’appui financier des pouvoirs publics, ceci dans l’attente de la création d’une garderie dans un bâtiment communal. L’A.P.P.E. s’est donc chargée de l’exploitation en échange d’une convention ainsi que de locaux adéquats.
La garderie-nurserie Domino a ainsi pu ouvrir ses portes le 15 avril 1991.
Jusqu'en juillet 2012, la nurserie garderie Domino était située au chemin des Esserts 12, 1024 Ecublens.
Elle accueillait 28 enfants par jour de la fin du congé maternité à l'entrée au cycle initial (10 en nurserie et 18 dans la garderie).
Depuis la rentrée 2012, la garderie nurserie a déménagé dans une nouvelle structure, plus grande et mieux adaptée à la demande croissante des parents, située à la Route du Bois 27 (face au centre commercial).
Rebaptisée Centre de Vie Enfantine Domino, la structure accueille dorénavant 90 enfants:
La nurserie accueille 15 bébés de 3 mois à 18 mois
Le groupe des trotteurs accueille 21 enfants de 18 mois à env. 2 1/2 ans
Le groupe des moyens accueille 30 enfants d'env. 2 1/2 ans à l'entrée à l'école enfantine
L'UAPE accueille 24 écoliers de 1ère et 2ème enfantines (Croset et Pontet)
La région offre de nombreuses possibilités de promenades dans la région ainsi qu'un grand choix de destinations grâce à l’arrêt du M1 à proximité : bord du lac, parcs, spectacles en ville de Lausanne, etc.

Billard Club Ouest Lausannois BOL

  • CH - BOL
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  • 1942-2012

Assemblée constitutive du Billard-Club Renens à l'Hôtel de la Gare, en date du 27.03.1942. Le club se réunit à Renens entre 1942 et 2012. Le procès-verbal du 16.01.2012 précise que le Billard-Club Renens va déménager à Ecublens et changer de nom, pour devenir le Billard de l'Ouest Lausannois BOL.

Ecublens - Service de l'urbanisme et des constructions

  • CH - Ecublens - Service de l'urbanisme et des constructions
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  • 2005-nos jours

La gestion des affaires liées à l'aménagement du territoire et à la police des constructions a longtemps été l'apanage du Greffe Municipal.
Vers 1960-1961: création d'une commission d'urbanisme, chargée de suivre les questions liées aux constructions et à l'aménagement du territoire.
Jusqu'au début des années 2000, la Municipalité travaillait avec des bureaux extérieurs tandis que l'Administration générale assurait le secrétariat.
En 2005, lors du changement de secrétaire municipal (départ à la retraite de M. Jacques Bertoliatti, reprise du poste par son adjoint M. Philippe Poget), la police des constructions est reprise par M. Gilliéron, engagé au Service des Bâtiments).
En 2008, un collaborateur est engagé pour s'occuper de l'aménagement du territoire (M. Bonzon, remplacé peu après par M. Besson).
En 2012, le Service de l'urbanisme et des constructions est officiellement créé. Il comprend un chef de service (M. Gilliéron), un collaborateur spécialisé (M. Besson) et une secrétaire.

Ecublens - Service des Bâtiments

  • CH - Ecublens - Service des bâtiments
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  • 1990-nos jours

Ce service a été créé en (date à vérifier). Chefs de service: M. Meuter (Ronald), de (?) à 2010. M. Canedo (Ramiro), de 2010 à 2012. M. Bieri (Claude-Alain) dès 2012.
Nomination de M. Menoud (Yolan) à la tête du service en 2017.

Ecublens - Service des Travaux

  • CH - Ecublens - Service des travaux
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Depuis xxxx, le chef de service est M. Morano (Marcos). Avant lui, le service était dirigé par M. Rossier (Charly) qui succède à Wenger (Paul) le 1er mars 1990 à l'occasion de la fusion du service des travaux et du service des parcs et promenades.

Prilly - Administration générale

  • CH - Prilly - Administration générale
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  • 1798-nos jours

De la création de la Commune aux années 1930, les fonctions de secrétaire municipal et de greffier, comme la plupart des autres fonctions administratives, étaient assumées par un secrétaire municipal exerçant ses fonctions en plus d’une activité professionnelle. Parmi ces secrétaires municipaux non permanents, nous pouvons citer M. Girardet (Jean-Louis) de 1833 à 1844), M. Girardet (Marc) de 1856 à 1874, M. Rouffy (Marc) de 1874 à 1889, M. Emery (Gustave) de 1905 à 1913, M. Chabanel (Armand), de 1914-1917 ou encore M. Cottier (Emile), de 1922-1928. Voir : Secrétaires municipaux.xls.

En 1930, le premier secrétaire municipal à titre permanent est engagé en la personne de M. Magnenat (Ernest). M. Schertenleib (André) dans son ouvrage « Prilly à l’ombre d’un Tilleul écrit : « En décembre 1929, la Municipalité obtient du Conseil la création d’un poste [de secrétaire municipal à plein temps] qui inclura, outre le Greffe municipal, la comptabilité communale, le boursier restant responsable du mouvement en espèces. »
En 1939, M. Magnenat (Ernest) crée un Service de l’Economie de guerre (exigence cantonale et fédérale), une apprentie est engagée à titre d’aide de bureau. Le Service d’extension des cultures est également créé à cette époque, dans le but de maximiser l’utilisation des sols pour l’agriculture et ainsi d’assurer l’approvisionnement en nourriture de la population.
En 1945, l’Administration générale, constituée du Greffe et du Secrétariat de la Municipalité, engage deux sténo-dactylographes. L’effectif de l’Administration générale est donc de trois employés. Le Service de l’Economie de guerre est fermé en 1948 et induit la diminution d’un poste.
Le rapport de gestion de 1950 donne un aperçu de quelques autres tâches sous la responsabilité de l’Administration générale et remplies de manière accessoire : M. Magnenat (Ernest), secrétaire municipal, est également préposé à l’agence AVS ; M. Girardet (Eugène) est au Contrôle des prix ; M. Duruz (Edouard), policier, s’occupe de la Protection ouvrière et Registre, M. Bally (Henri) du Contrôle des denrées alimentaires. En 1957, M. Bally (Henri) devient officier d’Etat-civil, également sous la responsabilité de l’Administration générale.
En 1952, après les travaux d’aménagement de locaux administratifs au Château, l’Administration générale partage un bureau au premier étage avec le boursier.
En 1959, l’effectif permanent de l’Administration générale comprend 1 secrétaire municipal, 1 adjointe, 1 sténodactylographe et le concierge du Château. Mme Turrian (Rosette) est engagée comme secrétaire municipale adjointe. De 1959 à 1965 le nombre de sténo-dactylographes passe de 1 à 4. 1 apprenti et 1 assistante sociale sont également engagés durant cette période.

En 1965 toujours, M. Magnenat (Ernest) prend sa retraite après 35 ans de service. Dans le rapport de gestion de 1965 il est écrit : "Incontestablement M. Magnenat a marqué l'Administration communale du sceau de sa forte personnalité; il est à l'origine de son organisation actuelle, à laquelle il a apporté son intelligence et son dévouement. Il fut le premier secrétaire permanent de notre commune; c'est lui qui a mis sur pied, entre autres, l'économie de guerre en 1939-1945, l'agence AVS communale et l'Office du travail, lui aussi qui a instauré le système de comptabilité".

Le nouveau secrétaire municipal, M. Gaudard (Alain), entre en fonction le 1er janvier 1966. Rosette Turrian, quant à elle, passe à la Bourse communale et devient cheffe du Service de comptabilité. Le personnel social de l’Administration générale se renforce ; 1 assistant social, 1 préposé AVS et 1 préposé à l’Office du travail sont engagés.

En 1967, l’Administration générale, la Bourse communale et les Oeuvres sociales sont sous le même dicastère. Dix employés administratifs et un concierge travaillent dans cet ensemble.

Les Œuvres sociales et le personnel social quittent l’Administration générale et les Finances en 1970 pour le dicastère des Domaines et Œuvres sociales.

M. Magnenat (Ernest), qui était resté le préposé communal à la défense économique après avoir pris sa retraite en 1965, quitte définitivement l’Administration communale en 1972. Il est remplacé par M. Duruz (Edouard).

En 1974, M. Pointet (Jean-François) est engagé en tant que secrétaire municipal adjoint. Il est également responsable de la section des Domaines et Bâtiments.

En 1976, l’Administration générale et la Bourse communale ne sont plus sous le même dicastère. L’effectif de l’Administration générale (y.c. Office du travail) est alors de 5 employés administratifs, 2 apprentis et 1 concierge.

En 1981, le concierge du Château est regroupé, avec les autres concierges communaux, sous la responsabilité du Service des Domaines et Bâtiments. L’Administration générale prend en charge la gestion de l’exploitation de la nouvelle piscine de la Fleur-de-Lys.

En 1981, la fonction de secrétaire municipal adjoint est séparée de celle de chef du Service des Domaines et Bâtiments. M. Pointet (Jean-François) opte pour la fonction de chef du Service des Domaines et Bâtiments et quitte donc l’Administration générale. Le rapport de gestion de 1981 rapporte que son remplacement par M. Lenoir (Philippe) se traduit par un échec. Suite à cet épisode, la Municipalité renonce à l'engagement d'un secrétaire municipal-adjoint et nomme Mme Vezzoni-Feusier (Antoinette), jusqu'alors secrétaire au greffe municipal, en tant que cheffe de bureau. La Municipalité lui confie une partie des tâches prévues au cahier des charges du secrétaire municipal adjoint.

La gestion de la Fleur-de-Lys passe sous la responsabilité des Domaines.

La Bibliothèque municipale de Prilly et créée et inaugurée en 1984. Mme Demierre (Oriane) est engagée comme responsable de la bibliothèque jeunesse et Mme Borboen (Anne) comme responsable de la bibliothèque adulte; deux autres aides bibliothécaires sont engagées. La nouvelle bibliothèque est administrativement placée sous l’Administration générale, mais passe sous la responsabilité des Ecoles en 1985.

En 1989, Mme Barraud (Madeleine) fête ses 25 ans de service en tant que secrétaire au sein de l’Administration générale.

M. Gaudard (Alain) prend sa retraite en 1992 après 27 ans passé au poste de secrétaire municipal et chef du personnel. Il est remplacé au début de l’année 1993 par Mme Malherbe (Gladys).

En 1994, l’effectif jusqu’alors stable passe de 6 employés et 3 apprentis à 4 employés et 3 apprentis. Cette même année, le rôle d’impôt est transféré du Greffe au Contrôle des habitants.

En 1997, la Municipalité engage deux agents de police pour des tâches de responsable de l’informatique. Il s’agit d’Olivier Martin et Lionel Mayerat, à qui l’on donne la charge de transformer le système informatique communal, de remplacer le matériel obsolète et de la formation. En 1998, Olivier Martin est nommé chef du Service informatique. Ce nouveau service est administrativement dépendant de l’Administration générale.
En 2000, Mme Malherbe crée un poste d’archiviste, afin de se décharger de cette responsabilité. Mme Friedmann-Perreten (Delphine) est engagée. Son poste est réparti entre 4 communes, soit Prilly (50%), Ecublens (25%), Chavannes-près-Renens (20%) et Jouxtens-Mézery (5%), mais son contrat est établi avec la Commune de Prilly.
En 2003, les organistes des lieux de cultes et les bibliothécaires passent sous la responsabilité de l’Administration générale. L’effectif est à ce moment là de 5 employés administratifs (y.c. l’archiviste), 12 apprentis (travaillant dans tous les services de l’administration), 2 informaticiens, 3 bibliothécaires et 2 organistes.
Mme Vezzoni-Feusier (Antoinette), secrétaire municipale adjointe, prend sa retraite en 2006 ; Mme Agostini (Bianka) lui succède (2006-2010).
En 2007, Mme Malherbe (Gladys) prend sa retraite ; Mme Mojonnet (Joëlle) lui succède (2007-xxxx).
A partir de 2007, l’effectif de l’Administration générale ne tient plus compte des apprentis, il reste donc 5 employés administratifs, 2 informaticiens et 4 bibliothécaires. Les deux organistes ont rejoint les Ecoles.

En 2008, les quatre employés de l’Office de la Population (ancien Contrôle des habitants) rejoignent l’Administration générale. Cet office était auparavant attaché à la Police, mais cette dernière est devenue intercommunale en 2008 (Police de l’Ouest POL).

En 2009, l’effectif est de 5 employés administratifs, 2 informaticiens, 4 employés à l’Office de la Population et 3 bibliothécaires.

L’Administration générale déménage en 2009, en même temps que le reste de l’administration du Château vers le site de Corminjoz. En 2011, elle fait le trajet en sens inverse pour prendre possession des nouveaux locaux du Château.
Suite au départ de Mme Agostini (Bianka) en 2010, Mme Keberlé-Joyet (Christine) reprend le poste de secrétaire municipal adjointe en 2011.

ASIGOS

  • CH - ASIGOS
  • Collectivité
  • 2002-2016

Sous l’empire de la Loi scolaire de 1984, en vigueur depuis 1986, les Communes de Bournens, Boussens,
Cheseaux-sur-Lausanne, Jouxtens-Mézery, Prilly, Romanel-sur-Lausanne et Sullens ont constitué une
entente intercommunale, gérée par les Municipaux des écoles desdites communes, afin de mettre en
commun les ressources nécessitées par la voie baccalauréat; les élèves concernés ont été scolarisés dans
l’établissement secondaire de Prilly, qui existait depuis 1974.
Cette structure a fonctionné jusqu’en 2002, date à laquelle les sept communes ont décidé de la remplacer
par une association intercommunale, plus démocratique parce que comportant, outre le Comité de
direction, toujours formé des Municipaux en charge du domaine scolaire, un Conseil intercommunal
composé de Conseillers communaux, élus suivant une proportion atténuée (en faveur des plus petites
communes) de la population des collectivités membres; elles se trouvaient en outre à la veille de gros
travaux d’extension des locaux d’enseignement, commandés par l’évolution démographique, et la nouvelle
structure était plus adéquate pour décider, cofinancer et suivre cette phase de construction, puis, à terme,
pour en acquérir la propriété.

CIGM - Centre intercommunal de glace de Malley

  • CH - CIGM
  • Collectivité
  • 1981-2016

En 1981, au vu de l’essor des sports de glace et conscientes d’un manque dans le paysage sportif vaudois, les Communes de Prilly, Renens et Lausanne ont décidé de s’unir afin de réaliser le Centre Intercommunal de Glace de Malley S.A. (CIGM).

Le CIGM a toujours tenu compte à la fois des souhaits des utilisateurs privés et de ceux des clubs de patinage et hockey-sur-glace et des écoles.

Ce projet d’envergure, devenu depuis un pôle incontournable des activités sur glace et organisation de manifestations en Suisse romande a été inauguré en 1984. Il comprenait en ce temps-là une patinoire couverte et deux patinoires extérieures exploitées en hiver, et huit courts de tennis exploités en été.

Evolution depuis 1984

Puis le site s’est modifié au fil des années pour rester en adéquation avec l’évolution des tendances. Il comporte à ce jour une patinoire à ciel ouvert et deux patinoires intérieures, transformables en salles omnisports ou de spectacles et pouvant recevoir de 1'000 à 10'000 personnes.
Le 14 décembre 2005, le Conseil d’administration a donné son accord pour la réalisation d’un nouveau bâtiment. En 2007, le CIGM s’est donc enrichi de quatre salles polyvalentes modulables, regroupées sous le nom Malley Event Center et pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes par salle. Ce lieu d’exception a pour vocation d’accueillir séminaires, conférences, banquets, cocktails, tout ceci dans un environnement original.

Evolution depuis 2010
En 2010, sur demande du Conseil d'administration, un audit a été effectué pour évaluer quels travaux devraient être faits pour améliorer le site.
Ce rapport a permis de définir les coûts nécessaires aux travaux de reconstruction du site. Début 2014, les municipalités de Lausanne, Prilly et Renens ont demandé au CIGM de mener un concours d'architecture et le suivi d'un plan d'affectation cantonal. Ces projets ont été soumis aux Conseils communaux des trois communes.
En juin 2015, le jury du concours a sélectionné le lauréat du projet H20, présenté par le Bureau d'architecture Pont12.
Le CIGM a été chargé de réaliser la suite, soit la réalisation d'un pôle sportif d'importance cantonale, composé de piscines, patinoires, salles pour l'escrime et le tennis de table.

Pour que son mandat corresponde aux nouvelles activités qui lui ont été confiées, le CIGM a revu ses statuts et sa raison sociale en septembre 2016. Il est alors devenu le Centre Sportif de Malley SA (CSM SA).

Fonds intercommunal de soutien aux institutions culturelles de la région lausannoise

  • CH - Fonds intercommunal de soutien aux institutions de la région lausannoise
  • Collectivité
  • 1988-nos jours

1988: Dans le cadre de la reconnaissance du caractère régional des prestations fournies par certaines institutions culturelles lausannoises, les communes signataires de la convention de 1988 décident de contribuer à leur financement et d'en régler les modalités par une convention, créant ainsi le "Fonds intercommunal de soutien aux institutions culturelles de la région lausannoise".

ORPC Lausanne-Nord

  • CH - ORPC Lausanne-nord
  • Collectivité
  • 1997-2012

Jusque-là communale, l'organisation de la protection civile se régionalise officiellement en 1997. Prilly est le siège de la première organisation régionale de protection civile du canton. Par une convention datant de 1997, l'Organisation Régionale de Protection civile Lausanne-nord regroupe les communes de Cheseaux-sur-Lausanne, Cugy, Epalinges, Jouxtens-Mézery, Le Mont-sur-Lausanne, Morrens, Prilly et Romanel-sur-Lausanne. Le préavis 1996-16 du 7 octobre 1996, soumis au Conseil communal de Prilly, précise:
"La Commune de Prilly sera certainement confirmée dans sa fonction de commune-siège de la région Lausanne-Nord. Son délégué présidera en principe le comité directeur. La comptabilité, séparée de celle de la commune, sera tenue par le boursier de Prilly.
Les charges de la Commune de Prilly diminueront de 44 fr. 68 par habitant en 1995 à 29 fr. au budget 1997. Il en résulte une économie de plus de 160'000 fr. par an. Les 4 places de travail du personnel PCi de la région Lausanne-Nord seront installées dans la salle de conférences n°2 du bâtiment de la police municipale "Au Tilleul". Les places de travail des deux agents chargés de la police du commerce et de l'informatique seront transférées dans une partie de la salle n°1, l'autre partie étant conservée pour les rapports et conférences du corps de police. Les locaux libérés au Château seront occupés par le bureau du syndic, qui reprendra le bureau actuel du chef PCi, ce qui permettra à la bourse communale, très à l'étroit, de bénéficier d'une surface supplémentaire. Le bureau de la protection civile est prévu pour le responsable de l'informatique.
Ces transferts engendrent des frais de 15'000 fr. provoqués par différents aménagements indispensables. Une somme de 15'000 fr. est demandée pour réaliser cette opération. (...)".

M. Candaux (Samuel), municipal prilléran, a présidé les travaux de fusion.
En centralisant l'administration, en abaissant les effectifs et en ne constituant qu'un seul état-major par région, des économies non négligeables deviennent possibles.
En 1997, le chef ORPC est M. Desarzens (Francis), tandis que le Comité directeur de Lausanne-Nord est M. Candaux (Samuel).

Tandis qu'une réorganisation régionale se mettait en place, la Commune de Prilly a, dès 2009, souhaité intégrer l'ORPC de l'Ouest lausannois et former, à partir de 2012 et à huit communes, la nouvelle région de PCi du district de l'Ouest-lausannois, basée à Chavannes-près-Renens.

Prilly - Autorités communales

  • CH - Prilly - Autorités communales
  • Collectivité
  • 1799 - nos jours

Sous l’Ancien Régime, les autorités communales sont constituée d’un gouverneur (ou seigneur) et d’une Assemblée de Commune.
L’article « Prilly » du Dictionnaire historique de la Suisse nous apprend, à ce propos, qu’ « au Moyen Age, le chapitre de Lausanne et l'abbaye de Saint-Maurice possédaient des terres à Prilly, qui relevaient de l'évêque de Lausanne. Inféodée aux chevaliers de Prilly, la seigneurie passa à Jacques de Penthéréaz, aux Colombier, Russin, Prez, Gimel, Daux puis, après la conjuration d'Isbrand Daux, aux familles Crousaz et Rosset.
Sous le régime bernois, Prilly fait partie du baillage de Lausanne et est vendue en 1729 à la Ville de Lausanne, dont le Conseil exerce la haute, moyenne et basse justice. Au niveau communal, les autorités sont alors constituées d’une Assemblée de Commune et d’un gouverneur. Son pouvoir, ainsi que celui de l’Assemblée de Commune est restreint et se cantonne à la gestion des intérêts locaux (vente de bois, de vins, de produits agricoles, nomination du taupier, etc). Le premier gouverneur dont on trouve la trace dans les Archives communales se nomme François Girardet ; il est nommé gouverneur pour une année en 1752 par l’Assemblée de Commune.
L'assemblée de commune est l’ancêtre de l’actuel Conseil communal. Dans les Archives communales, nous trouvons trace de cette assemblée dès l’année 1752. Elle nomme alors en son seing un gouverneur pour une année. Le pouvoir de cette autorité est restreint et cantonné à la gestion des intérêts locaux (vente de bois, de vins, de produits agricoles, nomination du taupier, etc). Sous l’Ancien Régime, cette autorité communale dépend directement d’une seigneurie. Selon l'article « Prilly » du Dictionnaire historique de la Suisse, la seigneurie passe entre les mains de différents seigneurs « puis est vendue en 1729 à la Ville de Lausanne, dont le Conseil exerce la haute, moyenne et basse justice. Sous le régime bernois, Prilly fait partie du baillage de Lausanne (1536-1798). »
Sous la République helvétique (1798-1803), une Municipalité est créée et présidée par un Président de Municipalité. Les municipaux et le président sont élus par les citoyens de la Commune réunis en assemblée.
Suite à l’Acte de médiation en 1803, le Président de Municipalité devient le Syndic. Il préside alors le Conseil général.
Alain Gaudard, ancien secrétaire municipal et auteur d’un ouvrage sur Prilly « Prilly, de village en ville », s’inspirant de l'étude du professeur Zwahlen intitulée «Des pouvoirs respectifs de la Municipalité et du Conseil communal», explique que la création des conseils généraux et communaux dans les communes vaudoises remonte à 1814 et qu’ils sont alors présidés par le syndic.
« L’exécutif compte pendant longtemps 7 membres, sauf de 1835 à 1853 où la Municipalité n’en compte que 5, parmi lesquels on ne s’étonne pas de trouver en quasi permanence, comme s’ils siégeaient de droit, les gros paysans de la commune comme Pahud ou Gachet. En 1897, sur proposition de Frédéric Mayor, l’effectif de la Municipalité est ramené de 7 à 5 membres, et l’on crée les dicastères selon le système connu aujourd’hui; précédemment, des délégations de trois municipaux se partageaient les divers secteurs du ménage communal, ce qui diluait les responsabilités et donnait plus d’importance à la fonction de syndic. »
En 1874, la population de Prilly dépasse pour la première fois les mille habitants ce qui implique au niveau institutionnel le passage d’un Conseil général à un Conseil communal. Avant 1874, il n’y a pas d’élection pour le Conseil général puisque tous les citoyens peuvent en faire partie. Il en va autrement avec un Conseil communal : Alain Gaudard indique que le premier procès-verbal relatif à l’élection du Conseil communal est daté du 22 mars 1874, que le Conseil communal est alors formé de vingt-cinq membres et qu’il est présidé par Charles Gachet.
Le Conseil se réunit dans une salle du vieux collège jusqu’à une date indéterminée. Depuis 1984, le Conseil communal dispose d’une salle dans le bâtiment communal de Castelmont.
Le nombre d’élus au Conseil communal suit l’évolution démographique. Toujours d’après Alain Gaudard, il y a 25 sièges en 1874 ; 50 sièges en 1885 ; 55 sièges en 1893 ; 60 sièges en 1913 ; 65 sièges en 1933 ; 70 sièges en 1953 ; 80 sièges en 1957 et 90 sièges en 1961. En 1965, les conseillers communaux sont élus au nombre de 100. La population ayant baissé depuis, le nombre de conseillers communaux descend à 85 en 1993 et à 75 depuis 2006.
De 1982 à 1998, la droite (radicaux, libéraux, PDC) est majoritaire et détient environ 60% des sièges du Conseil communal. Les choses changent en 2002, lorsque la gauche (Parti socialiste, Verts et POP & Gauche en mouvement) décroche 47% des sièges. La gauche dépasse même la droite (radicaux, libéraux, PDC puis depuis peu UDC) en 2006 avec 51% des sièges avant de redevenir minoritaire en 2011 avec 48% des sièges.

Prilly - Bourse communale

  • CH - Prilly - Service des Finances
  • Collectivité
  • 1944-nos jours

Durant le 19ème siècle et jusqu’au début du 20ème siècle, la fonction de boursier communal, comme la plupart des autres fonctions administratives, était assumée par des titulaires en plus de leurs activités professionnelles courantes. Parmi ceux-ci nous pouvons citer M. Vuagniaux (Daniel) entre 1868 et env.1898), M. Rouffy en 1910, M. Barbey en 1913 et M. Magnin (Fernand) entre 1924 et 1944.
Comme les municipaux à l’époque, le boursier exerce cette fonction en plus d’une activité professionnelle. Ses heures de réception en témoignent : en 1934, par exemple, il reçoit les lundis et jeudis de 19 heures à 21 heures et les samedis de 14 heures à 16 heures.
En 1944, après 20 ans d'activité, M. Magnin (Fernand) démissionne. Il est remplacé la même année par M. Joss (Georges), qui devient le premier boursier communal nommé à titre permanent.
En 1948, le nouveau statut du personnel de la Commune de Prilly confirme la création d’un poste de boursier communal permanent.
Pendant longtemps, le boursier communal travaille seul et fait appel au personnel du Greffe pour l’appuyer dans sa tâche. Il consacre également une partie de son temps à l’Office du travail. Il faut attendre 1966 pour que la Bourse augmente son effectif : Mme Turrian (Rosette) est alors nommée cheffe du service comptable, dans le but de seconder le boursier ; une sténo-dactylographe est engagée en tant que collaboratrice régulière, en la personne de Mme Steiner (Josiane).
A cette même période, le boursier, en plus de ses activités normales, se voit confier petit à petit diverses responsabilités : il consacre une partie de son temps aux Œuvres sociales, devient délégué à la commission d'impôt et caissier du service dentaire scolaire.
Au cours de ses dernières années à la Commune, M. Joss consacre une part toujours plus grande de son activité au secteur social, tandis que la plupart des tâches de la bourse sont assurées par le service comptable (tenu par Mme Turrian). En 1979, après 35 ans de service, M. Joss prend sa retraite.
A son départ, la Municipalité clarifie les tâches de la Bourse et les recentre sur les activités comptables. Elle nomme une caissière en la personne de Mme Bonzon (Micheline), jusque là employée au service comptable, et le titre de boursière communale, au sens des dispositions légales, est donné à Mme Turrian (Rosette). Enfin, les activités de M. Joss dans le domaine social sont reprises par un nouveau fonctionnaire, rattaché au service des assurances sociales.
Peu de changements interviennent au cours des décennies suivantes : Mme Turrian (Rosette) part à la retraite en 1991. M. Cavin (Daniel) lui succéde. Actif jusqu’en 2007, il est alors remplacé par M. Divorne (Pierre-Michel).

Prilly - Office de la population OPO

  • CH - Prilly - Office de la population
  • Collectivité
  • 1961-actuel

En 1953, les fonctions de la police sont définies ainsi:
Fonctions principales: police des étrangers; contrôle des habitants; tenue du registre civique; surveillance de l'office communal des alcools; protection du travail; désinfections; services funèbres; patrouilles de surveillance; police de la circulation; fermeture des établissements publics; contrôle des bulletins d'hôtels.

En 1961, la Commune engage, à la Police, deux employés civils chargés du Contrôle des Habitants et du Bureau des étrangers. En 1963, M. Vaudroz (Robert) est promu chef du Bureau des étrangers et du Contrôle des Habitants, tandis qu'un 3ème employé civil est engagé. A partir de 1964, les activités du Contrôle des Habitants sont présentées indépendamment de celles du Service de Police dans le rapport de gestion; mais dès 1967, le Contrôle est à nouveau sous la rubrique "Police". Dès 1970, 4 personnes travaillent au Contrôle des Habitants.
En 1994, le Contrôle des Habitants passe au dicastère de l'Administration générale, mais reste administrativement au niveau de la Police.
En 2000, suite au départ de M. Sahli (Ernest), un nouveau chef d'office est engagé en la personne de M. Chiaradia (Jean-Marie).
En 2002, le Contrôle des Habitants et Bureau des étrangers est rebaptisé "Office de la Population (OPO)".

Prilly - Police communale

  • CH - Prilly - Police communale
  • Collectivité
  • 1898-2007

En 1898, la Municipalité demande au Conseil l'autorisation d'engager un policier communal. Ses tâches sont définies comme suit: « Entretien des chemins, surveillance et nettoyage des fontaines, surveillance du pressoir et des pulvérisateurs, surveillance du taupier et du ramassage des hannetons, registre des étrangers, surveillance des ouvriers, divers ».
M. Mignot (Emile) est choisi pour remplir ce rôle. Dès 1900, il est employé à plein temps.
En 1910, création d'un poste de sous-agent à temps partiel. M. Müller (Louis), concierge du collège, est engagé à ce poste.
En 1925, projet de création d'un second poste d'agent de police et décès de M. Mignot.
En 1942, on trouve M. Huber (Willy) au poste de brigadier de police et M. Girardet au poste d'agent de police.
Un 3ème poste d'agent de police est créé en 1943. Nomination de M. Duruz (Edouard) en 1944, agent de police à Morges, qui entre en fonction le 01.02.1944. Dès le mois de mai 1944, le bureau de police est ouvert aux heures suivantes: 9-12h / 15-19h.
En mai 1954, entrée en fonction de M. Durussel (Arthur), agent de police.
Le 1er janvier 1956, le brigadier Hubert (Willy) est nommé commissaire.
En 1960, suite à la démission de M. Girardet, la Commune projette l'engagement de 2 employés civils pour le bureau des étrangers et contrôle des habitants.. M. Vaudoz (Robert), appointé de police à Aigle, est nommé agent de police dès le 01.02.1961. En juin 1961, engagement de M. Guignard (Alfred), agent de police.
(...)
En 2008, d'importants changements interviennent dans l'organisation du Corps de police, avec la mutualisation des forces de police entre les communes d'Ecublens, Prilly, Renens, Crissier, Bussigny, Chavannes-près-Renens, St-Sulpice et Villars-Ste-Croix (POL - Police Ouest Lausannois). A la création de la POL, la direction se trouve à Renens.
Fin 2013, la POL déménage sur le territoire prilléran. Certains bureaux restés à Prilly rejoignent les bureaux de l'Etat major.
Certaines tâches, telles que la gestion des places de parc (ou gestion des macarons), les objets trouvés et les inhumations, qui étaient restées entre les mains de la police à Prilly sont transmises à la Commune.

Prilly - Service de l'Urbanisme

  • CH - Prilly - Service de l'urbanisme et constructions
  • Collectivité
  • 1991-nos jours

Les tâches du Service de l'urbanisme ont été longtemps assumées par l'Administration générale, puis transférées en 1951 au Service technique nouvellement créé.
A partir du 1er janvier 1991, le Service technique (ou Service des Travaux) est divisé en deux services:

  1. Le Service des travaux se concentre dorénavant sur les routes, l’assainissement (collecteurs) et les espaces verts. Il est constitué d’un bureau administratif et d’une équipe des travaux/voirie. A sa tête est nommé M. Chollet (Jacques).
  2. Un Service de l'Urbanisme et des constructions est créé, qui reprend à sa charge la police des constructions, l'aménagement du territoire et la surveillance des constructions communales, fonctions jusqu’alors accomplies par le Service des travaux.
    Claude Pache prend pendant quelques mois la direction du Service de l’urbanisme et des constructions avant de prendre sa retraite au printemps 1991, après plus de 40 ans passé au Service des travaux.
    M. Hassler (Patrick) est alors engagé pour reprendre la tête de ce nouveau service; l'équipe est formée du chef de service, d'un adjoint technique et d'une secrétaire.
    Ce n'est qu'à partir de 2001 que le service commence à augmenter ses effectifs, avec l'engagement d'une nouvelle adjointe technique, Mme Piguet (Anne-Marie).
    En 2007, engagement d'une ingénieure-architecte, Mme Maze (Sandrine) et en 2010, M. Zahnd (Jean-Pierre) est remplacé suite à son départ à la retraite par M. Wenger (Yann).
    En 2011, engagement de Mme Glatt (Elise) géographe, qui travaille à la fois pour le Service de l'Urbanisme et le Service des Travaux.
    En 2012, démission de Mme Piguet, qui est aussitôt remplacée par Mme Bouamrirene Ould-Henia (Amina), architecte.

Prilly - Service des Domaines et Bâtiments

  • CH - Prilly - Service des Domaines, bâtiments et énergie
  • Collectivité
  • 1976-nos jours

La Commune de Prilly, dès sa création en 1803, a eu notamment la responsabilité de gérer les terrains, bâtiments et autres possessions communales. Au XIXème et XXème siècle la Commune a mené de nombreuses opérations d’achats, de ventes et d’échanges de terrains au gré des besoins communaux, en infrastructures notamment. C’est ainsi que la Commune a accru ses possessions pour accueillir des écoles, des bâtiments administratifs et des immeubles à loyers modérés.
Les tâches liées à cette activité de gestion des possessions communales sont nombreuses : achats, ventes, entretien et gestion des terrains ; entretien et exploitation des forêts et vignes ; entretien, gestion et rénovation des bâtiments locatifs, administratifs, scolaires et des lieux de cultes ; entretien et gestion des installations sportives, terrains de jeux et piscines. Ces différentes tâches sont aujourd’hui sous la responsabilité du Service des Domaines & Bâtiments, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Ce service n’existe concrètement que depuis les années 1970, avant cela ces tâches étaient partagées entre l’Administration générale, le municipal en charges des Domaines et les différents concierges des bâtiments communaux.
Les premiers concierges dont il est fait mention dans les rapports d’activité de la Commune sont ceux du Collège-Centre, le plus grand bâtiment communal de l’époque, construit en 1908. Il s’agit notamment de M. Müller (Louis), ancien agent de police, et M. Rochat.
Le nombre des concierges évolue en fonction des constructions communales. En 1959, il y a 3 concierges pour les bâtiments scolaires et lieux de cultes et 1 pour les locaux administratifs. En 1969, il y a 8 concierges pour les bâtiments scolaires, 2 pour les lieux de culte et 1 pour les locaux administratifs.
Au début de 1970, lors du changement de législature, un employé administratif chargé de la section des bâtiments et domaines est engagé. Il s’agit de M. Hautier (Maurice) qui assume également le secrétariat de la Protection Civile. La section des bâtiments et domaines est à ce moment regroupée avec la section des œuvres sociales dans le dicastère des Domaines et Oeuvres sociales. Mais seuls les deux concierges de la colonie de vacances de Plan-Sépey sont administrativement rattachés à cette nouvelle section ; les concierges de bâtiments scolaires sont sous la responsabilité du municipal des Ecoles et les concierges de locaux administratifs sont sous la responsabilité du Greffe.
En 1972, les deux concierges de Plan-Sépey sont rattachés aux Ecoles. Dans le même temps M. Hautier (Maurice) s’en va et est remplacé par M. Bettens (Claude) ; lui-même remplacé en 1974 par M. Pointet (Jean-François). Ce dernier occupe la double fonction de secrétaire municipal adjoint et responsable de la section des bâtiments et domaines.
La séparation d’avec les Œuvres sociales intervient en 1976, avec la création du Service des Domaines et Bâtiments, qui compte alors deux employés administratifs ; Mme Pernet (Christiane), secrétaire nouvellement engagée et M. Pointet (Jean-François), chef de service. Le nouveau service a également sous sa responsabilité deux employés de la nouvelle Piscine de la Fleur-de-Lys, ainsi que l’animateur du Centre de loisirs.
En 1977, le Centre de loisirs se dote d’un concierge, aussi rattaché au Service des Domaines et Bâtiments. Les concierges des autres bâtiments communaux, non rattachés au service, sont alors au nombre de 15.
En 1980, le concierge et l’animateur du Centre de loisirs passent sous la responsabilité du Service de la Sécurité sociale.
En 1981, vu la surcharge de l’administration, la Municipalité décide de séparer les fonctions de secrétaire municipal adjoint et de chef du Service des Domaines et Bâtiments. M. Pointet doit choisir et opte finalement pour la fonction de chef de service. Il est secondé par Mme Rime (Marianne), secrétaire, qui remplace Mme Pernet (Christine). A deux, ils constituent le personnel administratif du service. Dans le même temps, tous les concierges sont regroupés et placés sous l’autorité du Service des Domaines et Bâtiments. L’effectif complet des concierges des bâtiments communaux et des gardiens de piscine est alors de 28.
En 1981 toujours, le service perd la gestion de l’exploitation de la Piscine qui passe sous la responsabilité de l’Administration générale, mais garde les gardiens de piscine.
En 1987, le service compte 3 employés administratifs, 22 concierges et 4 gardiens de piscines.
Mme Rime (Marianne) quitte son poste en 1989 et est remplacée par Mme Fiadeiro (Anne Isabelle).
L’animateur de Plan Sépey passe en 1990 des Ecoles aux Domaines et Bâtiments.
En 1992, M. Gilliard (Jean-Luc) est nommé suppléant au chef de service.
En 2000, le service compte encore 3 employés administratifs, mais aussi 24 concierges, 2 gardiens de piscines et 1 animateur à Plan-Sépey.
M. Pointet (Jean-François)décède en 2007. Une fusion avec le Service des Travaux, sous la direction de M. Coquerand (Philippe) est alors tentée. L’idée étant de créer un grand Service des Travaux et des Domaines. Peu concluante, cette expérience est abandonnée après peu de temps. M. Fernandez (Yvan), déjà en poste au service des Domaines et Bâtiments, est nommé chef du service des Domaines, Bâtiments et Gérances.
En 2008, les concierges des bâtiments scolaires et des lieux de cultes repassent sous la direction des Ecoles et des Cultes, mais restent hiérarchiquement rattachés au Service des Domaines.
Mme Eggler (Maria-Caridad) est engagée comme secrétaire en 2008. Un collaborateur spécialisé dans la gestion de l'énergie est engagé en 2009, M. Jequier (Colin).

Prilly - Service des Travaux

  • CH - Prilly - Service des Travaux
  • Collectivité
  • 1951-nos jours

Durant le XIXème siècle et jusqu’au premier tiers du XXe siècle, la plupart des activités liées aux travaux publics étaient assumées par la Municipalité elle-même ou par le Greffe. L’exécution des travaux était systématiquement confiée à des privés.

Le développement de Prilly et la multiplication des routes et chemins justifièrent, en 1934, l’emploi à titre permanent d’un pionnier (cantonnier) communal. Il s’agit du premier poste permanent lié aux travaux publics. Les premiers pionniers (ou cantonniers) se nomment M. Danthe (1936) et Félix Maurer (1944).

En 1951, la Commune crée un bureau technique dans le bâtiment administratif du Château et engage Claude Pache en tant que technicien communal. Ce dernier est responsable tant des aspects techniques des travaux d’entretien et de constructions que de la police des constructions et de l’urbanisme. Il est alors le seul employé administratif du bureau technique et est administrativement séparé du pionnier communal, mais cette organisation ne va pas durer.

Rapidement le bureau technique grandit et recrute un dessinateur et un(e) sténo-dactylographe. De même, une équipe se constitue autour du pionnier communal, désormais accompagné d’un piqueur et de trois ouvriers : la première « équipe des travaux ». C’est à ce moment là, notamment, que Roger Resin est engagé.

Au cours des années 50, un véritable Service des travaux est créé. Il regroupe, sous la direction de Claude Pache, d’une part, le bureau technique (aussi appelé service technique) avec un secrétariat et, d’autre part, l’équipe des travaux, comprenant le personnel ouvrier.

Dans les années 60, l’effectif croît rapidement et s’adapte au développement urbain de Prilly. La partie administrative (secrétariat et bureau technique) emploie entre 4 et 6 personnes, tandis que l’effectif de l’équipe des travaux varie entre 17 et 21 employés. La fonction de pionnier communal disparaît et le personnel se constitue désormais d’ouvriers et de jardiniers.

En 1972, Jean-Jacques Chollet, ingénieur, et Pierre-Alain Cerise sont engagés au bureau technique.

En 1983, l’équipe des travaux est divisée en trois sous-équipes. La première équipe, sous la direction de Jean-Pierre Diserens, se charge des routes. La deuxième, dirigée par Charles Gavin, s’occupe des parcs et promenades. La troisième, dirigée par Charles Gavin, est chargée de l’entretien des cimetières et piscines ainsi que de la coordination générale. En sus de ces tâches principales, les trois sous-équipes participent à l’organisation de diverses manifestations, au transport du mobilier scolaire, à l’entretien des forêts et aux réparations intérieures et extérieures des bâtiments communaux.

En 1987, Jean-Luc Gilliard est engagé comme collaborateur technique et en 1988 Jacques Chollet est nommé adjoint du chef du Service des travaux, Claude Pache.

Dès le 1er janvier 1991, le Service des travaux est divisé en deux nouveaux services. Le Service des travaux reste, mais se concentre dorénavant sur les routes, l’assainissement (collecteurs) et les espaces verts. Il est constitué d’un bureau administratif et d’une équipe des travaux. La nouveauté réside dans la création d’un Service de l'urbanisme et des constructions, qui reprend à sa charge la police des constructions, l'aménagement du territoire et la surveillance des constructions communales, fonctions jusqu’alors accomplies par le Service des travaux.

Le nouveau service des Travaux est dirigé par M. Jacques Chollet. Claude Pache, quant à lui, prend pendant quelques mois la direction du Service de l’urbanisme et des constructions avant de prendre sa retraite au printemps 1991, après plus de 40 ans passé au Service des travaux.

L’effectif reste grosso modo le même (21 employés en 1991), l’engagement de nouveaux employés compensant les transferts au Service de l’urbanisme et des constructions.

En 2007, Jacques Chollet quitte son poste et un nouveau chef de service est nommé en la personne de Philippe Coquerand. Ce dernier prend également la direction du Service des domaines, bâtiments et gérances, l’idée étant alors de créer un grand Service des travaux et des domaines. Peu concluante, cette expérience est abandonnée après peu de temps. M. Philippe Coquerand, engagé au départ comme chef de ce nouveau super-service, devient alors chef du seul Service des Travaux, tandis que le Service des Domaines, Bâtiments et Gérances regagne son autonomie.

SIC - Société industrielle et commerciale de Prilly et environs

  • CH - SIC Prilly et environs
  • Collectivité
  • 06.09.1984-2015

La Société Industrielle et Commerciale de Prllly et Environs (SIC) fut fondée lors d'une assemblée constitutive le 6 septembre 1984 à Castelmont. Dans le cadre de ses statuts, elle déploie ses activités dans la défense et le développement de l'économie régionale dans un environnement en constante mutation.
Cette nouvelle société résulta de la fusion de deux associations préexistantes. La première, appelée Association des Commerçants de Prilly (ACP), avait été créée le 17 octobre 1937. Elle s'agrandit dès 1944 en intégrant de nouveaux membres artisans et se nomma dès lors ACAP. Quant à la seconde, appelée Société des Intérêts de Prilly (SIP), elle avait été fondée en 1979.

​Au fil des années, l'expérience avait démontré les limites de la coexistence des deux anciens groupements ayant des buts similaires, d'où la nécessité d'une entente en vue de la formation d'une seule société plus représentative de la complémentarité des branches d'activité. Cette réunion de toutes les synergies, qui répondait aussi aux vœux des Autorités communales, permit de coordonner les efforts fournis pour défendre avec conviction les intérêts communs des membres et consolider leur rôle d'acteur économique.
​Dès lors, les patrons des diverses PME de l'artisanat, du commerce, de l'industrie et des professions libérales devinrent des interlocuteurs reconnus dans les négociations sur les sujets qui touchent l'économie. De plus ils bénéficient aussi du service d'information de la Fédération Patronale Vaudoise, de ses publications, de son expérience et des nombreux autres services spécialisés de cette importante organisation faîtière vaudoise qui regroupe les « SIC » du canton.

Société coopérative de la Piscine de Prilly

  • CH - Société coopérative de la piscine de Prilly
  • Collectivité
  • 1966-1982

16 juin 1966: Assemblée constitutive de la Société coopérative de la piscine de Prilly. Paul Mermoud en devient le président. Cette société a pour but de construire et exploiter avec l'aide de la Commune de Prilly, une piscine avec locaux annexes.
La société compte 10 administrateurs: Mermoud (Paul), président; Nicollier (Jean-Pierre), vice président; Zollinger (Jean-Pierre), secrétaire; Dupont (Albert), caissier; Baier (William); Clavel (Agénor); Gely (Marcel); Monod (Henri); Perrin (Marcel); Rochat (Paul).
Les statuts de la Société coopérative sont approuvés par l'assemblée constitutive en date du 15 juin 1966.
La société ouvre une souscription, mais ne remporte que peu de succès. le capital social devait se monter à 500'000 francs. Il n'est toutefois au départ que de 111'500 francs; la moins-value doit être couverte par un prêt de la Commune, à hauteur de 400'000 francs, sans intérêt ni amortissement.
Il faut y ajouter une contribution de l'Etat de Vaud et du Sport-Toto de 500'000 francs, ainsi qu'un emprunt de 1'500'000 francs.
Le 13 juin 1970, la piscine de la Fleur-de-Lys est inaugurée.
Mais les difficultés financières se multiplient et si 3 motions proposent des modifications de régime pour assainir la situation, la Municipalité, en accord avec le Comité, propose finalement la reprise des actifs et des passifs de la Société coopérative par la Commune. C'est accepté en date du 22 novembre 1982, date de la dissolution de la Société coopérative.
Depuis lors, la piscine de la Fleur-de-Lys est en mains communales.

Service intercommunal de protection civile Prilly - Jouxtens-Mézery

  • CH - Service intercommunal PC Prilly - Jouxtens-Mézery
  • Collectivité
  • 1981-1997

Service intercommunal de protection civile créé conjointement entre les communes de Prilly et Jouxtens-Mézery par le biais d'une convention provisoire (1981) puis définitive (1983), en vue de renforcer l'efficacité de la protection civile et d'assurer l'utilisation optimale de ses moyens.

Choeur mixte de Jouxtens-Mézery

  • CH - Choeur mixte de Jouxtens-Mézery
  • Collectivité
  • 1954 - (date inconnue)

Société formée en 1954

Jouxtens-Mézery - Commune

  • CH - Jouxtens-Mézery - Administration communale
  • Collectivité
  • 1798-nos jours

Les autorités communales sont constituées de la Municipalité, composée du syndic et de 4 Municipaux. Le Conseil communal a remplacé le Conseil général dès le 1er janvier 1990.
L'administration communale de Jouxtens-Mézery est constituée d'un/e secrétaire municipal/e et, depuis xxxx, de secrétaires qui se répartissent l'ensemble des tâches de l'administration.
Liste des secrétaires municipaux:
1950-1956: Rapin (Ch.)
1956-1958: Bally (L.)
1959-1983: Debély (Jean-Louis)
1984-sept. 1985: Pauchon (Willy)
sept. 1985- mars 2007: Zoëll (Christine)
2007- mai 2017: Monod (Christian)
juillet 2017 - ... : Bergmann (Mme).

Société de jeunesse de Jouxtens-Mézery

  • CH - Société de Jeunesse de Jouxtens-Mézery
  • Collectivité
  • 1884 - (date inconnue)

Société fondée le 2 février 1884 à Jouxtens-Mézery par quelques jeunes gens de la localité.
Le 7 février 1884, nomination d'un comité:
E. Gaudard, président; J. Grin, vice-président; J. Blanchard, secrétaire; L. Bourgeois, boursier; E. Schopfer, huissier.

Le Mont-sur-Lausanne - Commune

  • CH - Le Mont-sur-Lausanne - Administration communale
  • Collectivité

Commune du district de Lausanne, au nord de l'agglomération lausannoise, à la lisière des bois du Jorat, se composant du Petit-Mont, du Grand-Mont et des Planches. Première mention en 1237 (Monte super Lausannam). 514 habitants en 1764, 658 en 1798, 1000 en 1850, 1099 en 1900, 1383 en 1950, 2692 en 1970, 5182 en 2000. Au Moyen Age, Le Mont-sur-Lausanne, divisé en plusieurs petits fiefs, dépendait de l'évêque de Lausanne. Il fit partie du bailliage bernois de Lausanne de 1536 à 1798, puis du district de Lausanne. Au XVIIIe s., la commune était administrée par un grand gouverneur, un maréchal et trois petits gouverneurs (un par hameau). Au militaire, ses habitants marchaient sous la bannière de la Cité. La chapelle de Saint-Jean l'Evangéliste, filiale de la paroisse Saint-Paul à Lausanne, était située près du cimetière actuel. Après la Réforme, Le Mont-sur-Lausanne. devint paroisse (foraine en 1545, avec pasteur résident en 1811). Le temple actuel, en Coppoz, date de 1797, la cure de 1835. Dès 1906, le village fut relié à Lausanne par le tramway. La grande salle du Petit-Mont fut inaugurée en 1955, le nouveau centre administratif et scolaire en 1991. Depuis 1960, la commune qui vivait principalement d'agriculture, devint une commune résidentielle et industrielle à la suite de la création des quartiers de villas du Petit-Mont, des Planches et de la Perrause et des zones industrielles du Rionzi, de Budron et de la Clochatte. (François Béboux, "Mont-sur-Lausanne, Le", in Dictionnaire historique de la Suisse, version du 02/12/2008, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F2409.php)

Literarischer Verein Montreux

  • CH - Montreux--10
  • Collectivité
  • 1972-2012

Successeur d'un premier Literarischer Verein Montreux fondé par F. Bolliger en 1924, le Literarischer Verein Montreux est fondé en 1972 par des germanophones. Le club a compté jusqu'à environ 170 membres. Les réunions avaient lieu une fois par mois. En 2007, le Literarischer Verein Montreux devient Kulturfreunde Riviera-Chablais. En 2013, suite au décès de son président, l'association est dissoute.

Châtelard, Le - Bureau des travaux

  • CH - Montreux--01
  • Collectivité
  • 1896-1961

Le contrôle et la réglementation du bâti par la commune du Châtelard prend ses racines au XVIIIème siècle, au moment où on voit apparaître des documents relatifs à l'établissement de routes et de lignes de chemin de fer. La construction de ces voies de communication va créer des frictions avec les intérêts des particuliers qui possèdent des biens-fonds ou des constructions et qui devront être détruits ou expropriés au bénéfice de la communauté.

La commune de Montreux-Châtelard est confrontée relativement tôt à ce problème: elle anticipe même sur les législations cantonales en édictant un règlement sur la police des constructions dès 1892. Dépassée par l'augmentation exponentielle de l'urbanisation, la municipalité du Châtelard nomme dans les années 1890 l'architecte Louis Villard (père) au poste de surveillant des travaux. Il sera remplacé dès 1896 par un directeur des travaux, poste auquel se succèdent les ingénieurs William Cosandey (1896-1903), Georges-Frédéric Blanchod (1903-1907), William Cosandey (1907-1918) et Hubert Chappuis dès 1918.

En 1961, à la disparition de la Commune de Montreux-Châtelard, le bureau des travaux compte 6 employés. Ils ont la charge de la police des constructions, des commissions d'urbanisme et de salubrité, des collecteurs d'eaux usées ainsi que de l'éclairage public, des plans de quartier et plans d'extension, de gérance des domaines et bâtiments communaux. Les travaux de voirie et la réfection des routes relèvent également du bureau des travaux.

En 1962, les bureaux des travaux des communes de Montreux-Châtelard et de Montreux-Planches sont réunis suite à la fusion des communes. Le bureau des travaux de la commune de Montreux gérera alors les mêmes dossiers que ses prédécesseurs avant de se séparer dans les années suivantes pour donner naissance aux services des travaux, service de voirie, service des domaines et bâtiments et service de l'urbanisme.

Châtelard, Le - Commune

  • CH - Montreux--02
  • Collectivité
  • 13ème siècle - 1961

En 1962, les communes du Châtelard et des Planches ont fusionné pour donner naissance à la commune de Montreux.

Montreux - Villages de Chêne-Sâles-Crin

  • CH - Montreux--03
  • Collectivité
  • inconnu - ce jour

Il est impossible de dater de manière précise la naissance des villages de Chêne, Sâles et Crin. La première trace dans le fonds qui nous intéresse ici est une reconnaissance des prud’hommes de Sâles envers le seigneur du Châtelard qui délimite le territoire de Sâles en 1502.

Avant cette date , on trouve une mention de la Métralie douz Chanoz dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions des communes précisées dans les lois bernoises de 1577 et 1616.

Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815, statut que Sâles, Chêne et Crin ont conservé jusqu’à ce jour.

Les registres du fonds de Sâles, Chêne et Crin attestent de la tenue d’assemblées à partir du XVIIIè siècle. Si les registres sont tenus de manière séparées pour la métralie de Sâles (et Crin) et celle de Chêne (et Pallens), il n’est pas rare que les administrés de tous les villages siègent ensemble. À partir de 1807, on trouve des registres communs, mais ce n’est qu’en 1842 que l’assemblée décide qu’il n’y aura dorénavant plus qu’un seul gouverneur pour tous les villages.

Pour ce qui est des compétences propres aux administrations de Sâles, Chêne et Crin, celles-ci s’articulent avant tout autour de la sécurité (choix des gardes-champêtres) et de la gestion des eaux claires et sources. Ainsi une grande partie du fonds est liée à des questions relatives aux fontaines ou encore à la source du Maralley, qui est gérée en copropriété entre les villages de Chêne-Sâles-Crin et le village des Planches selon une décision baillivale de 1616. Dans la deuxième partie du XIXè siècle on voit d’ailleurs apparaître une commission des eaux composée de membres des villages de Sâles, Chêne et Crin ainsi que des Planches.
La gestion des eaux amène les administrés des villages à se prononcer sur l’entretien de leur(s) fontaine(s), des canalisations qui causent nombre de dommages aux bâtiments, routes ainsi qu’au pont, mais également sur la question de l’eau courante (1834 puis 1848), ou encore la gestion des abonnements à l’eau qui concerne autant des particuliers que des industriels. Ils font procéder à des analyses pour s’assurer de la salubrité et la qualité de leur source et se trouvent d’ailleurs mêlés à un conflit à ce sujet qui sera porté jusqu’au Conseil fédéral (affaire Ducret). La construction de la ligne de chemin de fer Montreux-Glion, et plus tard celle de l’autoroute du Simplon causeront d’autres soucis pour son exploitation. L’histoire de la source est encore marquée par d’autres problèmes, notamment un litige avec la société foncière de Bon-Port dans les années 1910-1920.

Parmi les autres attributions des villages, on voit apparaître la gestion de l’éclairage public en 1897, activité attestée jusqu’en 1926. Enfin, dans les années 1900, les constructions du chemin de fer et de la gare MOB à Montreux pousseront les villages de Chêne, Sâles et Crin à adresser leurs doléances concernant la fermeture d’un accès piétonnier à la gare au Conseil fédéral.

Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chêne, Sâles et Crin peuvent prélever des impôts si cela s’avère nécessaire dans la gestion de leur service public. Ils doivent alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par un arrêté d’imposition daté de 1928. On notera qu’alors, Sâles, Chêne et Crin sont les seuls villages de Montreux à figurer sur la liste…

Montreux - Village des Planches

  • CH - Montreux--04
  • Collectivité
  • inconnu - ce jour

L’administration du village des Planches, métralie sous l’Ancien Régime puis fraction de la Commune des Planches et enfin fraction de la Commune de Montreux, s’est semble-t-il constituée autour du four banal, bien administré en commun par les habitants du village. En effet, les documents les plus anciens du fonds émanent du Conseil des propriétaires du Four (procès-verbaux A1 à A4) ou concernent directement le four (E2 à E10, à l’exception de E3). Le fait qu’aient été conservés avant tout les documents ayant rapport au four confirme l’importance accordée au four, non seulement pour son côté indispensable dans la vie des habitants, mais certainement également parce que l’installation commune a « légitimé » la naissance de l’administration du village.

Outre la gestion de ce four, l’administration du village des Planches a eu la charge de la gestion de son eau, et ce, depuis le XVIIè siècle. En effet, une décision baillivale datée de 1616 atteste de la propriété en commun des administrations des Planches et de Chênes et Sâles sur les eaux provenant de la source du Maralley, en-dessus de l’Eglise paroissiale . Ce document confirme une pratique déjà existante, donc antérieure à la date de 1616. Par la suite, la gestion, la distribution, la vente ainsi que les travaux d’amélioration du captage des eaux occupent en grande partie les autorités villageoises, comme en attestent les 33 entrées HA de l’inventaire (3 cartons recoupant 270 ans d’exploitation de la source). Cette gestion occasionnera d’ailleurs quelques heurts avec les propriétaires adjacents des terrains où sourd l’eau ou avec certains abonnés au réseau d’eau . De même, la construction de l’autoroute du Simplon et du tunnel de Glion donnera lieu à des études techniques afin de se prémunir de toute baisse éventuelle du débit de la source du Maralley.

Enfin, si le village des Planches a conservé son statut de fraction de commune, il est intéressant de constater qu’il le doit avant tout à son autorité en matière de gestion des eaux. En effet, alors que les fractions de communes sont autorisées à prélever des impôts pour subvenir à leurs besoins, le village des Planches n’a plus sollicité d’arrêté d’imposition auprès du Conseil d’Etat depuis 1926, date à laquelle la plupart des fractions de la Commune des Planches disparurent suite à la reprise en main par cette dernière des services publics que les villages assumaient jusque là. Seuls Glion et Les Planches restèrent alors des fractions de commune .

A noter encore les documents classés sous U1, qui font référence dans les autres villages de la commune de Montreux. Le village des Planches a en effet demandé un avis de droit sur son statut de fraction de commune. Intéressants également, les documents Y1 qui concernent la convention qu’a passée le village des Planches avec la société électrique Vevey-Montreux concernant le tramway qui dessert le village.

Montreux - Village de Chailly

  • CH - Montreux--05
  • Collectivité
  • inconnu - à ce jour

Comme pour les autres villages de la commune de Montreux, il n’est pas possible de dater de manière précise la naissance de l’administration du village de Chailly. Néanmoins, on trouve une mention de la Métralie de Chaillex dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions qui devraient lui revenir.

Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Le statut de fraction sera abrogé à Chailly en 1939 par la dissolution de l’administration du village et la constitution de la société de développement de Chailly « dont chaque habitant serait invité à faire partie, Suisse ou étranger » . Cette citation marque clairement le changement entre la fraction de commune et la société de développement. En effet, l’administration du village de Chailly se pose fréquemment la question depuis le début du XXe : le fait que la fraction de commune rassemble les seuls propriétaires immobiliers de Chailly n’est pas conforme aux lois et constitutions. D’une part, une telle assemblée exclut les habitants qui ne sont pas propriétaires et instaure ainsi un cens, d’autre part, des étrangers propriétaires peuvent assister à ces assemblées et participer aux décisions alors même qu’ils n’ont pas le droit de vote auprès des autorités communales, cantonales et fédérales.

Cela étant, les registres attestent d’une activité continue de l’assemblée des propriétaires depuis 1650 jusqu’en 1939. 1650 est également la date du document le plus ancien conservé dans les archives du village (outre les comptes). Il s’agit de l’Extrait de la recognoissance du Village de Chailly es mains du Commissaire Dumaine (Place du four) . Durant ces nombreuses années, l’administration du village de Chailly a assumé des services publics qui ont trait à la sécurité (gardes-champêtres, guets puis pompiers) et à la gestion des eaux (entretien des fontaines, tuyaux de distribution, recherche de nouvelles sources ). Au tournant du XXè siècle, on voit apparaître parmi les attributions du village la question de l’éclairage public, mais aussi celle du rattachement téléphonique ou encore de la voirie (enlèvement des balayures).

Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chailly peut prélever un impôt si cela s’avère nécessaire dans la gestion de ses services publics. Il faut alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par une série d’arrêtés d’impositions délivrés par les autorités vaudoises . Il est intéressant de noter que, pour prélever ces taxes, l’assemblée procède, deux fois par année à un recensement de la population et du bétail. Absents dans les autres administrations villageoises à Montreux, ces chiffres permettent d’établir des statistiques démographiques.

Enfin, les archives de deux sociétés locales complètent le fonds. Il s’agit de la société d’assurance sur le bétail de Chailly , créée en 1869 et qui réunit les propriétaires de bétail des villages de Brent, Baugy, Tavel, Clarens, les deux Planchamp et Chailly ainsi que la société de laiterie (successivement Nouvelle laiterie de Chailly puis association immobilière de Chailly).

Montreux - Village de Chernex

  • CH - Montreux--06
  • Collectivité
  • inconnu - à ce jour

Le plus vieux document du fonds, daté de 1496, est une reconnaissance de titre classée sous E1, mais dont le contenu est encore à identifier. Pour le reste, les documents attestant de l’activité de la métralie de Chernex débutent aux environs de 1650.

Il est étonnant de constater le nombre de documents attestant de transactions entre particuliers, documents qu’il est également surprenant de rencontrer dans un fonds de village dépourvu d’instance juridique. L’explication la plus probable à l’existence de ces documents (OA et OB) serait qu’une des fonctions de la Cour du Château du Châtelard ait été exercée par un ressortissant de Chernex, voire par une famille de Chernex, qui, au fil des générations, est partie avec des doubles des actes. Mais cette assertion reste à vérifier.

Pour ce qui est des procès-verbaux des assemblées, les registres contenus dans le fonds débutent en 1720 et continuent jusqu’en 1941, avec une béance inexpliquée de 100 ans entre 1814 et 1915 : les registres ont disparu. En revanche, la date de 1941 a une explication puisque c’est à cette période que l’Etat de Vaud a pris acte de la décision de Chernex de ne plus prélever d’impôts. Ceci met un terme à l’existence de la fraction de commune de Chernex et a pour conséquence la fin des archives : les registres de procès-verbaux, les copies de lettres et les documents financiers s’interrompent au tournant de l’année 1942. Dès lors, l’administration du village fonctionne de manière différente et les pièces ne seront plus versées au même fonds d’archives.

La métralie de Chernex est reconnue par le règlement de la Communauté du Châtelard de 1792 comme étant une grande métralie. Toutefois, son assemblée siège parfois avec les ressortissants de Sonzier, comme cela semble être le cas particulièrement dans le registre A2. De même, Chernex et Sonzier se rassemblent pour ce qui concerne les questions d’école puisque les deux villages font partie de la même régence. D’ailleurs, les litiges avec les régents successifs prennent une place importante dans l’ensemble du fonds (voir section P). Et si les écoles sont un des domaines de compétences des fractions de communes, on rappellera ici que, par ailleurs, les villages géraient également la distribution des eaux et des fontaines et qu’ils avaient à leur charge les fonctions de sécurité, telle la prévention des incendies ou la nomination des gardes champêtres. À ce sujet également, les archives du village relatent un cas de litige avec la commune du Châtelard, lorsqu’en 1753, il s’oppose à la procédure habituelle de nomination des guets et s’expose à la colère du Châtelard devant ce « ridicule refus » (NA3).

Montreux - Village de Glion

  • CH - Montreux--07
  • Collectivité
  • inconnu - à ce jour

Comme dans nombre d’autres villages de la paroisse de Montreux, l’origine de l’organisation villageoise de Glion est incertaine. Le premier document présent dans le fonds remonte à 1693. Cette pièce, qui est la première attestant d’une organisation autonome à Glion est un règlement pour la fontaine que possèdent en commun les « possesseurs de terres et bâtiment rière le district de Glion » .

L’organisation d’un village autour d’une fontaine ou d’un four est fréquente dans la Paroisse de Montreux. Mais alors qu’au Châtelard, les villages ou « métralies » servent de base à l’organisation de toute la communauté, aux Planches, il n’y avait pas de représentation des villages dans les organes communs. Ainsi, les gens de Glion accèdent aux charges communales, mais le village n’envoie pas de délégués dans les organes communaux. A Glion, les habitants s’assemblent pour discuter de leur approvisionnement en eau. Et cette question va animer le village pendant plus de trois siècles : l’eau est apparemment trop rare sur le Scex et les besoins du village vont aller croissant avec l’arrivée de l’hôtellerie et des touristes.

Le fait que les villages de Montreux assument des services publics (et en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront assimilés à des fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Ce nouveau statut les autorise à prélever des impôts. A Glion, ce sera le cas à partir de 1874. Corollaire de ce nouveau statut, les comptes du village doivent dès lors être visés par la municipalité des Planches et par le préfet.

Si l’apport en eau du village s’améliore grâce à l’intervention généreuse d’Henri Nestlé en 1878, la question continue à agiter le village au XXème siècle. Et alors que, en 1927, la commune des Planches reprend à son compte l’éclairage et la gestion de l’eau et fait disparaître plusieurs de ses villages, la fraction de commune de Glion persiste, grâce à la distribution de l’eau.

Mais l’eau sera malheureusement également la cause de la dissolution de l’administration du village. En effet, en 1945, Glion vit un épisode de fièvre typhoïde qui fait 16 morts et rend malade plus de 100 personnes. La gestion « milicienne » des eaux par le village est clairement mise en cause par le collège d’expert chargé de faire la lumière sur cet épisode tragique. Epuisé par les dédommagements et les actions en justices qui suivent cet événement, le village vend son réseau d’eau à la Société des Eaux Vevey-Montreux en 1952, et la fraction sera finalement dissolue par le Conseil d’Etat en 1955. L’administration du village se réunit encore à quelques reprises pour liquider ses dernières affaires et met un terme définitif à ses activités le 16 novembre 1957.

Office du tourisme de Montreux (OTM)

  • CH - Montreux--11
  • Collectivité
  • 1946-1991

1921 Naissance de la Société de développement de Montreux (résultant de la fusion de diverses sociétés qui œuvraient jusque-là au développement de la station).
1946 La Société de développement devient l’Office du tourisme de Montreux
1991 L’office du tourisme de Montreux devient l’Office des Congrès et du Tourisme de Montreux (OCTM)
2000 Fusion avec l’ADIVE (association des intérêts de Vevey et environs) pour donner naissance à Montreux-Vevey Tourisme.

Club Alpin Suisse (CAS), section Montreux

  • CH - Montreux--13
  • Collectivité
  • 1906 - ...

La section de Montreux du Club Alpin Suisse a été fondée en 1907 par des membres montreusiens de la section de Jaman du Club Alpin Suisse en raison du nombre croissant de ceux-ci et surtout de leur difficulté commune à suivre des réunions dans des locaux situés à l'extérieur de leur localité. La section, à l'origine exclusivement masculine, sera rejointe en 1980 par son pendant féminin, le Club Suisse des Femmes Alpiniste (CSFA), section Montreux.

Société Coopérative d'habitation de Montreux (SCHaM)

  • CH - Montreux--15
  • Collectivité
  • 1930-2007

La crise économique engendrée par le crash de Wall Street en 1929 laisse des milliers de chômeurs. La Suisse est également touchée. Les hôteliers et les commerçants n’arrivent plus à faire tourner leurs établissements. La pauvreté atteint la majorité de la population. Des collectes se font alors et à Montreux, les communes du Châtelard et des Planches organisent des distributions de soupes populaires pour les nécessiteux.
C’est en 1931 que les premiers écrits de la Société Coopérative d’Habitation de Montreux apparaissent. Avec l’augmentation constante des loyers et le salaire inexistant d’une bonne partie des habitants, il devient important d’établir un plan d’amélioration des conditions de logement à Montreux. Une assemblée préliminaire est organisée afin de discuter de ce problème. Lors de cette assemblée on en arrive à la conclusion suivante : le moyen le plus efficace est de construire de nouveaux immeubles dont les coûts de construction et d’exploitation soient réduits au strict minimum.
Cette solution est retenue et une assemblée générale de la Société est organisée le 19 février 1932
Dès lors, des démarches sont entreprises pour trouver le terrain, assurer le financement et élaborer des plans. Les premiers immeubles à voir le jour se trouvent au Brayères à Clarens. Les autorités accordent un appui hypothécaire de FR. 135’000 pour une durée de 10 ans.
Cependant en 1933 un référendum contre la décision du Conseil communal est lancé. Il faut alors se défendre auprès du corps électoral, mais le verdict populaire est favorable à la SCHaM. Les rivaux ne cherchent alors de lancer des oppositions à la construction. Le jeu de la concurrence marche pourtant pour la SCHaM. Les constructeurs débutent les travaux alors que la 3ème enquête publique n’est pas encore ouverte. L’utilisation des machines est totalement interdite, grue prohibée également été le béton est mélangé sur place, les ouvriers travaillent alors avec la pioche et la pelle.
Les logements sont disponibles en mai 1934, 30 appartements loués à la fin de la même année.

Par la suite, la guerre de 1939-1945 ainsi que la crise économique de 1930 à 1037met un frein aux activités de la SCHaM. Après cette longue période, un nouvel essor est donné dans le but de relance économique. Un premier groupe de maisons familiales voit le jour à Belmont, suivi 2ans plus tard d’un deuxième groupe. Au total 22 immeubles sont construits.

En 1949 les immeubles les Amandiers apparaissent aux Planches. Pour bénéficier des dernières subventions, la société met en chantier un nouvel immeuble sur un terrain vendu par la commune qui se veut bienveillante à leur égard. 31 appartements sont alors construits.

En 1953 le canton de Vaud édicte une loi prévoyant des mesures destinées à compenser la suppression du subventionnement dans le domaine du logement, occasion que la société saisi afin de mettre en chantier deux immeubles. Les immeubles Les Trois-Tilleuls comptant 16 appartements prennent leurs quartiers à la rue de l’Ancien-Stand.

Viennent ensuite en 1955 les immeubles Les Lauriers. Il y a 1 studio et 20 appartements.

Entre 1959 et 1960 Une nouvelle loi cantonale sur le logement est adoptée le 27 mai 1957. L’Etat de Vaud met une nouvelle tranche de 20 millions de francs en faveur des constructeurs. La commune de Montreux-Planches offrant à La SCHaM un terrain à Territet, celle-ci saisi l’occasion est créé 20 appartements appelés les Genêts.

La Société Coopérative Immobilière et Montreux (SOCIM) et la SCHaM construisent conjointement deux immeubles de 30 appartements chacun aux Ormes, derrières les bâtiments des Bouleaux à Clarens. Ceux-ci sont construits entre 1974 et 1975.

Enfin, dès 1963, les premières études débutent pour l’utilisation des terrains situés aux Taux. En raison de la configuration peu avantageuse des terrains avec des moyens d’accès difficiles, les études se prolongent jusqu’en 1968. La construction peut alors commencer. Cet immeuble, réalisé selon les dispositions de la loi fédérales, touche des subsides de la Confédération, de l’Etat de Vaud et de la Commune de Montreux (Montreux-Châtelard et Montreux-Planches ayant fusionnés en 1962). En raison des mesures prises en matière d’économies financières, la Confédération supprime sa subvention. 30 appartements sont finalement construits entre 1968 et 1969 aux Arolles.

Enfin, entre 1988 et 1989 la commune de Montreux met à disposition des terrains à Clarens pour la SCHaM. L’immeuble des Tamayas, entre la rue des Verges et la rue Marc-Dufour, est le dernier immeuble sous le contrôle des services cantonaux et communaux. Il compte en tout 42 appartements et 2 studios.

Au total 219 appartements ont pu être construits entre 1932 et 1989.
A l’occasion de son 50ème anniversaire, en 1983, la société a fait part de sa motivation à poursuivre son œuvre débutée en 1932.

Depuis 1989 la SCHaM n’a pas créé de nouveaux appartements mais s’est engagé à rénover et à rénover les immeubles de l’époque. Ainsi des ascenseurs ainsi que les tuyauteries, chauffage, sanitaires, salle de bains et cuisines ont été remplacés. Ces rénovations ont eu lieu sur 5 immeubles entre 1995 et 2011.

SOUCRCES : Journal édité à l’occasion du 50ème anniversaire de la Société Coopérative d’Habitation de Montreux (SHCaM), octobre 1983
Journal édité à l’occasion du 75ème anniversaire de la Société Coopérative d’Habitation de Montreux (SCHaM), juin 2007

Amicale fribourgeoise des Avants et environs

  • CH - Montreux--16
  • Collectivité
  • 1945 - 2013

Amicale fondée en 1945.
Présidents: Fernand Philipona (1945 - 1961), Gilbert Pilloud (1961 - 1987), Xavier Sansonnens (1987 - 2001), Armand Vuichard (2001 - 2013)
En août 1960, l'Amicale organise la première Bénichon aux Avants.

Nouvel Orchestre de Montreux

  • CH - Montreux--25
  • Collectivité
  • 1987-2001

" Nouvel Orchestre de Montreux (1987-2001)
(Ensemble Orchestral de la Riviera)

Choisir de s'appeler le Nouvel Orchestre de Montreux (NOM), c'est accepter le lourd héritage du prestigieux Orchestre du Kursaal, disparu depuis 1914. Lorsqu'il fonde cet orchestre de chambre en 1987, le chef hongrois Andras Farkas ne redoute pourtant pas la comparaison avec Ernest Ansermet: en plus de combler un vide auprès du public de la Riviera vaudoise, son orchestre de chambre est surtout le bienvenu pour les jeunes musiciens professionnels romands. C'est à la suite d'une demande du festival d'Honfleur qu'Andras Farkas décide de réunir un orchestre formé de musiciens libres de tout contrat. Constatant alors la difficulté pour ceux-ci de trouver un orchestre et encouragé par le succès des concerts d'Honfleur, il choisit de continuer l'aventure. Le premier concert a lieu le mardi 24 février 1988 dans la salle du Pavillon de Montreux. Le Rondo hongrois de Kodaly, le Concerto en ré de Haydn et la Symphonie en do de Mozart sont interprétés avec, notamment, Philippe Schiltknecht au violon solo.

De 1987 à 1994, l'orchestre dirigé par Andras Farkas se produit à Montreux et en Suisse romande, interprétant autant de la musique baroque que contemporaine. Il donne des concerts d'abonnement depuis 1988, au Pavillon de Montreux. Pourtant, s'il bénéficie du soutien de la municipalité de Montreux, d'un conseil de fondation et du public montreusien, le NOM rencontre des difficultés financières. En outre, le départ d'Andras Farkas en 1994 laisse l'orchestre sans chef attitré. Ce sont alors Mathias Aeschbach, Tibor Varga et Hervé Klopfenstein qui se succèdent à la tête de l'orchestre.

Rebaptisé Ensemble Orchestral de la Riviera (EOR) en 1994, l'institution se renouvelle en quasi totalité, du Conseil de fondation aux musiciens de l'orchestre. L'ensemble, qui n'a toujours pas de chef titulaire, décide de ne jouer qu'avec des chefs invités. Désireux de toucher toute une région et non plus seulement la ville de Montreux, l'Ensemble Orchestral de la Riviera cherche également à investir l'auditorium Stravinski. Pourtant louable, la volonté de régionaliser l'institution va au contraire la desservir: plus vraiment implanté à Montreux, ni véritablement impliqué dans les autres communes, l'orchestre perd son identité et, conséquemment, son financement. Après plusieurs tentatives pour relancer l'institution, la fondation de l'Ensemble Orchestral de la Riviera se voit mise en liquidation en 2001.

SOURCES: sites et références mentionnés; "Nouvel Orchestre à Montreux", 24 Heures 1988/02/21; "Du Nouvel Orchestre à l'Ensemble orchestral: nouveau concept, nouveau conseil de fondation pour une phalange montreusienne visant la Riviera", 24 Heures, 1994/10/01; Tétaz, Myriam, "L'Ensemble orchestral de la Riviera se présente au public montreusien", 24 Heures, 1994/12/05; Isler, Joëlle, "Faute de sous, l'Ensemble orchestral de la Riviera risque bien de passer à la trappe", 24 Heures, 1996/01/31; Favez, Jacqueline, "Le public notera l'Ensemble orchestral de la Riviera", 24 Heures, 1997/04/10.
[BCUL/MU/nmo/2013/08/20] "

Tiré de : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, Documentation vaudoise [en ligne], 20 août 2013, http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/composvd.php?Code=N&Num=7184 (consulté le 22 janvier 2014)

Société de l'Ancien Four de Clarens

  • CH - Montreux--26
  • Collectivité
  • 1738 -

Société créée au Moyen-Age lors de la construction du Four de Clarens. Elle défendait les intérêts des six familles bourgeoises de Clarens à l'origine de la construction : Rambert, Mayor, Cochard, Chessex, Mury et Puenzieux.
Source : CHANEY, Andrée, GONTHIER, Albert. L'histoire d'un village... Clarens. Association des intérêts de Clarens, 2001

Société anonyme de l'imprimerie Corbaz

  • CH - Montreux--27
  • Collectivité
  • 1899 - 2002

Charles [Corbaz (1873-1932), issu d'une famille d'imprimeur originaire du Mont-sur-Lausanne], fonde en 1899 l'imprimerie qui éditera le Messager de Montreux et le Journal suisse d'horlogerie. Georges (1901-1978) modernise l'entreprise, crée le Journal de Montreux. Jean-Paul (naissance 1934), reprend la direction générale en 1966. Il réalise en 1972 la fusion de son journal avec La Feuille d'Avis d'Aigle et le Courrier de Leysin pour fonder L'Est vaudois, aujourd'hui La Presse-Riviera-Chablais, après absorption de Riviera: Vevey-Montreux en 1993. Il vend le groupe à Edipresse en 2002.
Source : BERLINGER KONQUI, Marianne. Corbaz. Dictionnaire Historique Suisse. 2003. pp. 570-571

Fondation du Septembre musical Montreux-Vevey

  • CH - Montreux--30
  • Collectivité
  • 1946 -

Le Septembre musical est fondé en 1946 par M. Manuel Roth qui souhaite organiser une manifestation musicale sur la Riviera suite au séjour de quelques musiciens célèbres dans la région (Igor Stravinski, Maurice Ravel). M. Manuel Roth sera directeur du festival jusqu'en 1967. Il sera succédé par M. René Klopfenstein (de 1968 à 1983), M. Yves Petit de Voize (de 1984 à 1995), M. Christian Chorier (de 1996 à 2001), M. Karl Anton Rickenbacher (de 2002 à 2004), M. Tobias Richter qui depuis 2005 occupe le poste de directeur du festival.
Le festival se passe pendant trois semaines au mois de septembre et a lieu dans différentes salles de Montreux et Vevey.

Montreux - Village de la Rouvenaz

  • CH - Montreux--31
  • Collectivité
  • 1872 - 1930

Fraction de commune de la Commune du Châtelard, créée en 1872 par Décret du Grand Conseil. Dissolution en 1930, à cause de l'imposition de plus en plus importante des propriétaires (ces derniers formant l'assemblée générale du village) et le coût de plus en plus onéreux de l'éclairage public et du ramassage des balayures (principes charges de la fraction de Commune). Proposition de dissolution dès 1918; en 1919, les village de la Commune des Planches avaient remis le service des balayures à l'administration communale. A cette date, les villages du Châtelard pensent en faire autant. Toutefois, la Municipalité du Châtelard répond que tant que les villages continueront à prélever des impôts, elle ne reprendra pas cette charge.
Finalement, la situation se détend et en 1929, l'administration communale et villageoise accepte la dissolution.

Montreux - Village de Vernex

  • CH - Montreux--35
  • Collectivité
  • Probablement 15ème siècle - ce jour

Il est probable que les premiers à s'installer dans la région qui allait devenir Vernex arrivèrent au XVe siècle. Sûrement attirés par un cadre idyllique et l'accès facile à l'eau. Des familles s'y installèrent, peu à peu, avant 1536 (l'arrivée des Bernois), si bien qu'ils furent assez pour former un village qui devint l'une des cinq grands villages constituants la Baronnie du Châtelard. Les premières bâtisses se dessinent dans le paysage, rassemblant paysans et vignerons. Avant l'essor de l'hôtellerie, Vernex ressemblait donc aux autres bourgades du Chablais, dont l'activité principale était commune : le vignoble.
La religion prépondérante était le Protestantisme.
Vernex tenait sa renommée ainsi que son droit d'exister en tant que fraction de commune, de ses eaux Alcalines. À cette époque, l'eau avait une place importante dans les préoccupations des villages. À la lecture des procès-verbaux (datant de 1746), on voit que les habitants avaient une attention toute particulière pour leurs deux fontaines. Car même si l’eau n’est pas rare (nous sommes au bord du lac), celle de Vernex est précieuse.
Le siècle des Lumière va engendrer un essor tant au niveau des travaux de routes que de la circulation. Cette circulation va se propager dans le hameau, Vernex se voyant directement touché par ces évènements. En effet, c'est le début des constructions de bâtisses sur le bord de la Grande Rue.
Dans le dictionnaire géographique de la suisse, il est mentionné qu'en 1910 Vernex était le quartier de l'agglomération de Montreux, comptant 1871 habitants et 149 foyers.
(Source « Autrefois Montreux s’appelait Vernex », pp. 6-9)

Montreux - commune

  • CH - Montreux--44
  • Collectivité
  • 1962 - nos jours

La commune de Montreux est née en 1962 de la fusion des communes du Châtelard et des Planches

Familles bourgeoises de Brent

  • CH - Montreux--46
  • Collectivité
  • 1486 - nos jours

L’histoire orale fait remonter le nom de Brent au temps des celtes, « bran » ayant alors la signification de chef. On peut en déduire, qu’au haut Moyen Âge, le village de Brent abritait le chef de la communauté du Châtelard. Cette hypothèse est corroborée par la présence, à Brent, d’un châtelard, sorte de rempart fortifié qui offrait refuge à la population en cas de menace.
Au Haut Moyen Âge, les villages des hauts du territoire du Châtelard tenaient les premiers rôles. L’aval du territoire n’était pas du tout colonisé, Brent Chailly et dans une moindre mesure, Chernex, étaient parmi les villages les plus en vue.
Avec la pacification de la région, l’épicentre de la communauté va lentement « descendre », à partir du XVème siècle, et Brent sera progressivement marginalisé. En premier lieu, avec l’édification, par Jean de Gingins, du château du Châtelard, à Tavel qui remplacera la cachette ancestrale de Brent et offrira refuge en cas d’attaque. Mais également, en deuxième lieu, avec le règlement dont la communauté du Châtelard se dote en 1496 : celui-ci codifie le fonctionnement de la communauté et l’élection du chef, qui ne sera plus dorénavant toujours originaire de Brent.
Brent fera bientôt à nouveau office d’épicentre de la communauté, du moins du point de vue commercial. En effet, en 1486, le duc de Savoie octroie au village un droit de foire. Cet acte est un véritable privilège, tant il est rare. On peut s’essayer à plusieurs explications sur les raisons de l’octroi de ce privilège : compensations pour les changements récents à la réparation d’une injustice suite à une affaire de peaux de moutons, en passant par la simple demande des gens de Brent.
Même si le rassemblement n’a pas lieu de manière très régulière avant le XVIIème siècle, la foire va redonner une notoriété régionale à Brent.
Autre particularité du village de Brent, la présence sur son territoire d’une chapelle, deuxième lieu de culte dans la paroisse de Montreux. Les raisons de l’édification de ce bâtiment ainsi que l’établissement d’un deuxième culte dans la paroisse ne sont pas connues à ce jour.
En 1887, l’assemblée des propriétaires du four de Brent arrête un règlement : le règlement l’association du four de Brent. Dans un premier temps, il s’agissait de créer une société, mais sur conseil du préfet, les bourgeois de Brent ont opté pour l’association et l’inscription au registre du commerce. A partir de 1888, le four de Brent est géré par une association à la tête de laquelle se trouve un régisseur-caissier. Brent se distingue donc des autres villages de la paroisse de Montreux où les administrations de villages (fractions) sont gérées par une assemblée à la tête de laquelle se trouve un gouverneur et qui prélèvent des impôts. Le règlement stipule à son article 13 qu’en cas de dissolution de l’association, ses biens doivent aller au village de Brent. Mais il semblerait qu’il ne faut pas comprendre par là qu’il existe une administration de village en sus de l’association des propriétaires du four. Quant à ses revenus, détaillés à l’article 11, ils proviennent exclusivement de la location du four et des intérêts de capitaux placés.
Toujours dans ce règlement de 1888 il est fait mention des familles bourgeoises de Brent qui sont les suivantes : Borcard, Burdet, Chevalley, Cuenet, Dufour, Masson, Besson, Mury, Cochard, Dériard et Ducret.

Caux-Palace

  • CH - Montreux--48
  • Collectivité
  • 1900-1940

Durant la Belle Epoque la région montreusienne a connu un essor touristique fulgurant.
De très nombreux établissements hôteliers ont été modernisés, agrandis ou construits.

Caux, station d’altitude en dessus de Montreux avait alors déjà son Grand Hôtel. Ce dernier comptait parmi ses hôtes aussi célèbres que fortunés, Sissi l’Impératrice.
Cinq ans après l’ouverture de cet établissement, Ami Chessex, également propriétaire du Grand Hôtel de Territet, décida de construire sur les terrains qu’il possédait à Caux, un Palace !
Le Caux-Palace fût alors construit en 26 mois seulement. Il se voulait être le Palace de tous les records. Inauguré le 7 juillet 1902, le Caux-Palace avait plus d’un atout dans sa poche. Son emplacement géographique et sa promenade de plus de 400 mètres lui offraient une vue exceptionnelle, ses éléments architecturaux faits de tourelles le démarquaient notoirement, le luxe et le confort qu’il offrait à sa clientèle étaient sans égale !
Dès son ouverture l’établissement se révéla très rentable.
Toutefois, la Première Guerre Mondiale vint mettre un terme à cette époque fastueuse. L’ère du tourisme de luxe toucha à sa fin. Les hôtels se vidèrent et le Caux-Palace en fit partie. L’établissement fût même fermé durant cinq années. Par la suite, les dettes s’accumulèrent et les directeurs se succédèrent. En 1937, le Caux-Palace prit le nom de l’Hôtel Esplanade mais dû à nouveau fermer ses portes en tant qu’hôtel dès les premiers jours de la Seconde Guerre Mondiale. En 1944, durant la Seconde Guerre Mondiale, il fût rouvert par les autorités suisses pour y héberger des réfugiés juifs de Hongrie ainsi que des aviateurs anglais et américains évadés de camps de prisonniers du nord de l’Italie.

En 1946, Initiatives et Changement, connu à l’époque comme Réarmement Moral, acheta le bâtiment pour en faire son principal centre de rencontres en Europe. Dès l’été de cette même année, trois mille personnes séjournèrent à Caux. Des dortoirs furent installés et une partie des participants hébergés dans les autres hôtels désaffectés de Caux.
Entre 1946 et 1947, de nombreux travaux furent réalisés dans le Caux-Palace pour l’adapter à sa nouvelle vocation : transformation de la salle de bal en théâtre, nouveau hall d’accueil plus spacieux. Au printemps 1947, la Fondation de Caux, devant augmenter sa capacité d’accueil, acheta le Grand-Hôtel et l’hôtel Maria, puis en 1949 l’hôtel Alpina et divers chalets.
Au cours des 50 années suivantes, le Palace ne connût guère d’autres modifications.
C’est avec l’arrivée de SHMS (Swiss Hotel Management School) comme locataire dès 1995 que la Fondation de Caux put à nouveau rénover le bâtiment grâce au cofinancement de deux partenaires (L'école Swiss Hotel Management School (SHMS).
La rénovation la plus intéressante du point de vue du patrimoine fût la rénovation de la grande salle et de certaines pièces à valeur historiques en 2007 et 2008, avec l’aide de la Fondation Pro.
L’histoire du Caux-Palace peut être racontée et étudiée grâce aux très nombreuses sources originales et exceptionnelles de l’établissement et des différents propriétaires.

Montreux - Cercle

  • CH - Montreuxx--57
  • Collectivité
  • 1000 - 1961

La Commune de Montreux est née d’une fusion, en 1962, entre les communes des Planches et du Châtelard. L’appellation « Montreux » était néanmoins déjà une réalité avant cette date. C’était, dans un premier temps, le nom de la paroisse qui regroupait dès le XIème siècle les habitants de Veytaux, des Planches et du Châtelard. Mais c’était également, dès le milieu du XIXème siècle, l’appellation utilisée par la région pour promouvoir l’essor touristique et économique. En fait, jusqu’à 1962, « Montreux » repose sur un organe commun aux trois communes qui composent la paroisse : le Cercle.

Association Suisse des Sous-Officiers (ASSO), section de Montreux

  • CH - Montreux--61
  • Collectivité
  • 1871-1996

La section des Sous-Officiers de Montreux s'est constituée en novembre 1871 afin de maintenir, même au civil, les liens tissés entre les sous-officiers lors de la mobilisation de 1870-1871. Dès lors, la section travailla à trouver une ligne de tir, à Sonzier, puis Chailly, puis enfin Villeneuve et à organiser des conférences.
En 1877, la section cherche des fonds pour s'offrir un étendard.
En 1921, à la sortie de la guerre, des festivités de trois jours marquaient le 50ème anniversaire de la section.
En 1971, la section organise son 100ème anniversaire, en collaboration avec la Société des Armes de Guerre de Montreux, fondée en 1870-
Enfin, en 1996, le 125ème anniversaire de la section est la dernière célébration de la section qui se dissout à la suite des festivités.

Fondation Addiction, action communautaire, travail social (AACTS)

  • CH - Montreux--62
  • Collectivité

La Fondation AACTS (Addiction, Action Communautaire, Travail Social) a été créée le 21 mai 2012 et fait suite à la dissolution de l’Association ACT (Action Communautaire et Toxicomanie). L'association ACT avait repris plus tôt les activités de Le Clodo.

Châtelard School - Les Avants

  • CH - Montreux--65
  • Collectivité
  • 1929 - 1989

Ouverte en 1927 près du Château du Châtelard par Mlle Dorothy Braginton, la Châtelard School est une pensionnat pour jeunes-filles, majoritairement britanniques. Le premier bâtiment devenant rapidement trop petit, l'école déménage à Chamby, à l'Hôtel des Narcisses, puis, en 1937, au Grand Hôtel des Avants.
Pendant la guerre, l'école a été transférée au Pays de Galles, pour rouvrir dans les années 1950. En 1977, après la chute de la livre anglaise, l'établissement est racheté par M. Robert Eckert qui tient l'institution jusqu'en 1989.
En 1989, le bâtiment est vendu à un promoteur qui souhaite en faire des appartements. Ce projet ne verra jamais le jour, et, en 1992, le bâtiment est réaffecté à un nouvel internat: Le Châtelard Academy.

Théâtre Montreux Riviera (TMR)

  • CH - Montreux--66
  • Collectivité
  • 1952 -

En 1975, le Centre dramatique Chablais-Riviera (CDCR) naît de la rencontre d'un lieu, le Théâtre du Vieux-Quartier (TVQ) à Montreux et de trois personnes.
Co-fondateur de la salle avec des amis passionnés comme lui, Jean-Pierre Duchoud s'échine alors depuis 1952 pour y présenter des spectacles. En 1976, au cours d'un stage d'art dramatique, il sympathise avec deux représentants d’une troupe « concurrente » voisine, Annie Godel et Jean-Philippe Weiss, des Tréteaux du Château de La Tour-de-Peilz.

Bientôt émerge l’idée d’une troupe professionnelle de théâtre décentralisée (la première à s’implanter hors de Lausanne !): c'est la naissance du Centre Dramatique Chablais-Riviera.

Dès la première saison (1976-1977), les productions du CDCR côtoient des spectacles parisiens qui tournent dans les théâtres et salles de la Riviera.

En 1992, Jean-Pierre Duchoud remet les rênes du CDCR à Jean-Philippe Weiss. Sous sa direction, la troupe recevra plusieurs récompenses prestigieuses.

En 2002, c'est la naissance de l'appellation Thêâtre Montreux-Riviera et la disparition des entités précédentes, le CDCR et le Théâtre du Vieux-Quartier.

<i> Historique inspiré de www.theatre-tmr.ch </i>

Fondation du Festival de Jazz de Montreux

  • CH - Montreux--72
  • Collectivité
  • 1967-

Le Montreux Jazz Festival a été créé en 1967 sous l'égide de l'Office du Tourisme de Montreux (OTM) par Claude Nobs, René Langel et Géo Voumard, dans l'idée de de diversifier l'offre touristique de Montreux. Cette première édition dure trois jours et attire 1500 spectateurs. Durant ces trois jours, douze orchestres européens se succèdent sur scène et une star américaine clôture la manifestation. La durée de la manifestation grandit au fil des années pour se fixer finalement à deux semaines de concerts en été.
Jusqu'en 1971 les concerts ont lieu dans l'ancien Casino de Montreux. Le 4 décembre 1971 le bâtiment est détruit par un incendie lors du concert de Frank Zappa organisé par Claude Nobs dans le cadre de ses activités auprès de l'Office du Tourisme. Dès l'année suivante, le festival prend ses quartiers dans le nouveau Casino et ce jusqu'en 1993. Il déménage alors et se déplace au Centre des Congrès rénové, dans les deux nouvelles salles: l'Auditorium Stravinski et le Miles Davis Hall (Le Floc'h, p.107).
Les années 1990 amènent d'autres nouveautés: dès 1991, les concerts sont enregistrés en HD; de 1991 à 1993 Quincy Jones devient coproducteur du Montreux Jazz Festival (Le Floc'h, p. 104); la Fondation du Festival de Jazz de Montreux est créée le 19 janvier 1996, ce qui met un terme à la participation de l'Office du Tourisme de Montreux dans l'organisation du Montreux Jazz Festival.
Au décès de Claude Nobs, en 2013, Mathieu Jaton, alors secrétaire général, devient directeur du Montreux Jazz Festival.
En 2016, la Fondation du Festival de Jazz de Montreux interagit avec les 3 raisons sociales suivantes:
a) la Montreux Jazz Artists Foundation (anciennement Fondation 2 (2007-2015), créée en 2007. Cette fondation d'utilité publique a pour mission d'encourager la formation et la relève.
b) la Claude Nobs Foundation, créée en 2014. Cette fondation a pour mission de préserver et valoriser les enregistrements audiovisuels du Montreux Jazz Festival.
c) la S.A. Montreux Jazz International. Cette société s'occupe des Montreux Jazz Cafés et de leur exploitation.

Montreux Natation

  • CH - Montreux--78
  • Collectivité
  • 1944 -

Le 1er février 1944, création du Montreux-Natation. Les activités du club sont principalement pratiquées dans le lac aux Bains de Clarens.
En 1949, le club organise le 1er Championnat Suisse de water-polo de 2ème ligue.
En 1953, 1ère Traversée de Montreux, une compétition populaire de natation dans le lac.
En 1959, le Montreux-Natation traverse une crise interne proche la dissolution.
En 1977, l’ouverture de la piscine de la Maladaire permet au Montreux-Natation de pratiquer ses activités durant l’entier de l’année en eau chauffée dans une piscine couverte.
En 1979, création de la section de natation synchronisée.
En 1979, tournoi des 5 nations de natation.
En 2003, 1ère Traversée de la baye de Montreux, course populaire entre le Perrier et le ponton de la place du marché.

Source (http://www.montreux-natation.ch/uploads/pdf/le-club/Historiques.pdf)

Montreux - Service des affaires culturelles

  • CH - Montreux--80
  • Collectivité
  • 1993-2003

Le service des affaires culturelles a été créé le 1er janvier 1993 et a donné naissance en janvier 2004 à la Direction Économie, Culture et Tourisme.

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