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Personnes, familles, organisations

Yverdon-les-Bains - Galerie de l'Hôtel de ville (service des expositions)

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1980 - 2013

1980: entrée en fonction de Bernadette Pilloud comme responsable; sous sa responsabilité, les salles du rez-de-chaussée de l'Hôtel de Ville deviennent un lieu d'exposition pérenne. B. Pilloud réalise sa première exposition sur Marguerite Künzi (programmée par A. Schauenberg). Le lieu ne s'appelle alors pas encore Galerie de l'Hôtel de ville. Le Service des Expositions prend une commission de 30% sur la vente des oeuvres.
1980: constitution du F.A.V. (Fonds d’art visuel), collection d’art de la Ville d’Yverdon-les-Bains.
1983: création de la Cartothèque des artistes de Suisse romande, centre de documentation constitué de dossiers d'artistes suisses ou étrangers travaillant en Suisse romande.
1999: mise en place d'une commission d’achat d’œuvres, chargée d'assurer le développement actif du F.A.V.
1999: accueil d'"Espace d'une Sculpture" à Yverdon, sur la place des Droits de l'Homme.
2005: mise sur pied des dossiers "Visiteur en herbe" destinés aux enfants.
2007: mise sur pied des Intermèdes Musicaux, avec la collaboration de Christian Delafontaine
2007: suite à sa rénovation, la Salle des expositions de l'Hôtel de Ville d'Yverdon-les-Bains fait place à la Galerie de l'Hôtel de Ville. Création du logo par Marie-Claude Iseli.
2010: la Cartothèque des artistes de Suisse romande reçoit une nouvelle appellation: art.suisse romande.
2012: dernière exposition organisée par Bernadette Pilloud, "Passages".
2013: l'ex Galerie de l'Hôtel de Ville est rebaptisée CACY (Centre d'Art Contemporain d'Yverdon-les-Bains) et placée sous la direction de Karine Tissot.

La Région SA

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 2006 - à nos jours

La société d'édition La Région SA édite le journal La Région dès le 8 mars 2006. Le prépresse est assuré par l'Imprimerie Sprint à Yverdon-les-Bains et l'impression par ediprim à Bienne (La Région du 30 mars 2006) . Dès 2008, La Région SA édite le bihebdomadaire (lundi et mercredi) et La Région Nord vaudois Hebdo SA (participation de la Région SA, Société NE de presse et Edipresse) édite le tous-ménages du vendredi La Région Nord vaudois Hebdo.

Syndicat d'améliorations foncières de Sermuz

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1988-2012

Le Syndicat d’améliorations foncières de Sermuz a été créé en janvier 1988 dans le but de procéder au remaniement parcellaire et à l’équipement en ouvrages collectifs de génie rural (chemins et collecteurs) du territoire de Sermuz (commune de Gressy). L'entité a été dissoute en juin 2012.
Le syndicat est une association de propriétaires de fonds composée de l’assemblée générale des propriétaires, d’un bureau de l’assemblée générale (ou comité composé d’un président, d’un secrétaire et d’un caissier) et d’une commission de classification, composée de 3 membres et d’un technicien ingénieur-géomètre. Son siège est à Gressy.
Sept propriétaires de fonds, dont la commune de Gressy, sont concernés par le remaniement parcellaire.

Yverdon-les-Bains - Secrétariat général

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité

Le Secrétariat général a porté le nom de Greffe jusqu'en 2008.
Le poste de secrétaire communal (clerc de ville) existe depuis l’année 1394. Il reprend des tâches effectuées jusque-là par le syndic.
Les comptes de l’année 1892 mentionnent un secrétaire, un sous-secrétaire, un boursier et un huissier. Le secrétaire et le boursier gagnaient exactement le double du salaire du sous-secrétaire et de l’huissier (2400.- contre 1200.-). La ville paie par ailleurs un logement pour le secrétaire et un bureau pour le boursier (rapport de gestion).
1919 : Le rapport de gestion fait état d’un poste de secrétaire-comptable en plus de celui de boursier communal.
1929 : Le secrétaire-comptable devient sous-secrétaire, tandis que le sous-secrétaire, qui était également en charge de la police des étrangers, devient préposé à la police des étrangers et au contrôle des habitants.
Depuis 1930, les rapports de gestion mentionnent le nombre de préavis traités et/ou déposés.
1952 : le rapport de gestion évoque une réorganisation du greffe qui devrait intervenir en 1953. Le rapport de 1953 n’en dit toutefois rien.
1965 : Le rapport de gestion mentionne que le greffe compte cette année-là un secrétaire municipal, un sous-secrétaire, une secrétaire-téléphoniste et un apprenti d’administration.
1968 : Le rapport de gestion mentionne, parmi les tâches du greffe, la préparation des réunions mensuelles des chefs de service de la commune, organisation et secrétariat des séances des Conseils d’administration et des assemblées générales des sociétés Gyrobus SA et Cité des Bains SA.
Années 1970 : La délivrance des actes de mœurs et des actes d’origine est mentionnée à plusieurs reprises comme tâche du greffe (rapport de gestion).

En 2008, le Greffe devient Secrétariat général. Le terme « greffe » subsiste toutefois, car c’est ainsi qu’il est désigné dans la législation. Progressivement, le Greffe devient une des filières du Secrétariat général, à côté des Archives, de la Naturalisation et de la Communication, etc.

Urbaplan

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1966-

bureau d'urbanistes de A. Gramm et J. Barbier

Amis du Musée d'Yverdon

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 2001 - à nos jours

Fondée en juin 2001 en parallèle à la Fondation du Musée d'Yverdon et région qui devient l'autorité de tutelle de l'institution. L'AMY remplace la Société du Musée et Vieil Yverdon qui gérait le musée jusque là.

Mercier (Julien), architecte

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Personne
  • 1912-1999

Julien Charles Alfred Mercier, fils de Charles Mercier pasteur, originaire de Coppet, est né à Lausanne le 27 décembre 1912. En 1936, il est diplômé du Technicum de Bienne. En 1936, il effectue un stage chez Le Corbusier à Paris. Celui-ci n’influence guère la conception des bâtiments qu’il dessine: « Son architecture était trop extraordinaire pour que je l’applique » déclare Mercier en 1987. Le 1er février 1947, il ouvre son bureau d’architecte à l'Avenue des 4-Marronniers 16 à Yverdon, puis en 1948 au Quai de la Thièle 16.
Il réalise ses premiers projets d’architecture dans le Nord vaudois, en particulier à Yverdon et Sainte-Croix. Dès le début et conformément à son engagement personnel, il se consacre, en collaboration avec des sociétés coopératives, à des projets sociaux comme la création de logements à prix ou loyers modérés destinés aux familles à revenus modestes. À son actif, au cours de ses 50 ans d’activité, on dénombre près de mille logements, principalement à Yverdon dans les quartiers Prés-du-Lac, rues de Montagny et du Général-Guisan, et Coin-de-Terre, mais également à Sainte-Croix, Payerne, Morges et Lucens.
Progressivement, son champ d’activité s’élargit, couvrant l'ensemble du territoire cantonal, notamment à Gryon et dans la région d’Ollon où il réalise plusieurs villas et chalets. Son travail s'étend aussi aux cantons de Neuchâtel et de Fribourg.
La typologie des bâtiments qu'il construit est très large. Son travail varie entre édifices industriels, commerciaux et de services, mais également des établissements médico-sociaux, comme des centres de réinsertion pour alcooliques (La Licorne et L'Escale à Lausanne), et des établissements scolaires, comme le Collège Léon Michaud à Yverdon dont il a remporté le concours en 1965. Selon lui, l'œuvre de sa vie reste la Chapelle des Tuileries-de-Grandson qu'il supervise entre 1963 et 1968.
Le 4 juin 1987, Louis Cruchet, son associé de toujours, décède à l'âge de 59 ans, ce qui semble laisser un vide à Mercier qui l'avait engagé le 1er janvier 1948 comme apprenti. La carrière de Mercier s’achève en 1990 par un projet social à La Côte-aux-Fées, le foyer-atelier des Bolles du Temple. Les principaux dossiers sur lesquels il travaille durant la période 1989-1992 sont des concours d’architecte auxquels il participe juste pour le plaisir, bien conscient qu'il ne les gagnera pas, n'étant, selon ses propres dires, pas assez au fait des courants architecturaux modernes.
Parallèlement à ses activités professionnelles, il s’intéresse à la vie politique de sa ville. Approché par le Parti socialiste, il est brillamment élu en 1949 et passe 36 ans sur les bancs du Conseil communal dont il est vice-président en 1955 puis président en 1957. Il siège également au Grand Conseil vaudois de 1955 à 1966.
Il décède le 30 mars 1999.

Gressy - Commune

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • sans date - 30 juin 2011

1er juillet 2011: fusion de la commune de Gressy avec celle d'Yverdon-les-Bains

Yverdon-les-Bains - Affaires culturelles

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1974 - à nos jours

1974: création d'un secrétariat aux Affaires culturelles, engagement d'une responsable au 1er septembre 1974.

Edipresse

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité

Rohrer (Otto)

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Personne

Zonta Club d'Yverdon-les-Bains

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • Dès 1990

Histoire administrative
Le Zonta-Club d'Yverdon-les-Bains est un club service féminin rattaché au Zonta International. Les démarches en vue de la création du club yverdonnois débutent en février 1990 et l'assemblée générale constitutive a lieu le 13 septembre de la même année. En octobre 1991, le club reçoit la charte, événement qui marque sa fondation officielle et son intégration dans le Zonta International.
Le club yverdonnois appartient au district 30 (préciser les régions qui en font partie).
La Suisse est divisée entre deux AREA (Suisse alémanique et Liechtenstein, Suisse romande et italienne). Chaque AREA est dirigée par une gouverneur, fonction assumée par plusieurs membres yverdonnoises. Pierrette Roulet-Grin a dirigé l'AREA à la fin des années 90 (à préciser).
Des conférences de district ont lieu tous les deux ans, en alternance avec les conventions qui réunissent tous les clubs du Zonta International.
Les archives du Zonta International Union Suisse, du groupe Intercity, des districts et de nombreux clubs sont déposées aux Archives Gösteli (https://www.gosteli-foundation.ch/fr/archives/archives-dorganisations).

Imprimerie des Remparts SA

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1934-1985 ?

L'Imprimerie des Remparts SA est fondée en 1934 par Pierre Rigo (1907-1991), jeune typographe employé de l'Imprimerie Cornaz, qui renomme l'Imprimerie des Arts graphiques de F. Chuard, alors en faillite. La société édite l'Yverdon-revue de 1935 à 1973, année de la reprise du titre par la Société anonyme du Journal d'Yverdon. Le titre sera encore imprimé sur les presses de l'Imprimerie des Remparts jusqu'en 1985.

Yverdon-les-Bains - Service de l'urbanisme et des bâtiments

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1990 - 2017

1990 au 31 décembre 2017: service urbanisme et bâtiments (URBAT).
Au 1er janvier 2018, le service URBAT est scindé en 2 services (URB et BAT) avec un pôle administratif commun.

Comité de gérance de la fondation Petitmaître

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1860 - à nos jours

En 1859, François-Frédéric Petitmaître lègue par testament à la ville d'Yverdon un capital de CHF 150'000.- (vignes, capitaux etc.)
Pour la gestion de ce legs (biens et capitaux), la ville nomme un comité des fondations Petitmaître, aujourd'hui comité de gérance. A la mort de sa descendante, Rosine Petitmaître, qui survient en 1876, les fonds légués sont capitalisés durant 60 ans. Dès 1936, une partie des revenus et intérêts du legs devait être redistribuée par le comité de gérance en vue de la création d'une maison des orphelins et à une caisse de secours destinée aux descendants de la famille.
Le comité de gérance est composé de 5 membres dont un membre de la municipalité et un représentant de la famille. Le comité est nommé par la municipalité, qui est également en charge de nommer le conseil de fondation Petitmaître-maisons d'accueil (anciennement maison des orphelins).
La maison des orphelins est finalement créée en 1957, année où elle devient une fondation. De 1936 à 1959 (achat de la maison rue St Georges), les fonds sont versés sur un compte de construction.

1860: le conseil communal est consulté sur l'acceptation du legs
1936: constitution du comité de la Caisse de secours Petitmaître
1958: vente des vignes, qui faisaient partie du legs
1961: le conseil communal autorise le comité de gérance à acquérir des immeubles à Grandson
1964: acquisition des immeubles de Grandson et de terrains à Valeyres-sous-Montagny, qui viennent s'ajouter à l'immeuble en Condémines déjà propriété de la ville. Revente des terrains en 1984
La complexité de la structure des Fondations Petitmaître a créé un flottement au niveau des appellations : Fondation Petitmaître par exemple désigne autant le comité de gérance que la Maison des orphelins. Elle a aussi parfois été à l’origine d’une confusion des rôles entre les deux entités.

Sans producteur

  • Sans producteur
  • Collectivité
  • ... - nos jours

Nouvel Orchestre de Montreux

" Nouvel Orchestre de Montreux (1987-2001)
(Ensemble Orchestral de la Riviera)
Choisir de s'appeler le Nouvel Orchestre de Montreux (NOM), c'est accepter le lourd héritage du prestigieux Orchestre du Kursaal, disparu depuis 1914. Lorsqu'il fonde cet orchestre de chambre en 1987, le chef hongrois Andras Farkas ne redoute pourtant pas la comparaison avec Ernest Ansermet: en plus de combler un vide auprès du public de la Riviera vaudoise, son orchestre de chambre est surtout le bienvenu pour les jeunes musiciens professionnels romands. C'est à la suite d'une demande du festival d'Honfleur qu'Andras Farkas décide de réunir un orchestre formé de musiciens libres de tout contrat. Constatant alors la difficulté pour ceux-ci de trouver un orchestre et encouragé par le succès des concerts d'Honfleur, il choisit de continuer l'aventure. Le premier concert a lieu le mardi 24 février 1988 dans la salle du Pavillon de Montreux. Le Rondo hongrois de Kodaly, le Concerto en ré de Haydn et la Symphonie en do de Mozart sont interprétés avec, notamment, Philippe Schiltknecht au violon solo.
De 1987 à 1994, l'orchestre dirigé par Andras Farkas se produit à Montreux et en Suisse romande, interprétant autant de la musique baroque que contemporaine. Il donne des concerts d'abonnement depuis 1988, au Pavillon de Montreux. Pourtant, s'il bénéficie du soutien de la municipalité de Montreux, d'un conseil de fondation et du public montreusien, le NOM rencontre des difficultés financières. En outre, le départ d'Andras Farkas en 1994 laisse l'orchestre sans chef attitré. Ce sont alors Mathias Aeschbach, Tibor Varga et Hervé Klopfenstein qui se succèdent à la tête de l'orchestre.
Rebaptisé Ensemble Orchestral de la Riviera (EOR) en 1994, l'institution se renouvelle en quasi totalité, du Conseil de fondation aux musiciens de l'orchestre. L'ensemble, qui n'a toujours pas de chef titulaire, décide de ne jouer qu'avec des chefs invités. Désireux de toucher toute une région et non plus seulement la ville de Montreux, l'Ensemble Orchestral de la Riviera cherche également à investir l'auditorium Stravinski. Pourtant louable, la volonté de régionaliser l'institution va au contraire la desservir: plus vraiment implanté à Montreux, ni véritablement impliqué dans les autres communes, l'orchestre perd son identité et, conséquemment, son financement. Après plusieurs tentatives pour relancer l'institution, la fondation de l'Ensemble Orchestral de la Riviera se voit mise en liquidation en 2001.
SOURCES: sites et références mentionnés; "Nouvel Orchestre à Montreux", 24 Heures 1988/02/21; "Du Nouvel Orchestre à l'Ensemble orchestral: nouveau concept, nouveau conseil de fondation pour une phalange montreusienne visant la Riviera", 24 Heures, 1994/10/01; Tétaz, Myriam, "L'Ensemble orchestral de la Riviera se présente au public montreusien", 24 Heures, 1994/12/05; Isler, Joëlle, "Faute de sous, l'Ensemble orchestral de la Riviera risque bien de passer à la trappe", 24 Heures, 1996/01/31; Favez, Jacqueline, "Le public notera l'Ensemble orchestral de la Riviera", 24 Heures, 1997/04/10.
[BCUL/MU/nmo/2013/08/20] "
Tiré de : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, Documentation vaudoise [en ligne], 20 août 2013, http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/composvd.php?Code=N&Num=7184 (consulté le 22 janvier 2014)

Théâtre Montreux Riviera (TMR)

En 1975, le Centre dramatique Chablais-Riviera (CDCR) naît de la rencontre d'un lieu, le Théâtre du Vieux-Quartier (TVQ) à Montreux et de trois personnes.
Co-fondateur de la salle avec des amis passionnés comme lui, Jean-Pierre Duchoud s'échine alors depuis 1952 pour y présenter des spectacles. En 1976, au cours d'un stage d'art dramatique, il sympathise avec deux représentants d’une troupe « concurrente » voisine, Annie Godel et Jean-Philippe Weiss, des Tréteaux du Château de La Tour-de-Peilz.
Bientôt émerge l’idée d’une troupe professionnelle de théâtre décentralisée (la première à s’implanter hors de Lausanne !): c'est la naissance du Centre Dramatique Chablais-Riviera.
Dès la première saison (1976-1977), les productions du CDCR côtoient des spectacles parisiens qui tournent dans les théâtres et salles de la Riviera.
En 1992, Jean-Pierre Duchoud remet les rênes du CDCR à Jean-Philippe Weiss. Sous sa direction, la troupe recevra plusieurs récompenses prestigieuses.
En 2002, c'est la naissance de l'appellation Thêâtre Montreux-Riviera et la disparition des entités précédentes, le CDCR et le Théâtre du Vieux-Quartier.
<i> Historique inspiré de www.theatre-tmr.ch </i>

Familles Puenzieux - Borcard - Cochard

Établies au Châtelard depuis le XVème siècle au moins, les Puenzieux de Clarens, les Borcard de Pertit et les Cochard de Chernex et Tavel sont des familles influentes du Châtelard où elles ont exercé des fonctions publiques

Montreux - Village de Chernex

Le plus vieux document du fonds, daté de 1496, est une reconnaissance de titre classée sous E1, mais dont le contenu est encore à identifier. Pour le reste, les documents attestant de l’activité de la métralie de Chernex débutent aux environs de 1650.
Il est étonnant de constater le nombre de documents attestant de transactions entre particuliers, documents qu’il est également surprenant de rencontrer dans un fonds de village dépourvu d’instance juridique. L’explication la plus probable à l’existence de ces documents (OA et OB) serait qu’une des fonctions de la Cour du Château du Châtelard ait été exercée par un ressortissant de Chernex, voire par une famille de Chernex, qui, au fil des générations, est partie avec des doubles des actes. Mais cette assertion reste à vérifier.
Pour ce qui est des procès-verbaux des assemblées, les registres contenus dans le fonds débutent en 1720 et continuent jusqu’en 1941, avec une béance inexpliquée de 100 ans entre 1814 et 1915 : les registres ont disparu. En revanche, la date de 1941 a une explication puisque c’est à cette période que l’Etat de Vaud a pris acte de la décision de Chernex de ne plus prélever d’impôts. Ceci met un terme à l’existence de la fraction de commune de Chernex et a pour conséquence la fin des archives : les registres de procès-verbaux, les copies de lettres et les documents financiers s’interrompent au tournant de l’année 1942. Dès lors, l’administration du village fonctionne de manière différente et les pièces ne seront plus versées au même fonds d’archives.
La métralie de Chernex est reconnue par le règlement de la Communauté du Châtelard de 1792 comme étant une grande métralie. Toutefois, son assemblée siège parfois avec les ressortissants de Sonzier, comme cela semble être le cas particulièrement dans le registre A2. De même, Chernex et Sonzier se rassemblent pour ce qui concerne les questions d’école puisque les deux villages font partie de la même régence. D’ailleurs, les litiges avec les régents successifs prennent une place importante dans l’ensemble du fonds (voir section P). Et si les écoles sont un des domaines de compétences des fractions de communes, on rappellera ici que, par ailleurs, les villages géraient également la distribution des eaux et des fontaines et qu’ils avaient à leur charge les fonctions de sécurité, telle la prévention des incendies ou la nomination des gardes champêtres. À ce sujet également, les archives du village relatent un cas de litige avec la commune du Châtelard, lorsqu’en 1753, il s’oppose à la procédure habituelle de nomination des guets et s’expose à la colère du Châtelard devant ce « ridicule refus » (NA3).

Montreux - Village de Chailly

Comme pour les autres villages de la commune de Montreux, il n’est pas possible de dater de manière précise la naissance de l’administration du village de Chailly. Néanmoins, on trouve une mention de la Métralie de Chaillex dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions qui devraient lui revenir.
Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Le statut de fraction sera abrogé à Chailly en 1939 par la dissolution de l’administration du village et la constitution de la société de développement de Chailly « dont chaque habitant serait invité à faire partie, Suisse ou étranger » . Cette citation marque clairement le changement entre la fraction de commune et la société de développement. En effet, l’administration du village de Chailly se pose fréquemment la question depuis le début du XXe : le fait que la fraction de commune rassemble les seuls propriétaires immobiliers de Chailly n’est pas conforme aux lois et constitutions. D’une part, une telle assemblée exclut les habitants qui ne sont pas propriétaires et instaure ainsi un cens, d’autre part, des étrangers propriétaires peuvent assister à ces assemblées et participer aux décisions alors même qu’ils n’ont pas le droit de vote auprès des autorités communales, cantonales et fédérales.
Cela étant, les registres attestent d’une activité continue de l’assemblée des propriétaires depuis 1650 jusqu’en 1939. 1650 est également la date du document le plus ancien conservé dans les archives du village (outre les comptes). Il s’agit de l’Extrait de la recognoissance du Village de Chailly es mains du Commissaire Dumaine (Place du four) . Durant ces nombreuses années, l’administration du village de Chailly a assumé des services publics qui ont trait à la sécurité (gardes-champêtres, guets puis pompiers) et à la gestion des eaux (entretien des fontaines, tuyaux de distribution, recherche de nouvelles sources ). Au tournant du XXè siècle, on voit apparaître parmi les attributions du village la question de l’éclairage public, mais aussi celle du rattachement téléphonique ou encore de la voirie (enlèvement des balayures).
Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chailly peut prélever un impôt si cela s’avère nécessaire dans la gestion de ses services publics. Il faut alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par une série d’arrêtés d’impositions délivrés par les autorités vaudoises . Il est intéressant de noter que, pour prélever ces taxes, l’assemblée procède, deux fois par année à un recensement de la population et du bétail. Absents dans les autres administrations villageoises à Montreux, ces chiffres permettent d’établir des statistiques démographiques.
Enfin, les archives de deux sociétés locales complètent le fonds. Il s’agit de la société d’assurance sur le bétail de Chailly , créée en 1869 et qui réunit les propriétaires de bétail des villages de Brent, Baugy, Tavel, Clarens, les deux Planchamp et Chailly ainsi que la société de laiterie (successivement Nouvelle laiterie de Chailly puis association immobilière de Chailly).

URBAT

Ecoles

Famille Dufour

Avant l’arrivée des touristes, le village des Avants était habité par des paysans et traversé par des commerçants et quelques voyageurs téméraires qui empruntaient le col de Jaman. Dès le milieu du XIXe siècle pourtant, le village va connaître un développement incroyable lié à l’essor du tourisme. En effet, l’air pur de la montagne va être préconisé par les médecins en vertu des bienfaits de l’altitude sur la santé. Dès lors, la famille Dufour, visionnaire pour l’époque, va acquérir de nombreuses parcelles des alentours du village afin d’y développer une future station touristique de moyenne altitude. C’est ainsi que la famille Dufour alliée à aux familles Nicodet et Portsch va, au fil des générations, s’implanter comme une famille d’hôteliers aux Avants.
Le premier précurseur est Jean-Louis Dufour (1813-1869). Il épouse Julie Marguerite Mérinat (1809-1876), une jeune fille fortunée d’Ollon. Le couple s’installe dès lors aux Avants. En 1837, ils ont un premier fils Louis (1837-1916), suivi d’un second fils Ami qui naît en 1855 (1855-1907) ainsi qu’une fille Sophie. En 1947 ils font construire un premier chalet de 12 lits afin de loger les commerçants et les quelques voyageurs. Ce dernier s’avère très rapidement trop petit. Fort de leur succès, ils construisent en second chalet en 1865. Les prémices de l’hôtellerie sont alors lancées aux Avants.
Après le décès de Jean-Louis Dufour, c’est son fils Louis qui prend les rênes du « tourisme naissant » aux Avants. Il fait construire le premier hôtel des Avants entre 1871 et 1873, avec l’argent de sa mère. L’hôtel compte 110 lits.
Louis alors âgé de 29 ans épouse en 1872 Henriette Rosine Besençon (1854-). Leur premier fils est Adrien-Louis, né le 20 novembre 1873 aux Avants (1873-1944). Avec Adrien-Louis dit Louis, une nouvelle génération d’hôteliers naît aux Avants. C’est lui qui prend la direction du Grand Hôtel des Avants en 1900. Puis viennent plusieurs enfants dont seuls Marguerite Julie (1877-1955) et Jules Louis (1884-) survivent. Marguerite épouse en 1899 Adalbert Nicodet, déjà hôtelier à Montreux. Ensemble, ils dirigent dès 1900 l’Hôtel de Jaman aux Avants.
Très jeune, Adrien-Louis Dufour part, sur les conseils de son père, se former au métier de l’hôtellerie dans les Grisons. À son retour, il marque un tournant décisif et fulgurant dans le développement touristique de la station des Avants. Il diversifie l’offre et surtout utilise la neige et le sport comme outils publicitaires pour attirer les foules aux Avants. En parallèle, il obtient l’autorisation pour une surélévation de l’hôtel ainsi que l’adjonction d’un corps bas à l’est pour y construire une salle à manger et un restaurant se terminant par une véranda en rotonde. L’hôtel propose alors 200 lits et des balcons à toutes les chambres. Il bénéficie aussi des dernières innovations en matière de confort telles que lumière électrique, ascenseur, chauffage central à vapeur, ventilation électrique, sanitaires de provenance anglaise. Dès 1911, la Société du Grand Hôtel des Avants administrée par Louis, Ami et Adrien-Louis Dufour réalise son ultime succès en obtenant l’autorisation d’un agrandissement de l’établissement, qui offre alors 250 chambres et un théâtre comptant 240 places.
La vie entière d’Adrien-Louis Dufour se déroule dans et autour du Grand Hôtel des Avants. En effet, Adrien-Louis, habite au premier étage de l’hôtel avec Olga Portsch (1877-1943) son épouse, elle-même issue d’une famille d’hôteliers montreusiens. Ensemble ils ont cinq enfants qui vivent au rythme de l’hôtel.
Adrien-Louis comme dit précédemment, se démarque de son père en proposant de très nombreuses et novatrices occupations pour ses hôtes, qui très souvent séjournent durant plusieurs mois dans l’établissement. Parmi ses innombrables activités, il trouve du temps pour sa passion : la photographie. Il immortalise la vie de la station des Avants au travers de son objectif et développe lui-même ses photographies dans la chambre noire qui se trouve au sous-sol de son hôtel.
Ses photographies retracent principalement les activités sportives de la Belle Époque dans la station de moyenne montagne des Avants. On y trouve bien en évidence toute la palette des sports de neige pratiqués par les hôtes des hôtels des Avants entre autres : bobsleigh, course de luges, hockey sur glace, patinage, curling, saut à ski. L’histoire locale raconte que ce fut son père, Louis Dufour qui, en 1887, introduisit en terre romande la première paire de skis commandée à Stockholm. D’autres photographies témoignent des saisons d’été avec des compétitions de tennis. Mais aussi les souvenirs en images de quelques voyages effectuées par la famille Dufour en Suisse ainsi que des promenades en famille dans la région montreusienne.
La famille Dufour (Louis, Ami et Adrien-Louis) est au fil des années le promoteur exclusif de la station des Avants. En plus des bâtiments hôteliers, ils construisent deux chapelles, l’une protestante en 1876 et l’autre catholique en 1909. Ils sont à l’origine du Montreux-Oberland-Bernois (MOB) qui atteint les Avants en 1901, ainsi que du funiculaire Les Avants-Sonloup (LAS), inauguré en 1912 et destiné avant tout au transport des amateurs de sports d’hiver.
La station des Avants est alors incontournable pour le tourisme de l’époque. Son succès est tel que Adrien-Louis Dufour prévoit même d’étendre son domaine touristique jusqu’au Cubly au travers de nouvelles installations de remontées mécaniques et de la construction d’un nouvel hôtel à Sonloup. Ce dernier, de par sa position aurait peut-être fait de l’ombre au très connu Caux Palace. Toutefois, l’histoire en a voulu autrement avec l’arrivée de la première guerre mondiale et de ses conséquences dévastatrices sur le tourisme. C’est ainsi que le succès de cette famille d’hôteliers prit fin.

Fuchs (Janine)

Fille du tenancier des cinémas Alhambra à Genève et Métropole à Lausanne, Janine Fuchs suit la formation du conservatoire d’art dramatique de Genève (et Paris ?) en vue de devenir comédienne. Elle exercera l’activité de comédienne à Paris et à Rome.
En attendant les documents lui permettant d’être comédienne à Paris, Janine Fuchs est entrée à la rédaction du journal La Suisse, en tant que correspondance pour les arts à Paris. Elle exerce cette activité de journaliste pendant 12 ans et sera notamment correspondante dans les Pays de l’Est. Ces articles sont publiés dans l’ouvrage « L’Europe à cœur ouvert ».
Au décès de son père (1972), Janine Fuchs reprend la direction des deux salles de cinémas, l’Alhambra à Genève et le Métropole à Lausanne.
En parallèle à cette activité, elle publie des recueils de poésie.
Dans les années 1990, Janine Fuchs s’établit à Montreux.

Société anonyme de l'imprimerie Corbaz

Charles Corbaz (1873-1932), issu d'une famille d'imprimeur originaire du Mont-sur-Lausanne, fonde en 1899 l'imprimerie qui éditera le Messager de Montreux et le Journal suisse d'horlogerie. Georges (1901-1978) modernise l'entreprise, crée le Journal de Montreux. Jean-Paul (naissance 1934), reprend la direction générale en 1966. Il réalise en 1972 la fusion de son journal avec La Feuille d'Avis d'Aigle et le Courrier de Leysin pour fonder L'Est vaudois, aujourd'hui La Presse-Riviera-Chablais, après absorption de Riviera: Vevey-Montreux en 1993. Il vend le groupe à Edipresse en 2002.
Source : BERLINGER KONQUI, Marianne. Corbaz. Dictionnaire Historique Suisse. 2003. pp. 570-571

Caux-Palace

Durant la Belle Epoque la région montreusienne a connu un essor touristique fulgurant.
De très nombreux établissements hôteliers ont été modernisés, agrandis ou construits.
Caux, station d’altitude en dessus de Montreux avait alors déjà son Grand Hôtel. Ce dernier comptait parmi ses hôtes aussi célèbres que fortunés, Sissi l’Impératrice.
Cinq ans après l’ouverture de cet établissement, Ami Chessex, également propriétaire du Grand Hôtel de Territet, décida de construire sur les terrains qu’il possédait à Caux, un Palace !
Le Caux-Palace fût alors construit en 26 mois seulement. Il se voulait être le Palace de tous les records. Inauguré le 7 juillet 1902, le Caux-Palace avait plus d’un atout dans sa poche. Son emplacement géographique et sa promenade de plus de 400 mètres lui offraient une vue exceptionnelle, ses éléments architecturaux faits de tourelles le démarquaient notoirement, le luxe et le confort qu’il offrait à sa clientèle étaient sans égale !
Dès son ouverture l’établissement se révéla très rentable.
Toutefois, la Première Guerre Mondiale vint mettre un terme à cette époque fastueuse. L’ère du tourisme de luxe toucha à sa fin. Les hôtels se vidèrent et le Caux-Palace en fit partie. L’établissement fût même fermé durant cinq années. Par la suite, les dettes s’accumulèrent et les directeurs se succédèrent. En 1937, le Caux-Palace prit le nom de l’Hôtel Esplanade mais dû à nouveau fermer ses portes en tant qu’hôtel dès les premiers jours de la Seconde Guerre Mondiale. En 1944, durant la Seconde Guerre Mondiale, il fût rouvert par les autorités suisses pour y héberger des réfugiés juifs de Hongrie ainsi que des aviateurs anglais et américains évadés de camps de prisonniers du nord de l’Italie.
En 1946, Initiatives et Changement, connu à l’époque comme Réarmement Moral, acheta le bâtiment pour en faire son principal centre de rencontres en Europe. Dès l’été de cette même année, trois mille personnes séjournèrent à Caux. Des dortoirs furent installés et une partie des participants hébergés dans les autres hôtels désaffectés de Caux.
Entre 1946 et 1947, de nombreux travaux furent réalisés dans le Caux-Palace pour l’adapter à sa nouvelle vocation : transformation de la salle de bal en théâtre, nouveau hall d’accueil plus spacieux. Au printemps 1947, la Fondation de Caux, devant augmenter sa capacité d’accueil, acheta le Grand-Hôtel et l’hôtel Maria, puis en 1949 l’hôtel Alpina et divers chalets.
Au cours des 50 années suivantes, le Palace ne connût guère d’autres modifications.
C’est avec l’arrivée de SHMS (Swiss Hotel Management School) comme locataire dès 1995 que la Fondation de Caux put à nouveau rénover le bâtiment grâce au cofinancement de deux partenaires (L'école Swiss Hotel Management School (SHMS).
La rénovation la plus intéressante du point de vue du patrimoine fût la rénovation de la grande salle et de certaines pièces à valeur historiques en 2007 et 2008, avec l’aide de la Fondation Pro.
L’histoire du Caux-Palace peut être racontée et étudiée grâce aux très nombreuses sources originales et exceptionnelles de l’établissement et des différents propriétaires.

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