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Personnes, familles, organisations

Fondations Petitmaître - maisons d'accueil

  • CH - Fondation Petitmaître
  • Collectivité
  • 1957 - à nos jours

Erigée en fondation en 1957, la maison des orphelins de la Fondation Petitmaître accueille ses premiers pensionnaires en 1961. D'abord nommée maison des orphelins, puis, dès 1975 foyer Petitmaître, elle devient Fondation Petitmaître - maisons d'accueil en 2007.

Société de développement d'Ecublens

  • CH - Ecublens - Société de développement
  • Collectivité
  • 1919-

En date du 18.12.1919, fondation de la société de développement dont le but premier est de s'occuper de la réfection de la grande salle et de l'aide financière à apporter à la commune dans ce but.

Ecublens - Service des Travaux

  • CH - Ecublens - Service des travaux
  • Collectivité

Depuis xxxx, le chef de service est M. Morano (Marcos). Avant lui, le service était dirigé par M. Rossier (Charly) qui succède à Wenger (Paul) le 1er mars 1990 à l'occasion de la fusion du service des travaux et du service des parcs et promenades.

Ecublens - Service des Bâtiments

  • CH - Ecublens - Service des bâtiments
  • Collectivité
  • 1990-nos jours

Ce service a été créé en (date à vérifier). Chefs de service: M. Meuter (Ronald), de (?) à 2010. M. Canedo (Ramiro), de 2010 à 2012. M. Bieri (Claude-Alain) dès 2012.
Nomination de M. Menoud (Yolan) à la tête du service en 2017.

Ecublens - Service de l'urbanisme et des constructions

  • CH - Ecublens - Service de l'urbanisme et des constructions
  • Collectivité
  • 2005-nos jours

La gestion des affaires liées à l'aménagement du territoire et à la police des constructions a longtemps été l'apanage du Greffe Municipal.
Vers 1960-1961: création d'une commission d'urbanisme, chargée de suivre les questions liées aux constructions et à l'aménagement du territoire.
Jusqu'au début des années 2000, la Municipalité travaillait avec des bureaux extérieurs tandis que l'Administration générale assurait le secrétariat.
En 2005, lors du changement de secrétaire municipal (départ à la retraite de M. Jacques Bertoliatti, reprise du poste par son adjoint M. Philippe Poget), la police des constructions est reprise par M. Gilliéron, engagé au Service des Bâtiments).
En 2008, un collaborateur est engagé pour s'occuper de l'aménagement du territoire (M. Bonzon, remplacé peu après par M. Besson).
En 2012, le Service de l'urbanisme et des constructions est officiellement créé. Il comprend un chef de service (M. Gilliéron), un collaborateur spécialisé (M. Besson) et une secrétaire.

Ecublens - Service de la culture, de la jeunesse, des sports, de l'intégration et des églises

  • CH - Ecublens - Service culture
  • Collectivité
  • 2012 à nos jours

Le Service de la culture, de la jeunesse, des sports, de l'intégration et des églises est créé à Ecublens en 2012. Avant sa création coexistaient le Service des affaires culturelles, sportives et de loisirs et le Service des affaires sociales. Suite à une étude de fonctionnement réalisée par l'IDHEAP en 2010, la Municipalité a décidé de créer un nouveau service pour ce dicastère.

Ecublens - Police communale

  • CH - Ecublens - Police communale
  • Collectivité
  • 1842-2007

En 1842, trois messeillers sont engagés par la Municipalité. Ils sont chargés de percevoir les finances provenant des frais de tauperie et messeillerie des propriétaires forins, de la surveillance des cabarets, de faire "dissiper les attroupements dans les rues, lors qu'il y aura lieu de compromettre la tranquillité publique".

En 1859, on note la présence de «messeillers» ainsi que d’un gendarme. Les premiers avaient pour mission principalement la «garde des récoltes et des pâturages». Au début du 20ème siècle, des gendarmes chargés du maintien de l’ordre public étaient nommés par la commune. Le Conseil général refusa en 1902 d’envisager une collaboration avec les gendarmes de Renens. En 1861 un agent de police pour les cafés est engagé.

Dès 1923, un "agent de police permanent" est nommé. Ses fonctions sont variées : Agent de police (surveillance des établissements publics, dénonciation des contraventions aux lois et aux règlements de Police, surveillance des forêts, surveillance des personnes suspectes et des vagabonds, surveillance des mesures de précaution contre l’incendie, responsabilité de donner l’alarme en cas d’incendie, préparation des corbillards, conduite des cortèges mortuaires); Huissier (service de propreté, entretien et chauffage de la salle de Municipalité, convocation des membres de la Municipalité aux séances, remise de communications officielles et des décisions municipales, affichage des lois et arrêtés fédéraux et cantonaux, des décisions municipales et des actes d’Etat-civil, remise aux établissements publics des pièces à afficher, criée aux mises communales, convocation des membres du conseil communal et de la commission scolaire); Contrôle des habitants et bureaux des étrangers; Préposé à l’électricité; Service d’Eglise; Préposé aux assurances (dès 1951, il est également préposé à l’office communal de placement) et Inspecteur des viandes.

Le règlement communal de police de 1935 nous indique que l'agent de police est en charge de la signalisation routière, de la circulation et du stationnement. Par la suite, la police municipale suit également les projets d'aménagements routiers aux côtés du service des travaux.

En 1923, Fivaz (César) est engagé au poste d'agent de police permanent. Il est remplacé en novembre 1931 par Rieben (André) qui occupe la fonction jusqu'en 1959. Perret (Marc) lui succède. Au vu de l'augmentation rapide de la population, un second poste d'agent est créé en 1962. Il est occupé par Pointet (Armand). Rochat (Charles) est nommé commissaire de police en 1969 et en janvier 1988, il cède sa place à Morend (Daniel-André) qui dirige le service jusqu'en 1993. En 1994 Tréboux (Pascal) lui succède. En 2007, le service compte 16 employés ainsi que 6 patrouilleurs scolaires.

En 2008, La Police communale d’Ecublens est intégrée dans la POL (Police de l’Ouest Lausannois) qui regroupe les 8 communes du District de l’Ouest lausannois, soit Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Prilly, Renens, St-Sulpice et Villars-Ste-Croix. La direction de la POL se situe à Renens dans un premier temps. Elle déménage à Prilly en 2013. Deux postes de police de base sont sont situés à Renens et à Ecublens (ouverts du lundi au vendredi). Des points d’appui, aux heures d’ouverture réduites se trouvent Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier et St-Sulpice.

Le personnel du service de police communal change alors d'employeur et est transféré à l'association de communes pour la sécurité dans l'Ouest lausannois (Polouest). Le capitaine Tréboud (Pascal), ancien commissaire et chef du service de police occupe dès lors la fonction de répondant communal au sein de cette nouvelle organisation.

Marguerat (Pierre)

  • CH - Ecublens - Marguerat (Pierre)
  • Personne
  • à compléter

Jeanrichard (Olivier)

  • CH - Ecublens - Jeanrichard (Olivier)
  • Personne
  • à compléter

Fontolliet (Gilbert)

  • CH - Ecublens - Fontolliet (Gilbert)
  • Personne
  • à compléter

Fahrner (Emily)

  • CH - Ecublens - Fahrner (Emily)
  • Personne
  • 19ème siècle

Ecublens - Autorités communales

  • CH - Ecublens - Autorités communales
  • Collectivité
  • 1799-nos jours

10 mai 1799: Constitution de la première municipalité. Celle-ci a probablement eu fonction d'autorité législative et exécutive pendant une quinzaine d'années: le Conseil général a vraisemblablement été constitué en 1816 (date du premier procès-verbal d'une assemblée du Conseil général).

Le 21 novembre 1909, un Conseil communal comportant 45 membre est élu.

Longtemps composée de 5 membres, la Municipalité est actuellement constituée de 7 élu/es.

Syndics d'Ecublens:

1848-1857: Musy (Louis)
1858-1859: Ducret (Henri)
1860-1861: Clerc (Louis)
1862-1865: Masson (Auguste)
1866: Clerc (Paul)
1867-1872: Ducret (Samuel)
1873-1882: Masson (Henri)
1883-1886: Musy (Louis)
1887-1893: Clerc (Victor)
1894-1896: Massson (Eugène)
1896-1911: Masson (Henri)
1912-1916: Bonzon (Adrien)
1916-1918: Masson (Adrien)
1918-1933: Ducret (Elie)
1934-1949: Ducret (François)
1950-1969: Jaquenoud (Adrien)
1970-1981: Teuscher (Pierre)
1982-1993: Masson (Jacques)
1994-1997: Bonzon (André)

Ecublens - Administration générale

  • CH - Ecublens - Administration générale
  • Collectivité
  • 1799 à nos jours (?)

L'administration générale ou Greffe municipal a originellement pour tâche principale d'être le secrétariat de la Municipalité et ainsi, d'être au centre de l'organisation administrative communale.
Pendant des décennies, le Greffe municipal était le seul "service" de l'administration et regroupait l'ensemble des documents produits et reçus par la Commune.
Dès le 20ème siècle, de nouveaux services ont été créés au sein de l'administration, qui ont peu à peu repris des tâches du Greffe.

Association de Parents pour la Petite Enfance APPE

  • CH - Ecublens - APPE
  • Collectivité
  • 1988-actuel

Le 30 novembre 1988 a été créée à Ecublens l’Association de Parents pour la Petite Enfance A.P.P.E. Cette association a pris contact avec la Municipalité pour étudier l’exploitation d’une garderie d’enfants à Ecublens. Après plusieurs entretiens et études, la Municipalité a considéré qu’il serait préférable de charger une institution privée de créer et d’exploiter une garderie d’enfants, avec l’appui financier des pouvoirs publics, ceci dans l’attente de la création d’une garderie dans un bâtiment communal. L’A.P.P.E. s’est donc chargée de l’exploitation en échange d’une convention ainsi que de locaux adéquats.
La garderie-nurserie Domino a ainsi pu ouvrir ses portes le 15 avril 1991.
Jusqu'en juillet 2012, la nurserie garderie Domino était située au chemin des Esserts 12, 1024 Ecublens.
Elle accueillait 28 enfants par jour de la fin du congé maternité à l'entrée au cycle initial (10 en nurserie et 18 dans la garderie).
Depuis la rentrée 2012, la garderie nurserie a déménagé dans une nouvelle structure, plus grande et mieux adaptée à la demande croissante des parents, située à la Route du Bois 27 (face au centre commercial).
Rebaptisée Centre de Vie Enfantine Domino, la structure accueille dorénavant 90 enfants:
La nurserie accueille 15 bébés de 3 mois à 18 mois
Le groupe des trotteurs accueille 21 enfants de 18 mois à env. 2 1/2 ans
Le groupe des moyens accueille 30 enfants d'env. 2 1/2 ans à l'entrée à l'école enfantine
L'UAPE accueille 24 écoliers de 1ère et 2ème enfantines (Croset et Pontet)
La région offre de nombreuses possibilités de promenades dans la région ainsi qu'un grand choix de destinations grâce à l’arrêt du M1 à proximité : bord du lac, parcs, spectacles en ville de Lausanne, etc.

Echo des Campagnes

  • CH - Echo des Campagnes
  • Collectivité
  • 1912-aujourd'hui

18.11.1912: création de la société chorale L'Echo des Campagnes

Corps de musique

  • CH - Corps de musique
  • Collectivité
  • 1878 - 2005

Chorale L'Avenir

  • CH - Chorale L'Avenir
  • Collectivité
  • 1891-2001

1891: Création de la société de chant le 5 janvier, sous le nom de "société de chant l'Avenir de Prilly".
1893: Inauguration du 1er drapeau, offert par les épouses des chanteurs.
1909: Jules Corbaz et son épouse fondent et animent un groupe d'acteurs qui, pendant une trentaine d'années, assure la partie littéraire et dramatique des soirées annuelles.
1911: la société devient propriétaire de la "Bibliothèque populaire de Prilly". Gérée par une commission formée de chanteurs. Met à disposition de la population environ 3000 volumes. Ouverture 1-2 jours par semaine. Cesse son activité lors de l'ouverture de la bibliothèque communale à Castelmont.

Chœur mixte de Prilly

  • CH - Choeur mixte de Prilly
  • Collectivité
  • 1963-1967

1963: Création d'un chœur mixte, suite à une suggestion du Chœur de dames de Prilly
1967: Nouvelle appellation pour le choeur mixte: "La Chanson de Prilly", nouvel essor.

Choeur mixte de Jouxtens-Mézery

  • CH - Choeur mixte de Jouxtens-Mézery
  • Collectivité
  • 1954 - (date inconnue)

Société formée en 1954

Choeur de dames de Prilly

  • CH - Choeur de dames de Prilly
  • Collectivité
  • 1937-1964

1937: création d'une section indépendante de l'Avenir, le choeur de dames, baptisé "La Coccinelle".
Ce choeur collabora à de nombreuses reprises avec le choeur d'hommes lors des soirées.
1964: dissolution.

Chanson de Prilly

  • CH - Chanson de Prilly
  • Collectivité
  • 1967-2017

1967: Nouvelle appellation pour le choeur mixte: "La Chanson de Prilly", nouvel essor.
1970: Création d'un petit choeur d'enfants, les Moineaux de la Chanson / 1ère soirée annuelle.
1986: la Chanson fait partie du giron choral de la Venoge.
1987: 1ère participation au Giron de la Venoge.
1989: 25ème anniversaire de la Chanson de Prilly
1990: dissolution de la sous-section des Moineaux, faute d'effectif
2014: 50ème anniversaire de la Chanson de Prilly
2017: dissolution de la Chanson de Prilly, faute d'effectif
2018: don des archives de la Chanson aux Archives communales de Prilly.

CIGM - Centre intercommunal de glace de Malley

  • CH - CIGM
  • Collectivité
  • 1981-2016

En 1981, au vu de l’essor des sports de glace et conscientes d’un manque dans le paysage sportif vaudois, les Communes de Prilly, Renens et Lausanne ont décidé de s’unir afin de réaliser le Centre Intercommunal de Glace de Malley S.A. (CIGM).

Le CIGM a toujours tenu compte à la fois des souhaits des utilisateurs privés et de ceux des clubs de patinage et hockey-sur-glace et des écoles.

Ce projet d’envergure, devenu depuis un pôle incontournable des activités sur glace et organisation de manifestations en Suisse romande a été inauguré en 1984. Il comprenait en ce temps-là une patinoire couverte et deux patinoires extérieures exploitées en hiver, et huit courts de tennis exploités en été.

Evolution depuis 1984

Puis le site s’est modifié au fil des années pour rester en adéquation avec l’évolution des tendances. Il comporte à ce jour une patinoire à ciel ouvert et deux patinoires intérieures, transformables en salles omnisports ou de spectacles et pouvant recevoir de 1'000 à 10'000 personnes.
Le 14 décembre 2005, le Conseil d’administration a donné son accord pour la réalisation d’un nouveau bâtiment. En 2007, le CIGM s’est donc enrichi de quatre salles polyvalentes modulables, regroupées sous le nom Malley Event Center et pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes par salle. Ce lieu d’exception a pour vocation d’accueillir séminaires, conférences, banquets, cocktails, tout ceci dans un environnement original.

Evolution depuis 2010
En 2010, sur demande du Conseil d'administration, un audit a été effectué pour évaluer quels travaux devraient être faits pour améliorer le site.
Ce rapport a permis de définir les coûts nécessaires aux travaux de reconstruction du site. Début 2014, les municipalités de Lausanne, Prilly et Renens ont demandé au CIGM de mener un concours d'architecture et le suivi d'un plan d'affectation cantonal. Ces projets ont été soumis aux Conseils communaux des trois communes.
En juin 2015, le jury du concours a sélectionné le lauréat du projet H20, présenté par le Bureau d'architecture Pont12.
Le CIGM a été chargé de réaliser la suite, soit la réalisation d'un pôle sportif d'importance cantonale, composé de piscines, patinoires, salles pour l'escrime et le tennis de table.

Pour que son mandat corresponde aux nouvelles activités qui lui ont été confiées, le CIGM a revu ses statuts et sa raison sociale en septembre 2016. Il est alors devenu le Centre Sportif de Malley SA (CSM SA).

Bobst SA

  • CH - Bobst SA
  • Collectivité
  • 1890-nos jours

Blonay - Commune

  • CH - Blonay
  • Collectivité
  • 1184 - nos jours

Comm. VD, distr. de Vevey dès 1798, comprenant B. (villages de Tercier et Cojonnex devenus quartiers de B.) et plusieurs hameaux (dont Les Chevalleyres), s'étageant de 500 m env. à 1400 m env. (Pléiades). Elle tire son nom de la famille de B. 861 Blodennaco, 1108 Bloniaco, XIIIe s. Blonay, Blonai, Blunai. 1244 hab. en 1764 (avec Saint-Légier), 800 en 1798, 832 en 1850, 1048 en 1900, 1351 en 1950, 4695 en 2000. Pierre à cupules, nécropole et vestiges préhistoriques. B. faisait partie de la seigneurie du même nom qui regroupait, à la fin du XIIe s., la terre de B., celles de Saint-Légier-La Chiésaz, de Corsier et de Vevey, mais qui sera divisée à plusieurs reprises (Saint-Légier-La Chiésaz échangé en 1363, racheté à la fin du XVIe s., puis passant par mariage aux Joffrey). En 1750, à la suite de difficultés financières, la seigneurie de B. fut vendue à Emanuel Franz Rudolf von Graffenried. Les seigneurs de B. eurent jusqu'en 1798 le droit de basse, moyenne et haute justice (le gibet est visible sur un plan de 1671), les droits de dîme, péage, chasse et pêche. Sous le régime bernois (1536-1798), B. fit partie du bailliage de Vevey. La communauté (affranchie de la taille en 1478 seulement) était administrée au XVIIIe s. par deux conseils (des Douze et des Vingt-Quatre). A la fin du XVIIIe s., B. était la commune la plus rurale du bailliage de Vevey. Le 76% de sa population dépendait du secteur primaire (viticulture, céréaliculture, élevage). A l'aube du XXe s., l'agriculture restait encore l'occupation principale de la population. Les Bains-de-l'Alliaz exploitèrent au XIXe s. une source sulfureuse. Le développement de B. fut favorisé par le chemin de fer Vevey-B.-Chamby, inauguré en 1902, et par la crémaillère B.-Les Pléiades, en fonction dès 1911. L'activité de B. suivit l'évolution économique du district, dépendante de l'essor du tourisme régional d'avant la Première Guerre mondiale. A la fin du XXe s., B. conserve un secteur agricole et viticole, mais la majorité de la population est active dans les secteurs secondaire et tertiaire, occupée surtout hors de la commune. Plan de zones de 1970 remanié en 1976. B. mise sur l'accueil de petites entreprises du tertiaire, le tourisme familial (ski et ski de fond aux Pléiades, remise en fonction de la ligne B.-Chamby en 1998, abandonnée durant les années 1960).
Elisabeth Salvi, "Blonay", in Dictionnaire historique de la Suisse, , URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F2612.php^, version du 18/06/2007 .

Billard Club Prilly

  • CH - Billard Club Prilly
  • Collectivité
  • 1981-2012

1981: fondation du club de billard à Prilly, suite à la fusion des clubs de Prélaz-Ouest Prilly et Lausanne-Billard-Club.
2012: fusion avec le club de Renens, sous le nom de Billard Ouest Lausannois (BOL) dont le siège est à Ecublens.

Bertschy (Claude)

  • CH - Bertschy (Claude)
  • Personne
  • non documenté

Billard Club Ouest Lausannois BOL

  • CH - BOL
  • Collectivité
  • 1942-2012

Assemblée constitutive du Billard-Club Renens à l'Hôtel de la Gare, en date du 27.03.1942. Le club se réunit à Renens entre 1942 et 2012. Le procès-verbal du 16.01.2012 précise que le Billard-Club Renens va déménager à Ecublens et changer de nom, pour devenir le Billard de l'Ouest Lausannois BOL.

Auberge de la Fleur-de-Lys

  • CH - Auberge de la Fleur-de-Lys Prilly
  • Collectivité
  • 1974-aujourd'hui

1974: Ouverture de l'Auberge de la Fleur-de-Lys par M. et Mme Rochat (Paul et Yvonne).
xxxx: Reprise du restaurant familial par Rochat (Daniel et Mireille).
2009: Reprise de la cuisine par Rochat (Stéphane), fils de Daniel et Mireille.

Association du Bâtiment de l'Etoile

  • CH - Association du Bâtiment de l'Etoile
  • Collectivité
  • 1901- à nos jours

L’Association du Bâtiment de l’Etoile naît de la volonté de trois entités yverdonnoises de se réunir sous un même toit. Initié en 1895, ce rapprochement entre l’Union Chrétienne des Jeunes Garçons (UCJG), l’Union Chrétienne des Jeunes Filles (UCJF) et la Croix-Bleue est acté le 11 octobre 1900 lors de la signature des statuts de la société de l’Etoile. Ces trois entités se regroupent tout d’abord sous le nom de Société Immobilière de l’Etoile pour ensuite devenir l’Association du bâtiment de l’Etoile en novembre 1970. Le comité de l’Etoile se compose de trois membres (président, secrétaire, caissier) qui doivent être issus des sociétés propriétaires.
Après une tentative d’achat avortée qui occupe les premières années d’existence de La Société Immobilière de l’Etoile, l’assemblée approuve en 1920 l’achat de l’immeuble de la rue du Four 21 qui sera détruit et où sera érigé le bâtiment actuel de l’Etoile. Celui-ci, construit sous la direction de l’architecte Oberhänsli, mettra moins de deux ans à sortir de terre et est inauguré le dimanche 18 juin 1922.
Les années qui suivirent vont progressivement voir le nombre de location des salles du bâtiment augmenter tout comme le nombre de membres des sociétés y résidant. C’est pourquoi, en 1932, dans un souci de garder ces locataires, l’Etoile entreprend la jonction entre deux salles via la destruction du mur les séparant et avec la construction d’une paroi mobile.
Durant les années de guerre, certaines salles du bâtiment sont réquisitionnées par l’armée impliquant un manque à gagner. De plus, les restrictions d’utilisation du gaz et la difficulté à trouver de quoi alimenter les thé-vente grève un peu les finances de l’Etoile.
Entre septembre 1950 et mai 1951, la section yverdonnoise de l’Union Chrétienne des Jeunes Filles est dissoute faute de membres suffisants, impliquant que les obligations inhérentes à ce copropriétaire historique et locataire ne sont plus remplies. Les conséquences seront toutefois minimes car la section locale de UCJF se reforme rapidement.
Dans les années 1970, de grands travaux de rajeunissement sont entrepris peu avant la célébration des 50 ans du bâtiment de l’Etoile (1972). Depuis cet anniversaire, l’Association a ponctuellement fait des travaux plus ou moins conséquents, dont une rénovation complète en 2005, afin d’entretenir et de rénover les salles misent à la location.

Association des orgues

  • CH - Association des orgues
  • Collectivité

association constituée pour l'acquisition de nouvelles orgues au temple d'Yverdon

Association des commerçants de Prilly

  • CH - Association des commerçants de Prilly
  • Collectivité
  • 1937-1944

1937: naissance de l'Association des commerçants de Prilly (ACP)
1944: l'Association se transforme en ACAP, après avoir accueilli des artisans en son sein.
1979: disparition de l'ACAP et de la Société des intérêts de Prilly (SIP) au profit d'une nouvelle association, la Société Industrielle et Commerciale de Prilly et Environs (SIC)

Association de la Broquine

  • CH - Association de la Broquine
  • Collectivité
  • 1975 - 2015

La bibliothèque enfantine La Broquine, située dès ses débuts dans le bâtiment de l’Ancienne Poste 4, est durant de nombreuses années gérée par une association fondée en 1975. Les différentes tâches liées au fonctionnement de la bibliothèque sont essentiellement assumées par des bénévoles, supervisés par le comité de l’association réparti en groupes de travail. Une première bibliothécaire à mi-temps est engagée en 1987. En 2015, l'association est dissolue et la Broquine est communalisée et intégrée à la Bibliothèque publique d’Yverdon, une action proposée par la commune, qui a été votée et approuvée en assemblée de l’association.

Amaudruz (Willy)

  • CH - Amaudruz (Willy)
  • Personne
  • 1928 - 2011

M. Amaudruz s'est beaucoup intéressé à l'histoire de Prilly et, dans ce cadre, a rédigé un ouvrage sur Prilly (A l'ombre d'un tilleul), en collaboration avec M. Schertenleib. Il a collectionné un grand nombre d'articles, d'archives et documents divers au sujet de l'histoire locale.

Abbaye de Prilly

  • CH - Abbaye de Prilly
  • Collectivité
  • 1875 - aujourd'hui

1810: Fêtes à intervalles plus ou moins réguliers, sans mention d'une société organisée avec des statuts.
1875: Date officielle de la naissance de l'Abbaye de Prilly.
1896-1900: Cette société prend forme juridiquement.
1904: 1er drapeau
1937: Proposition de fusion entre l'Abbaye des Travailleurs et celle de l'Union.
1949: Aboutissement d'une étude sur la proposition de fusion.
12.11.1949: une assemblée générale qui réunit 87 membres des deux sociétés adopte les nouveaux statuts de la nouvelle société.
1980: inauguration d'une nouvelle bannière.
1975: l'Abbaye fête son centenaire.
2000: Festivités pour le 125ème anniversaire.

Abbaye d'Yverdon

  • CH - Abbaye d'Yverdon
  • Collectivité
  • 1819 - à nos jours

ASIGOS

  • CH - ASIGOS
  • Collectivité
  • 2002-2016

Sous l’empire de la Loi scolaire de 1984, en vigueur depuis 1986, les Communes de Bournens, Boussens,
Cheseaux-sur-Lausanne, Jouxtens-Mézery, Prilly, Romanel-sur-Lausanne et Sullens ont constitué une
entente intercommunale, gérée par les Municipaux des écoles desdites communes, afin de mettre en
commun les ressources nécessitées par la voie baccalauréat; les élèves concernés ont été scolarisés dans
l’établissement secondaire de Prilly, qui existait depuis 1974.
Cette structure a fonctionné jusqu’en 2002, date à laquelle les sept communes ont décidé de la remplacer
par une association intercommunale, plus démocratique parce que comportant, outre le Comité de
direction, toujours formé des Municipaux en charge du domaine scolaire, un Conseil intercommunal
composé de Conseillers communaux, élus suivant une proportion atténuée (en faveur des plus petites
communes) de la population des collectivités membres; elles se trouvaient en outre à la veille de gros
travaux d’extension des locaux d’enseignement, commandés par l’évolution démographique, et la nouvelle
structure était plus adéquate pour décider, cofinancer et suivre cette phase de construction, puis, à terme,
pour en acquérir la propriété.

Renens - Commune

  • 1020 Renens, Vaud, Suisse
  • Collectivité
  • Mentionné dès le 9e siècle sous la forme villa Runingis

Nouvel Orchestre de Montreux

" Nouvel Orchestre de Montreux (1987-2001)
(Ensemble Orchestral de la Riviera)
Choisir de s'appeler le Nouvel Orchestre de Montreux (NOM), c'est accepter le lourd héritage du prestigieux Orchestre du Kursaal, disparu depuis 1914. Lorsqu'il fonde cet orchestre de chambre en 1987, le chef hongrois Andras Farkas ne redoute pourtant pas la comparaison avec Ernest Ansermet: en plus de combler un vide auprès du public de la Riviera vaudoise, son orchestre de chambre est surtout le bienvenu pour les jeunes musiciens professionnels romands. C'est à la suite d'une demande du festival d'Honfleur qu'Andras Farkas décide de réunir un orchestre formé de musiciens libres de tout contrat. Constatant alors la difficulté pour ceux-ci de trouver un orchestre et encouragé par le succès des concerts d'Honfleur, il choisit de continuer l'aventure. Le premier concert a lieu le mardi 24 février 1988 dans la salle du Pavillon de Montreux. Le Rondo hongrois de Kodaly, le Concerto en ré de Haydn et la Symphonie en do de Mozart sont interprétés avec, notamment, Philippe Schiltknecht au violon solo.
De 1987 à 1994, l'orchestre dirigé par Andras Farkas se produit à Montreux et en Suisse romande, interprétant autant de la musique baroque que contemporaine. Il donne des concerts d'abonnement depuis 1988, au Pavillon de Montreux. Pourtant, s'il bénéficie du soutien de la municipalité de Montreux, d'un conseil de fondation et du public montreusien, le NOM rencontre des difficultés financières. En outre, le départ d'Andras Farkas en 1994 laisse l'orchestre sans chef attitré. Ce sont alors Mathias Aeschbach, Tibor Varga et Hervé Klopfenstein qui se succèdent à la tête de l'orchestre.
Rebaptisé Ensemble Orchestral de la Riviera (EOR) en 1994, l'institution se renouvelle en quasi totalité, du Conseil de fondation aux musiciens de l'orchestre. L'ensemble, qui n'a toujours pas de chef titulaire, décide de ne jouer qu'avec des chefs invités. Désireux de toucher toute une région et non plus seulement la ville de Montreux, l'Ensemble Orchestral de la Riviera cherche également à investir l'auditorium Stravinski. Pourtant louable, la volonté de régionaliser l'institution va au contraire la desservir: plus vraiment implanté à Montreux, ni véritablement impliqué dans les autres communes, l'orchestre perd son identité et, conséquemment, son financement. Après plusieurs tentatives pour relancer l'institution, la fondation de l'Ensemble Orchestral de la Riviera se voit mise en liquidation en 2001.
SOURCES: sites et références mentionnés; "Nouvel Orchestre à Montreux", 24 Heures 1988/02/21; "Du Nouvel Orchestre à l'Ensemble orchestral: nouveau concept, nouveau conseil de fondation pour une phalange montreusienne visant la Riviera", 24 Heures, 1994/10/01; Tétaz, Myriam, "L'Ensemble orchestral de la Riviera se présente au public montreusien", 24 Heures, 1994/12/05; Isler, Joëlle, "Faute de sous, l'Ensemble orchestral de la Riviera risque bien de passer à la trappe", 24 Heures, 1996/01/31; Favez, Jacqueline, "Le public notera l'Ensemble orchestral de la Riviera", 24 Heures, 1997/04/10.
[BCUL/MU/nmo/2013/08/20] "
Tiré de : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, Documentation vaudoise [en ligne], 20 août 2013, http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/composvd.php?Code=N&Num=7184 (consulté le 22 janvier 2014)

Théâtre Montreux Riviera (TMR)

En 1975, le Centre dramatique Chablais-Riviera (CDCR) naît de la rencontre d'un lieu, le Théâtre du Vieux-Quartier (TVQ) à Montreux et de trois personnes.
Co-fondateur de la salle avec des amis passionnés comme lui, Jean-Pierre Duchoud s'échine alors depuis 1952 pour y présenter des spectacles. En 1976, au cours d'un stage d'art dramatique, il sympathise avec deux représentants d’une troupe « concurrente » voisine, Annie Godel et Jean-Philippe Weiss, des Tréteaux du Château de La Tour-de-Peilz.
Bientôt émerge l’idée d’une troupe professionnelle de théâtre décentralisée (la première à s’implanter hors de Lausanne !): c'est la naissance du Centre Dramatique Chablais-Riviera.
Dès la première saison (1976-1977), les productions du CDCR côtoient des spectacles parisiens qui tournent dans les théâtres et salles de la Riviera.
En 1992, Jean-Pierre Duchoud remet les rênes du CDCR à Jean-Philippe Weiss. Sous sa direction, la troupe recevra plusieurs récompenses prestigieuses.
En 2002, c'est la naissance de l'appellation Thêâtre Montreux-Riviera et la disparition des entités précédentes, le CDCR et le Théâtre du Vieux-Quartier.
<i> Historique inspiré de www.theatre-tmr.ch </i>

Familles Puenzieux - Borcard - Cochard

Établies au Châtelard depuis le XVème siècle au moins, les Puenzieux de Clarens, les Borcard de Pertit et les Cochard de Chernex et Tavel sont des familles influentes du Châtelard où elles ont exercé des fonctions publiques

Montreux - Village de Chernex

Le plus vieux document du fonds, daté de 1496, est une reconnaissance de titre classée sous E1, mais dont le contenu est encore à identifier. Pour le reste, les documents attestant de l’activité de la métralie de Chernex débutent aux environs de 1650.
Il est étonnant de constater le nombre de documents attestant de transactions entre particuliers, documents qu’il est également surprenant de rencontrer dans un fonds de village dépourvu d’instance juridique. L’explication la plus probable à l’existence de ces documents (OA et OB) serait qu’une des fonctions de la Cour du Château du Châtelard ait été exercée par un ressortissant de Chernex, voire par une famille de Chernex, qui, au fil des générations, est partie avec des doubles des actes. Mais cette assertion reste à vérifier.
Pour ce qui est des procès-verbaux des assemblées, les registres contenus dans le fonds débutent en 1720 et continuent jusqu’en 1941, avec une béance inexpliquée de 100 ans entre 1814 et 1915 : les registres ont disparu. En revanche, la date de 1941 a une explication puisque c’est à cette période que l’Etat de Vaud a pris acte de la décision de Chernex de ne plus prélever d’impôts. Ceci met un terme à l’existence de la fraction de commune de Chernex et a pour conséquence la fin des archives : les registres de procès-verbaux, les copies de lettres et les documents financiers s’interrompent au tournant de l’année 1942. Dès lors, l’administration du village fonctionne de manière différente et les pièces ne seront plus versées au même fonds d’archives.
La métralie de Chernex est reconnue par le règlement de la Communauté du Châtelard de 1792 comme étant une grande métralie. Toutefois, son assemblée siège parfois avec les ressortissants de Sonzier, comme cela semble être le cas particulièrement dans le registre A2. De même, Chernex et Sonzier se rassemblent pour ce qui concerne les questions d’école puisque les deux villages font partie de la même régence. D’ailleurs, les litiges avec les régents successifs prennent une place importante dans l’ensemble du fonds (voir section P). Et si les écoles sont un des domaines de compétences des fractions de communes, on rappellera ici que, par ailleurs, les villages géraient également la distribution des eaux et des fontaines et qu’ils avaient à leur charge les fonctions de sécurité, telle la prévention des incendies ou la nomination des gardes champêtres. À ce sujet également, les archives du village relatent un cas de litige avec la commune du Châtelard, lorsqu’en 1753, il s’oppose à la procédure habituelle de nomination des guets et s’expose à la colère du Châtelard devant ce « ridicule refus » (NA3).

Montreux - Village de Chailly

Comme pour les autres villages de la commune de Montreux, il n’est pas possible de dater de manière précise la naissance de l’administration du village de Chailly. Néanmoins, on trouve une mention de la Métralie de Chaillex dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions qui devraient lui revenir.
Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Le statut de fraction sera abrogé à Chailly en 1939 par la dissolution de l’administration du village et la constitution de la société de développement de Chailly « dont chaque habitant serait invité à faire partie, Suisse ou étranger » . Cette citation marque clairement le changement entre la fraction de commune et la société de développement. En effet, l’administration du village de Chailly se pose fréquemment la question depuis le début du XXe : le fait que la fraction de commune rassemble les seuls propriétaires immobiliers de Chailly n’est pas conforme aux lois et constitutions. D’une part, une telle assemblée exclut les habitants qui ne sont pas propriétaires et instaure ainsi un cens, d’autre part, des étrangers propriétaires peuvent assister à ces assemblées et participer aux décisions alors même qu’ils n’ont pas le droit de vote auprès des autorités communales, cantonales et fédérales.
Cela étant, les registres attestent d’une activité continue de l’assemblée des propriétaires depuis 1650 jusqu’en 1939. 1650 est également la date du document le plus ancien conservé dans les archives du village (outre les comptes). Il s’agit de l’Extrait de la recognoissance du Village de Chailly es mains du Commissaire Dumaine (Place du four) . Durant ces nombreuses années, l’administration du village de Chailly a assumé des services publics qui ont trait à la sécurité (gardes-champêtres, guets puis pompiers) et à la gestion des eaux (entretien des fontaines, tuyaux de distribution, recherche de nouvelles sources ). Au tournant du XXè siècle, on voit apparaître parmi les attributions du village la question de l’éclairage public, mais aussi celle du rattachement téléphonique ou encore de la voirie (enlèvement des balayures).
Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chailly peut prélever un impôt si cela s’avère nécessaire dans la gestion de ses services publics. Il faut alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par une série d’arrêtés d’impositions délivrés par les autorités vaudoises . Il est intéressant de noter que, pour prélever ces taxes, l’assemblée procède, deux fois par année à un recensement de la population et du bétail. Absents dans les autres administrations villageoises à Montreux, ces chiffres permettent d’établir des statistiques démographiques.
Enfin, les archives de deux sociétés locales complètent le fonds. Il s’agit de la société d’assurance sur le bétail de Chailly , créée en 1869 et qui réunit les propriétaires de bétail des villages de Brent, Baugy, Tavel, Clarens, les deux Planchamp et Chailly ainsi que la société de laiterie (successivement Nouvelle laiterie de Chailly puis association immobilière de Chailly).

URBAT

Ecoles

Famille Dufour

Avant l’arrivée des touristes, le village des Avants était habité par des paysans et traversé par des commerçants et quelques voyageurs téméraires qui empruntaient le col de Jaman. Dès le milieu du XIXe siècle pourtant, le village va connaître un développement incroyable lié à l’essor du tourisme. En effet, l’air pur de la montagne va être préconisé par les médecins en vertu des bienfaits de l’altitude sur la santé. Dès lors, la famille Dufour, visionnaire pour l’époque, va acquérir de nombreuses parcelles des alentours du village afin d’y développer une future station touristique de moyenne altitude. C’est ainsi que la famille Dufour alliée à aux familles Nicodet et Portsch va, au fil des générations, s’implanter comme une famille d’hôteliers aux Avants.
Le premier précurseur est Jean-Louis Dufour (1813-1869). Il épouse Julie Marguerite Mérinat (1809-1876), une jeune fille fortunée d’Ollon. Le couple s’installe dès lors aux Avants. En 1837, ils ont un premier fils Louis (1837-1916), suivi d’un second fils Ami qui naît en 1855 (1855-1907) ainsi qu’une fille Sophie. En 1947 ils font construire un premier chalet de 12 lits afin de loger les commerçants et les quelques voyageurs. Ce dernier s’avère très rapidement trop petit. Fort de leur succès, ils construisent en second chalet en 1865. Les prémices de l’hôtellerie sont alors lancées aux Avants.
Après le décès de Jean-Louis Dufour, c’est son fils Louis qui prend les rênes du « tourisme naissant » aux Avants. Il fait construire le premier hôtel des Avants entre 1871 et 1873, avec l’argent de sa mère. L’hôtel compte 110 lits.
Louis alors âgé de 29 ans épouse en 1872 Henriette Rosine Besençon (1854-). Leur premier fils est Adrien-Louis, né le 20 novembre 1873 aux Avants (1873-1944). Avec Adrien-Louis dit Louis, une nouvelle génération d’hôteliers naît aux Avants. C’est lui qui prend la direction du Grand Hôtel des Avants en 1900. Puis viennent plusieurs enfants dont seuls Marguerite Julie (1877-1955) et Jules Louis (1884-) survivent. Marguerite épouse en 1899 Adalbert Nicodet, déjà hôtelier à Montreux. Ensemble, ils dirigent dès 1900 l’Hôtel de Jaman aux Avants.
Très jeune, Adrien-Louis Dufour part, sur les conseils de son père, se former au métier de l’hôtellerie dans les Grisons. À son retour, il marque un tournant décisif et fulgurant dans le développement touristique de la station des Avants. Il diversifie l’offre et surtout utilise la neige et le sport comme outils publicitaires pour attirer les foules aux Avants. En parallèle, il obtient l’autorisation pour une surélévation de l’hôtel ainsi que l’adjonction d’un corps bas à l’est pour y construire une salle à manger et un restaurant se terminant par une véranda en rotonde. L’hôtel propose alors 200 lits et des balcons à toutes les chambres. Il bénéficie aussi des dernières innovations en matière de confort telles que lumière électrique, ascenseur, chauffage central à vapeur, ventilation électrique, sanitaires de provenance anglaise. Dès 1911, la Société du Grand Hôtel des Avants administrée par Louis, Ami et Adrien-Louis Dufour réalise son ultime succès en obtenant l’autorisation d’un agrandissement de l’établissement, qui offre alors 250 chambres et un théâtre comptant 240 places.
La vie entière d’Adrien-Louis Dufour se déroule dans et autour du Grand Hôtel des Avants. En effet, Adrien-Louis, habite au premier étage de l’hôtel avec Olga Portsch (1877-1943) son épouse, elle-même issue d’une famille d’hôteliers montreusiens. Ensemble ils ont cinq enfants qui vivent au rythme de l’hôtel.
Adrien-Louis comme dit précédemment, se démarque de son père en proposant de très nombreuses et novatrices occupations pour ses hôtes, qui très souvent séjournent durant plusieurs mois dans l’établissement. Parmi ses innombrables activités, il trouve du temps pour sa passion : la photographie. Il immortalise la vie de la station des Avants au travers de son objectif et développe lui-même ses photographies dans la chambre noire qui se trouve au sous-sol de son hôtel.
Ses photographies retracent principalement les activités sportives de la Belle Époque dans la station de moyenne montagne des Avants. On y trouve bien en évidence toute la palette des sports de neige pratiqués par les hôtes des hôtels des Avants entre autres : bobsleigh, course de luges, hockey sur glace, patinage, curling, saut à ski. L’histoire locale raconte que ce fut son père, Louis Dufour qui, en 1887, introduisit en terre romande la première paire de skis commandée à Stockholm. D’autres photographies témoignent des saisons d’été avec des compétitions de tennis. Mais aussi les souvenirs en images de quelques voyages effectuées par la famille Dufour en Suisse ainsi que des promenades en famille dans la région montreusienne.
La famille Dufour (Louis, Ami et Adrien-Louis) est au fil des années le promoteur exclusif de la station des Avants. En plus des bâtiments hôteliers, ils construisent deux chapelles, l’une protestante en 1876 et l’autre catholique en 1909. Ils sont à l’origine du Montreux-Oberland-Bernois (MOB) qui atteint les Avants en 1901, ainsi que du funiculaire Les Avants-Sonloup (LAS), inauguré en 1912 et destiné avant tout au transport des amateurs de sports d’hiver.
La station des Avants est alors incontournable pour le tourisme de l’époque. Son succès est tel que Adrien-Louis Dufour prévoit même d’étendre son domaine touristique jusqu’au Cubly au travers de nouvelles installations de remontées mécaniques et de la construction d’un nouvel hôtel à Sonloup. Ce dernier, de par sa position aurait peut-être fait de l’ombre au très connu Caux Palace. Toutefois, l’histoire en a voulu autrement avec l’arrivée de la première guerre mondiale et de ses conséquences dévastatrices sur le tourisme. C’est ainsi que le succès de cette famille d’hôteliers prit fin.

Fuchs (Janine)

Fille du tenancier des cinémas Alhambra à Genève et Métropole à Lausanne, Janine Fuchs suit la formation du conservatoire d’art dramatique de Genève (et Paris ?) en vue de devenir comédienne. Elle exercera l’activité de comédienne à Paris et à Rome.
En attendant les documents lui permettant d’être comédienne à Paris, Janine Fuchs est entrée à la rédaction du journal La Suisse, en tant que correspondance pour les arts à Paris. Elle exerce cette activité de journaliste pendant 12 ans et sera notamment correspondante dans les Pays de l’Est. Ces articles sont publiés dans l’ouvrage « L’Europe à cœur ouvert ».
Au décès de son père (1972), Janine Fuchs reprend la direction des deux salles de cinémas, l’Alhambra à Genève et le Métropole à Lausanne.
En parallèle à cette activité, elle publie des recueils de poésie.
Dans les années 1990, Janine Fuchs s’établit à Montreux.

Société anonyme de l'imprimerie Corbaz

Charles Corbaz (1873-1932), issu d'une famille d'imprimeur originaire du Mont-sur-Lausanne, fonde en 1899 l'imprimerie qui éditera le Messager de Montreux et le Journal suisse d'horlogerie. Georges (1901-1978) modernise l'entreprise, crée le Journal de Montreux. Jean-Paul (naissance 1934), reprend la direction générale en 1966. Il réalise en 1972 la fusion de son journal avec La Feuille d'Avis d'Aigle et le Courrier de Leysin pour fonder L'Est vaudois, aujourd'hui La Presse-Riviera-Chablais, après absorption de Riviera: Vevey-Montreux en 1993. Il vend le groupe à Edipresse en 2002.
Source : BERLINGER KONQUI, Marianne. Corbaz. Dictionnaire Historique Suisse. 2003. pp. 570-571

Caux-Palace

Durant la Belle Epoque la région montreusienne a connu un essor touristique fulgurant.
De très nombreux établissements hôteliers ont été modernisés, agrandis ou construits.
Caux, station d’altitude en dessus de Montreux avait alors déjà son Grand Hôtel. Ce dernier comptait parmi ses hôtes aussi célèbres que fortunés, Sissi l’Impératrice.
Cinq ans après l’ouverture de cet établissement, Ami Chessex, également propriétaire du Grand Hôtel de Territet, décida de construire sur les terrains qu’il possédait à Caux, un Palace !
Le Caux-Palace fût alors construit en 26 mois seulement. Il se voulait être le Palace de tous les records. Inauguré le 7 juillet 1902, le Caux-Palace avait plus d’un atout dans sa poche. Son emplacement géographique et sa promenade de plus de 400 mètres lui offraient une vue exceptionnelle, ses éléments architecturaux faits de tourelles le démarquaient notoirement, le luxe et le confort qu’il offrait à sa clientèle étaient sans égale !
Dès son ouverture l’établissement se révéla très rentable.
Toutefois, la Première Guerre Mondiale vint mettre un terme à cette époque fastueuse. L’ère du tourisme de luxe toucha à sa fin. Les hôtels se vidèrent et le Caux-Palace en fit partie. L’établissement fût même fermé durant cinq années. Par la suite, les dettes s’accumulèrent et les directeurs se succédèrent. En 1937, le Caux-Palace prit le nom de l’Hôtel Esplanade mais dû à nouveau fermer ses portes en tant qu’hôtel dès les premiers jours de la Seconde Guerre Mondiale. En 1944, durant la Seconde Guerre Mondiale, il fût rouvert par les autorités suisses pour y héberger des réfugiés juifs de Hongrie ainsi que des aviateurs anglais et américains évadés de camps de prisonniers du nord de l’Italie.
En 1946, Initiatives et Changement, connu à l’époque comme Réarmement Moral, acheta le bâtiment pour en faire son principal centre de rencontres en Europe. Dès l’été de cette même année, trois mille personnes séjournèrent à Caux. Des dortoirs furent installés et une partie des participants hébergés dans les autres hôtels désaffectés de Caux.
Entre 1946 et 1947, de nombreux travaux furent réalisés dans le Caux-Palace pour l’adapter à sa nouvelle vocation : transformation de la salle de bal en théâtre, nouveau hall d’accueil plus spacieux. Au printemps 1947, la Fondation de Caux, devant augmenter sa capacité d’accueil, acheta le Grand-Hôtel et l’hôtel Maria, puis en 1949 l’hôtel Alpina et divers chalets.
Au cours des 50 années suivantes, le Palace ne connût guère d’autres modifications.
C’est avec l’arrivée de SHMS (Swiss Hotel Management School) comme locataire dès 1995 que la Fondation de Caux put à nouveau rénover le bâtiment grâce au cofinancement de deux partenaires (L'école Swiss Hotel Management School (SHMS).
La rénovation la plus intéressante du point de vue du patrimoine fût la rénovation de la grande salle et de certaines pièces à valeur historiques en 2007 et 2008, avec l’aide de la Fondation Pro.
L’histoire du Caux-Palace peut être racontée et étudiée grâce aux très nombreuses sources originales et exceptionnelles de l’établissement et des différents propriétaires.

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