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Halte-garderie La Bergerette

  • CH - Montreux--112
  • Corporate body
  • 1982-2012

La halte-garderie "La Bergerette" est un établissement qui accueille les jeunes enfants à Glion depuis 1982. Fondé par Madame Paule Borloz comme présidente, le jardin d'enfants a été reprit en 2012 par la Commune de Montreux et continue exercer sa fonction d'origine.

Amis du Musée d'Yverdon

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Corporate body
  • 2001 - à nos jours

Fondée en juin 2001 en parallèle à la Fondation du Musée d'Yverdon et région qui devient l'autorité de tutelle de l'institution. L'AMY remplace la Société du Musée et Vieil Yverdon qui gérait le musée jusque là.

Mayer (Albert Roman)

Albert Mayer est né le 19 juillet 1890 à Montreux, où son père était joaillier-bijoutier. Il y fréquente les écoles primaires et secondaires, avant de poursuivre ses études à Bâle, où il obtient un diplôme à l'école du commerce. Après avoir parfait sa formation dans la joaillerie-bijouterie à l'étranger, il travaille dans l'entreprise de son père et reprendra son enseigne. Il joue un grand rôle dans la corporation des joailliers-bijoutiers, tant au niveau de la Riviera, qu'au niveaux cantonal et fédéral.
Sur le plan politique, Albert Mayer est élu en 1921 au conseil communal de Montreux Planches et en 1922 à la Municipalité. En tant que municipal, il est en charge de la police, du service du feu et des questions liées au tourisme. Mayer est élu en 1942 au Grand Conseil et succède à R. Maron à la syndicature des Planches en 1946. En plus de la charge de syndic des Planches, Albert Mayer assume, tous les trois ans, la fonction de Président du conseil administratif de la Ville de Montreux, organe commun aux trois communes du Cercle de Montreux. Syndic jusque 1962, date à laquelle les communes de Montreux-Planches et de Montreux-Châtelard fusionnent pour donner naissance à la Commune de Montreux. Grand artisan de cette fusion, il mène les discussions avec les élus du Châtelard et de Veytaux et défend le projet devant le public.
Major à l'armée, il a été le premier adjudant du Général Guisan pendant la deuxième Guerre Mondiale.
Actif au sein de la paroisse catholique, Albert Mayer a été fait commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Enfin, dans la secteur touristique, Albert Mayer préside la comité des sports de la Société de développement de Montreux, précurseur de l'Office du tourisme et a été président du Conseil d'administration du Casino-Kursaal.
Albert Mayer était par ailleurs très actif au niveau sportif.
Grand sportif, il pratique le tennis, le football, le hockey sur terre, le tir, le culring, l'hippisme, le hockey sur glace et le ski. Mais c'est surtout dans les organes dirigeants des associations sportives qu'il est actif: Association suisse de football, Fédération suisse de hockey sur roulettes, Association suisse de bobsleigh, Association internationale de bobsleigh, Comité olympique suisse, Comité central de l'Association nationale d'éducation physique, Commission fédérale de gymnastique et de sport.
Élu en 1946 comme représentant de la Suisse au Comité international olympique (CIO), il est l'un des principaux animateurs du mouvement recréé par le baron de Coubertin, avec son frère Otto Mayer, chancelier du CIO.
Albert Mayer assume enfin la charge de consul de la République de Corée du Sud à Montreux, avec juridiction sur l'ensemble de la Suisse occidentale.
Distinctions reçues par Albert Mayer: Chevalier de la couronne d'Italie (1932), chevalier de Sainte-Agathe à Saint-Marin (1956), médaillé d'or du gouvernement français (1952), croix du mérite sportif du gouvernement finlandais (1952), mérite sportif des journalistes sportifs suisses.
Sur le plan local, Mayer a été membre d'honneur de l'Union instrumentale de Territet, membre d'honneur de la Caecilia - choeur mixte catholique de Montreux, membre d'honneur de la section de Montreux de l'Association suisse des sous-officiers (ASSO), président d'honneur du Cercle catholique.
Albert Roman Mayer décède le 6 décembre 1968.
D'après la nécrologie d'Albert Mayer parue le 7 décembre 1968 dans le <i> Journal de Montreux </i>

Société villageoise de Brent et environs (SVBE)

L’histoire de la société villageoise de Brent et environs se mêle avec celle des familles bourgeoises de Brent. La société villageoise résulte de la dissolution de la métralie puis fraction de commune de Brent, à la tête de laquelle siégeait un gouverneur et qui réunissait tous les habitants propriétaires de Brent.

Montreux - Village des Planches

L’administration du village des Planches, métralie sous l’Ancien Régime puis fraction de la Commune des Planches et enfin fraction de la Commune de Montreux, s’est semble-t-il constituée autour du four banal, bien administré en commun par les habitants du village. En effet, les documents les plus anciens du fonds émanent du Conseil des propriétaires du Four (procès-verbaux A1 à A4) ou concernent directement le four (E2 à E10, à l’exception de E3). Le fait qu’aient été conservés avant tout les documents ayant rapport au four confirme l’importance accordée au four, non seulement pour son côté indispensable dans la vie des habitants, mais certainement également parce que l’installation commune a « légitimé » la naissance de l’administration du village.
Outre la gestion de ce four, l’administration du village des Planches a eu la charge de la gestion de son eau, et ce, depuis le XVIIè siècle. En effet, une décision baillivale datée de 1616 atteste de la propriété en commun des administrations des Planches et de Chênes et Sâles sur les eaux provenant de la source du Maralley, en-dessus de l’Eglise paroissiale . Ce document confirme une pratique déjà existante, donc antérieure à la date de 1616. Par la suite, la gestion, la distribution, la vente ainsi que les travaux d’amélioration du captage des eaux occupent en grande partie les autorités villageoises, comme en attestent les 33 entrées HA de l’inventaire (3 cartons recoupant 270 ans d’exploitation de la source). Cette gestion occasionnera d’ailleurs quelques heurts avec les propriétaires adjacents des terrains où sourd l’eau ou avec certains abonnés au réseau d’eau . De même, la construction de l’autoroute du Simplon et du tunnel de Glion donnera lieu à des études techniques afin de se prémunir de toute baisse éventuelle du débit de la source du Maralley.
Enfin, si le village des Planches a conservé son statut de fraction de commune, il est intéressant de constater qu’il le doit avant tout à son autorité en matière de gestion des eaux. En effet, alors que les fractions de communes sont autorisées à prélever des impôts pour subvenir à leurs besoins, le village des Planches n’a plus sollicité d’arrêté d’imposition auprès du Conseil d’Etat depuis 1926, date à laquelle la plupart des fractions de la Commune des Planches disparurent suite à la reprise en main par cette dernière des services publics que les villages assumaient jusque là. Seuls Glion et Les Planches restèrent alors des fractions de commune .
A noter encore les documents classés sous U1, qui font référence dans les autres villages de la commune de Montreux. Le village des Planches a en effet demandé un avis de droit sur son statut de fraction de commune. Intéressants également, les documents Y1 qui concernent la convention qu’a passée le village des Planches avec la société électrique Vevey-Montreux concernant le tramway qui dessert le village.

Montreux - Village de Glion

Comme dans nombre d’autres villages de la paroisse de Montreux, l’origine de l’organisation villageoise de Glion est incertaine. Le premier document présent dans le fonds remonte à 1693. Cette pièce, qui est la première attestant d’une organisation autonome à Glion est un règlement pour la fontaine que possèdent en commun les « possesseurs de terres et bâtiment rière le district de Glion » .
L’organisation d’un village autour d’une fontaine ou d’un four est fréquente dans la Paroisse de Montreux. Mais alors qu’au Châtelard, les villages ou « métralies » servent de base à l’organisation de toute la communauté, aux Planches, il n’y avait pas de représentation des villages dans les organes communs. Ainsi, les gens de Glion accèdent aux charges communales, mais le village n’envoie pas de délégués dans les organes communaux. A Glion, les habitants s’assemblent pour discuter de leur approvisionnement en eau. Et cette question va animer le village pendant plus de trois siècles : l’eau est apparemment trop rare sur le Scex et les besoins du village vont aller croissant avec l’arrivée de l’hôtellerie et des touristes.
Le fait que les villages de Montreux assument des services publics (et en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront assimilés à des fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Ce nouveau statut les autorise à prélever des impôts. A Glion, ce sera le cas à partir de 1874. Corollaire de ce nouveau statut, les comptes du village doivent dès lors être visés par la municipalité des Planches et par le préfet.
Si l’apport en eau du village s’améliore grâce à l’intervention généreuse d’Henri Nestlé en 1878, la question continue à agiter le village au XXème siècle. Et alors que, en 1927, la commune des Planches reprend à son compte l’éclairage et la gestion de l’eau et fait disparaître plusieurs de ses villages, la fraction de commune de Glion persiste, grâce à la distribution de l’eau.
Mais l’eau sera malheureusement également la cause de la dissolution de l’administration du village. En effet, en 1945, Glion vit un épisode de fièvre typhoïde qui fait 16 morts et rend malade plus de 100 personnes. La gestion « milicienne » des eaux par le village est clairement mise en cause par le collège d’expert chargé de faire la lumière sur cet épisode tragique. Epuisé par les dédommagements et les actions en justices qui suivent cet événement, le village vend son réseau d’eau à la Société des Eaux Vevey-Montreux en 1952, et la fraction sera finalement dissolue par le Conseil d’Etat en 1955. L’administration du village se réunit encore à quelques reprises pour liquider ses dernières affaires et met un terme définitif à ses activités le 16 novembre 1957.

Mercier (Julien), architecte

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Person
  • 1912-1999

Julien Charles Alfred Mercier, fils de Charles Mercier pasteur, originaire de Coppet, est né à Lausanne le 27 décembre 1912. En 1936, il est diplômé du Technicum de Bienne. En 1936, il effectue un stage chez Le Corbusier à Paris. Celui-ci n’influence guère la conception des bâtiments qu’il dessine: « Son architecture était trop extraordinaire pour que je l’applique » déclare Mercier en 1987. Le 1er février 1947, il ouvre son bureau d’architecte à l'Avenue des 4-Marronniers 16 à Yverdon, puis en 1948 au Quai de la Thièle 16.
Il réalise ses premiers projets d’architecture dans le Nord vaudois, en particulier à Yverdon et Sainte-Croix. Dès le début et conformément à son engagement personnel, il se consacre, en collaboration avec des sociétés coopératives, à des projets sociaux comme la création de logements à prix ou loyers modérés destinés aux familles à revenus modestes. À son actif, au cours de ses 50 ans d’activité, on dénombre près de mille logements, principalement à Yverdon dans les quartiers Prés-du-Lac, rues de Montagny et du Général-Guisan, et Coin-de-Terre, mais également à Sainte-Croix, Payerne, Morges et Lucens.
Progressivement, son champ d’activité s’élargit, couvrant l'ensemble du territoire cantonal, notamment à Gryon et dans la région d’Ollon où il réalise plusieurs villas et chalets. Son travail s'étend aussi aux cantons de Neuchâtel et de Fribourg.
La typologie des bâtiments qu'il construit est très large. Son travail varie entre édifices industriels, commerciaux et de services, mais également des établissements médico-sociaux, comme des centres de réinsertion pour alcooliques (La Licorne et L'Escale à Lausanne), et des établissements scolaires, comme le Collège Léon Michaud à Yverdon dont il a remporté le concours en 1965. Selon lui, l'œuvre de sa vie reste la Chapelle des Tuileries-de-Grandson qu'il supervise entre 1963 et 1968.
Le 4 juin 1987, Louis Cruchet, son associé de toujours, décède à l'âge de 59 ans, ce qui semble laisser un vide à Mercier qui l'avait engagé le 1er janvier 1948 comme apprenti. La carrière de Mercier s’achève en 1990 par un projet social à La Côte-aux-Fées, le foyer-atelier des Bolles du Temple. Les principaux dossiers sur lesquels il travaille durant la période 1989-1992 sont des concours d’architecte auxquels il participe juste pour le plaisir, bien conscient qu'il ne les gagnera pas, n'étant, selon ses propres dires, pas assez au fait des courants architecturaux modernes.
Parallèlement à ses activités professionnelles, il s’intéresse à la vie politique de sa ville. Approché par le Parti socialiste, il est brillamment élu en 1949 et passe 36 ans sur les bancs du Conseil communal dont il est vice-président en 1955 puis président en 1957. Il siège également au Grand Conseil vaudois de 1955 à 1966.
Il décède le 30 mars 1999.

yver

Société de développement d'Ecublens

  • CH - Ecublens - Société de développement
  • Corporate body
  • 1919-

En date du 18.12.1919, fondation de la société de développement dont le but premier est de s'occuper de la réfection de la grande salle et de l'aide financière à apporter à la commune dans ce but.

Fahrner (Emily)

  • CH - Ecublens - Fahrner (Emily)
  • Person
  • 19ème siècle

Société de sauvetage de Montreux La Vigie

  • CH - Montreux--119
  • Corporate body
  • 1893-

Suite à l’accident de 1883 au large d’Ouchy, entre les bateaux à vapeur « Le Rhône » et « Le Cygne », le Genevois W. Huber fonde la Société de Sauvetage du Lac Léman (SSLL) en septembre 1885. Sur la Riviera, c'est le promoteur Ami Chessex qui voit l’utilité de ces sections et fonde, en 1887, la société de sauvetage de Territet, « La Dame du Lac ».

En 1893, sous l’impulsion de l’hôtelier Alexandre Emery, une nouvelle société voit le jour sur le territoire de la Commune du Châtelard, à Vernex : la société de sauvetage « La Vigie ». Le 6 août 1893, la section est admise au sein de la SSLL.
Sous la président de Jean de Muralt, la section récolte des fonds et achète son premier canot à huit rameurs en 1894.
En 1897, la section de Montreux reçoit l’assemblée générale de la SSLL et organise des courses et des compétitions.
En 1915, la société met à l’eau son nouveau canot.
En 1944, le bateau de la société est pris dans le gros temps. Les membres d’équipages s’en sortent, mais pas l’embarcation.
1946, inauguration de la nouvelle barque de la Vigie
En 1954, la société se dote d’un hangar sur l’actuel Quai de Vernex.
En 1966, la Vigie motorise son embarcation grâce à la donation d’un navigateur
1982, inauguration de la nouvelle vedette La Vigie 2

Untitled

L'Union chrétienne fut fondée en 1915

Pécub

  • Person
  • ?

Ecublens - Autorités communales

  • CH - Ecublens - Autorités communales
  • Corporate body
  • 1799-nos jours

10 mai 1799: Constitution de la première municipalité. Celle-ci a probablement eu fonction d'autorité législative et exécutive pendant une quinzaine d'années: le Conseil général a vraisemblablement été constitué en 1816 (date du premier procès-verbal d'une assemblée du Conseil général).

Le 21 novembre 1909, un Conseil communal comportant 45 membre est élu.

Longtemps composée de 5 membres, la Municipalité est actuellement constituée de 7 élu/es.

Syndics d'Ecublens:

1848-1857: Musy (Louis)
1858-1859: Ducret (Henri)
1860-1861: Clerc (Louis)
1862-1865: Masson (Auguste)
1866: Clerc (Paul)
1867-1872: Ducret (Samuel)
1873-1882: Masson (Henri)
1883-1886: Musy (Louis)
1887-1893: Clerc (Victor)
1894-1896: Massson (Eugène)
1896-1911: Masson (Henri)
1912-1916: Bonzon (Adrien)
1916-1918: Masson (Adrien)
1918-1933: Ducret (Elie)
1934-1949: Ducret (François)
1950-1969: Jaquenoud (Adrien)
1970-1981: Teuscher (Pierre)
1982-1993: Masson (Jacques)
1994-1997: Bonzon (André)

Prilly - Bourse communale

  • CH - Prilly - Service des Finances
  • Corporate body
  • 1944-nos jours

Durant le 19ème siècle et jusqu’au début du 20ème siècle, la fonction de boursier communal, comme la plupart des autres fonctions administratives, était assumée par des titulaires en plus de leurs activités professionnelles courantes. Parmi ceux-ci nous pouvons citer M. Vuagniaux (Daniel) entre 1868 et env.1898), M. Rouffy en 1910, M. Barbey en 1913 et M. Magnin (Fernand) entre 1924 et 1944.
Comme les municipaux à l’époque, le boursier exerce cette fonction en plus d’une activité professionnelle. Ses heures de réception en témoignent : en 1934, par exemple, il reçoit les lundis et jeudis de 19 heures à 21 heures et les samedis de 14 heures à 16 heures.
En 1944, après 20 ans d'activité, M. Magnin (Fernand) démissionne. Il est remplacé la même année par M. Joss (Georges), qui devient le premier boursier communal nommé à titre permanent.
En 1948, le nouveau statut du personnel de la Commune de Prilly confirme la création d’un poste de boursier communal permanent.
Pendant longtemps, le boursier communal travaille seul et fait appel au personnel du Greffe pour l’appuyer dans sa tâche. Il consacre également une partie de son temps à l’Office du travail. Il faut attendre 1966 pour que la Bourse augmente son effectif : Mme Turrian (Rosette) est alors nommée cheffe du service comptable, dans le but de seconder le boursier ; une sténo-dactylographe est engagée en tant que collaboratrice régulière, en la personne de Mme Steiner (Josiane).
A cette même période, le boursier, en plus de ses activités normales, se voit confier petit à petit diverses responsabilités : il consacre une partie de son temps aux Œuvres sociales, devient délégué à la commission d'impôt et caissier du service dentaire scolaire.
Au cours de ses dernières années à la Commune, M. Joss consacre une part toujours plus grande de son activité au secteur social, tandis que la plupart des tâches de la bourse sont assurées par le service comptable (tenu par Mme Turrian). En 1979, après 35 ans de service, M. Joss prend sa retraite.
A son départ, la Municipalité clarifie les tâches de la Bourse et les recentre sur les activités comptables. Elle nomme une caissière en la personne de Mme Bonzon (Micheline), jusque là employée au service comptable, et le titre de boursière communale, au sens des dispositions légales, est donné à Mme Turrian (Rosette). Enfin, les activités de M. Joss dans le domaine social sont reprises par un nouveau fonctionnaire, rattaché au service des assurances sociales.
Peu de changements interviennent au cours des décennies suivantes : Mme Turrian (Rosette) part à la retraite en 1991. M. Cavin (Daniel) lui succéde. Actif jusqu’en 2007, il est alors remplacé par M. Divorne (Pierre-Michel).

Lutry - Commune

  • CH - Lutry
  • Corporate body
  • 1214 - nos jours

Montreux - Village de Chernex

  • CH - Montreux--06
  • Corporate body
  • inconnu - à ce jour

Le plus vieux document du fonds, daté de 1496, est une reconnaissance de titre classée sous E1, mais dont le contenu est encore à identifier. Pour le reste, les documents attestant de l’activité de la métralie de Chernex débutent aux environs de 1650.

Il est étonnant de constater le nombre de documents attestant de transactions entre particuliers, documents qu’il est également surprenant de rencontrer dans un fonds de village dépourvu d’instance juridique. L’explication la plus probable à l’existence de ces documents (OA et OB) serait qu’une des fonctions de la Cour du Château du Châtelard ait été exercée par un ressortissant de Chernex, voire par une famille de Chernex, qui, au fil des générations, est partie avec des doubles des actes. Mais cette assertion reste à vérifier.

Pour ce qui est des procès-verbaux des assemblées, les registres contenus dans le fonds débutent en 1720 et continuent jusqu’en 1941, avec une béance inexpliquée de 100 ans entre 1814 et 1915 : les registres ont disparu. En revanche, la date de 1941 a une explication puisque c’est à cette période que l’Etat de Vaud a pris acte de la décision de Chernex de ne plus prélever d’impôts. Ceci met un terme à l’existence de la fraction de commune de Chernex et a pour conséquence la fin des archives : les registres de procès-verbaux, les copies de lettres et les documents financiers s’interrompent au tournant de l’année 1942. Dès lors, l’administration du village fonctionne de manière différente et les pièces ne seront plus versées au même fonds d’archives.

La métralie de Chernex est reconnue par le règlement de la Communauté du Châtelard de 1792 comme étant une grande métralie. Toutefois, son assemblée siège parfois avec les ressortissants de Sonzier, comme cela semble être le cas particulièrement dans le registre A2. De même, Chernex et Sonzier se rassemblent pour ce qui concerne les questions d’école puisque les deux villages font partie de la même régence. D’ailleurs, les litiges avec les régents successifs prennent une place importante dans l’ensemble du fonds (voir section P). Et si les écoles sont un des domaines de compétences des fractions de communes, on rappellera ici que, par ailleurs, les villages géraient également la distribution des eaux et des fontaines et qu’ils avaient à leur charge les fonctions de sécurité, telle la prévention des incendies ou la nomination des gardes champêtres. À ce sujet également, les archives du village relatent un cas de litige avec la commune du Châtelard, lorsqu’en 1753, il s’oppose à la procédure habituelle de nomination des guets et s’expose à la colère du Châtelard devant ce « ridicule refus » (NA3).

Mayer (Albert Roman)

  • CH - Montreux--14
  • Person
  • 1890 - 1968

Albert Mayer est né le 19 juillet 1890 à Montreux, où son père était joaillier-bijoutier. Il y fréquente les écoles primaires et secondaires, avant de poursuivre ses études à Bâle, où il obtient un diplôme à l'école du commerce. Après avoir parfait sa formation dans la joaillerie-bijouterie à l'étranger, il travaille dans l'entreprise de son père et reprendra son enseigne. Il joue un grand rôle dans la corporation des joailliers-bijoutiers, tant au niveau de la Riviera, qu'au niveaux cantonal et fédéral.

Sur le plan politique, Albert Mayer est élu en 1921 au conseil communal de Montreux Planches et en 1922 à la Municipalité. En tant que municipal, il est en charge de la police, du service du feu et des questions liées au tourisme. Mayer est élu en 1942 au Grand Conseil et succède à R. Maron à la syndicature des Planches en 1946. En plus de la charge de syndic des Planches, Albert Mayer assume, tous les trois ans, la fonction de Président du conseil administratif de la Ville de Montreux, organe commun aux trois communes du Cercle de Montreux. Syndic jusque 1962, date à laquelle les communes de Montreux-Planches et de Montreux-Châtelard fusionnent pour donner naissance à la Commune de Montreux. Grand artisan de cette fusion, il mène les discussions avec les élus du Châtelard et de Veytaux et défend le projet devant le public.

Major à l'armée, il a été le premier adjudant du Général Guisan pendant la deuxième Guerre Mondiale.

Actif au sein de la paroisse catholique, Albert Mayer a été fait commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.

Enfin, dans la secteur touristique, Albert Mayer préside la comité des sports de la Société de développement de Montreux, précurseur de l'Office du tourisme et a été président du Conseil d'administration du Casino-Kursaal.

Albert Mayer était par ailleurs très actif au niveau sportif.
Grand sportif, il pratique le tennis, le football, le hockey sur terre, le tir, le culring, l'hippisme, le hockey sur glace et le ski. Mais c'est surtout dans les organes dirigeants des associations sportives qu'il est actif: Association suisse de football, Fédération suisse de hockey sur roulettes, Association suisse de bobsleigh, Association internationale de bobsleigh, Comité olympique suisse, Comité central de l'Association nationale d'éducation physique, Commission fédérale de gymnastique et de sport.

Élu en 1946 comme représentant de la Suisse au Comité international olympique (CIO), il est l'un des principaux animateurs du mouvement recréé par le baron de Coubertin, avec son frère Otto Mayer, chancelier du CIO.

Albert Mayer assume enfin la charge de consul de la République de Corée du Sud à Montreux, avec juridiction sur l'ensemble de la Suisse occidentale.

Distinctions reçues par Albert Mayer: Chevalier de la couronne d'Italie (1932), chevalier de Sainte-Agathe à Saint-Marin (1956), médaillé d'or du gouvernement français (1952), croix du mérite sportif du gouvernement finlandais (1952), mérite sportif des journalistes sportifs suisses.

Sur le plan local, Mayer a été membre d'honneur de l'Union instrumentale de Territet, membre d'honneur de la Caecilia - choeur mixte catholique de Montreux, membre d'honneur de la section de Montreux de l'Association suisse des sous-officiers (ASSO), président d'honneur du Cercle catholique.

Albert Roman Mayer décède le 6 décembre 1968.
D'après la nécrologie d'Albert Mayer parue le 7 décembre 1968 dans le <i> Journal de Montreux </i>

Modèle - Commune

  • Corporate body
  • 1010 (1ère mention) à nos jours

Société coopérative de la Piscine de Prilly

  • CH - Société coopérative de la piscine de Prilly
  • Corporate body
  • 1966-1982

16 juin 1966: Assemblée constitutive de la Société coopérative de la piscine de Prilly. Paul Mermoud en devient le président. Cette société a pour but de construire et exploiter avec l'aide de la Commune de Prilly, une piscine avec locaux annexes.
La société compte 10 administrateurs: Mermoud (Paul), président; Nicollier (Jean-Pierre), vice président; Zollinger (Jean-Pierre), secrétaire; Dupont (Albert), caissier; Baier (William); Clavel (Agénor); Gely (Marcel); Monod (Henri); Perrin (Marcel); Rochat (Paul).
Les statuts de la Société coopérative sont approuvés par l'assemblée constitutive en date du 15 juin 1966.
La société ouvre une souscription, mais ne remporte que peu de succès. le capital social devait se monter à 500'000 francs. Il n'est toutefois au départ que de 111'500 francs; la moins-value doit être couverte par un prêt de la Commune, à hauteur de 400'000 francs, sans intérêt ni amortissement.
Il faut y ajouter une contribution de l'Etat de Vaud et du Sport-Toto de 500'000 francs, ainsi qu'un emprunt de 1'500'000 francs.
Le 13 juin 1970, la piscine de la Fleur-de-Lys est inaugurée.
Mais les difficultés financières se multiplient et si 3 motions proposent des modifications de régime pour assainir la situation, la Municipalité, en accord avec le Comité, propose finalement la reprise des actifs et des passifs de la Société coopérative par la Commune. C'est accepté en date du 22 novembre 1982, date de la dissolution de la Société coopérative.
Depuis lors, la piscine de la Fleur-de-Lys est en mains communales.

Direction générale de l'environnement (DGE)

  • Corporate body
  • 2013 - à nos jours

En 2013, le Service des eaux, sols et assainissement (SESA), le Service des forêts, de la faune et de la nature (SFFN), le Service de l'énergie et de l'environnement ainsi que l'Unité des dangers naturels (UDN) fusionnent pour former la Direction générale de l'environnement (DGE). Cornelis Neet, alors chef de service du SFFN est nommé à sa tête.
La direction générale est divisée en trois directions: la Direction des ressources et du patrimoine naturels (DIRNA), la Direction de l'environnement industrile et urbain (DIREV) et la Direction de l'Energie (DIREN).
La DIRNA est composée des divisions Ressources en eau et économie hydraulique (EAU); Inspection cantonale des forêts (FORET); Biodiversité et paysage (BIODIV), Géologie, sols et déchets (GEODE).
La DIREV est composée des divisions Protection des eaux (PRE); Assainissement (ASS); Air, climat et risques technologiques (ARC).

Prilly - Office de la population OPO

  • CH - Prilly - Office de la population
  • Corporate body
  • 1961-actuel

En 1953, les fonctions de la police sont définies ainsi:
Fonctions principales: police des étrangers; contrôle des habitants; tenue du registre civique; surveillance de l'office communal des alcools; protection du travail; désinfections; services funèbres; patrouilles de surveillance; police de la circulation; fermeture des établissements publics; contrôle des bulletins d'hôtels.

En 1961, la Commune engage, à la Police, deux employés civils chargés du Contrôle des Habitants et du Bureau des étrangers. En 1963, M. Vaudroz (Robert) est promu chef du Bureau des étrangers et du Contrôle des Habitants, tandis qu'un 3ème employé civil est engagé. A partir de 1964, les activités du Contrôle des Habitants sont présentées indépendamment de celles du Service de Police dans le rapport de gestion; mais dès 1967, le Contrôle est à nouveau sous la rubrique "Police". Dès 1970, 4 personnes travaillent au Contrôle des Habitants.
En 1994, le Contrôle des Habitants passe au dicastère de l'Administration générale, mais reste administrativement au niveau de la Police.
En 2000, suite au départ de M. Sahli (Ernest), un nouveau chef d'office est engagé en la personne de M. Chiaradia (Jean-Marie).
En 2002, le Contrôle des Habitants et Bureau des étrangers est rebaptisé "Office de la Population (OPO)".

Service des forêts, de la faune et de la nature (SFFN)

  • Corporate body
  • 1886-2012

A ses débuts en 1803 l’administration cantonale vaudoise ne comptait ni départements ni services. L’exécutif du canton, le Conseil d’Etat, s’appuyait alors sur un ensemble de commissions spécialisées, notamment la Commission des forêts. La police de la chasse et de la pêche était alors sous la responsabilité de la Gendarmerie. Parmi les personnalités de cette époque, nous pouvons citer Charles Lardy, inspecteur cantonal des forêts de 1812 à 1858.
En 1862, La Commission des forêts et l’inspecteur général des forêts sont rattachés au tout nouveau Département de l’Agriculture et du commerce. Adolphe De Saussure puis Adolphe Jordan assument successivement l’inspection générale des forêts.
En 1886, le Service cantonal des forêts, chasse et pêche est créé. Il s’agit du 2ème service du Département de l’Agriculture et du commerce. Le chef de service est nommé en la personne d’Adolphe Puenzieux, inspecteur général des forêts depuis 1884. Il assumera la direction du service ainsi que l’inspection générale des forêts jusqu’à son décès en 1903 et sera remplacé, dans les mêmes fonctions, par Ernest Muret.
Le Département de tutelle change de nom en 1905 et devient le Département de l’Agriculture, de l’industrie et du commerce.
De 1913 à 1950, l’effectif du service oscille entre 5 et 7 personnes. Le chef de service est alors accompagné d’un expert forestier et d’employés administratifs. Ernest Muret est remplacé par Frédéric Grivaz en 1935. Parmi les experts forestiers de cette époque, nous pouvons citer Gabriel Berthoud, Frank Aubert, Charles Gonet, Maurice Moreillon et Simon Combe.
En 1950, Charles Massy est nommé chef de service, il est secondé par Simon Combe, expert forestier, et Alfred Audemars, inspecteur aménagiste puis inspecteur forestier.
C’est en 1957 que le premier inspecteur cantonal de pêche et hydrobiologiste est nommé en la personne de Gilbert Matthey.
Entre 1959 et 1962, plusieurs ingénieurs forestiers viennent compléter l’effectif : André Anken (1959), Jean-Pierre Bezençon (1960) et René Badan (1962).
Jean-François Robert prend la direction du service et l’inspection cantonale des forêts en 1962. Une dizaine de personne sont employées à cette époque par le service.
En 1974, le service change de nom est devient le Service des forêts et de la faune. Une section « Bureau technique » est créée au côté d’une section « Administration » et d’une autre « Conservation de la faune ». Le « Bureau technique » est dirigé par René Badan et a pour vocation de seconder le chef de service dans sa fonction d’inspecteur cantonal des forêts.
Gilbert Matthey prend la tête de la section « conservation de la faune » et devient conservateur de la faune et hydrobiologiste.
Un Centre de formation professionnelle de forestier-bûcheron est créé au Mont-sur-Lausanne en 1980 et placé sous la direction de Michel Bays.
Le « Bureau technique » devient « Services techniques » en 1982. Daniel Zimmermann en prend la direction en 1983.
En 1984, la conservation de la faune devient le Centre de conservation de la faune et d’hydrobiologie appliquée.
Georges Herbez est nommé chef de service et inspecteur cantonal des forêts en 1989. L’effectif du service comporte alors une vingtaine d’employés.
Cornelis Neet devient conservateur de la faune en 1990. L’effectif du Centre de conservation de la faune et d’hydrobiologie appliquée sera complété en 1993 par Bernard Büttiker, inspecteur de la pêche et Claude Lang, hydrobiologiste.
En 1996 le service prend le nom de Service des forêts de la faune et de la nature (SFFN). Le service comporte dorénavant une section « Administration », une « Section technique et gestion forestière », une section « Conservation de la forêt », le centre de formation professionnelle et le Centre de conservation de la faune et de la nature ».
La « Section technique et gestion forestière » est alors dirigée par Daniel Zimmermann ; la « Conservation de la forêt » est assurée par Daniel Goertz (ingénieur forestier) et Anne-France Eichelberger (juriste) ; le centre de formation professionnelle est quant à lui placé sous la responsabilité de Roger Burri.
Le Centre de conservation de la faune et de la nature (CCFN) se divise en trois nouvelles sections : la Conservation de la faune, l’Inspection de la pêche et la Conservation de la nature. A la tête de ses trois sections se trouvent respectivement Cornelis Neet, responsable du centre et conservateur de la faune ; Bernard Büttiker, inspecteur de la pêche ; Philippe Gmür conservateur de la nature. L’effectif du centre passe à 12, spécialistes et employés administratifs compris.
La section "Protection de la nature" a été créée suite à la loi du 10 décembre 1969 sur la protection de la nature, des monuments et des sites et rattachée à l'Office de l'urbanisme puis au Service de l'aménagement du territoire dès 1974. Elle a été transférée au Service des eaux et de la protection de l'environnement le 1er juin 1988 avant de l’être à nouveau, en 1995, au CCFN sous le nom de « Conservation de la nature ».
En 1998, après une refonte complète des départements de l’administration cantonale vaudoise, le SFFN et à fortiori les sections forestières et le CCFN passent sous la tutelle du tout nouveau Département de la Sécurité et de l’Environnement (DSE). L’effectif du service comporte à cette époque une trentaine d’employés.
En 2002, Cornelis Neet prend la direction du SFFN. Il est remplacé à la tête du CCFN par Philippe Gmür, et à la conservation de la faune par Sébastien Sachot. L’effectif du CCFN évolue pendant ces années et atteint 18 en 2005. Jean-François Métraux, ingénieur de conservation, prend la direction de la « Conservation des forêts » et Daniel Zimmermann est nommé inspecteur cantonal des forêts.
En 2005 les sections forestières du service sont réorganisées comme suit : une section « Inspection cantonale des forêts » dirigée par Daniel Zimmermann ; une section « Gestion forestière » dirigée par Patrick Fouvy ; une section « Conservation des forêts » dirigée par Jean-François Métraux ; et le Centre de formation professionnelle dirigé par Roger Burri.
En 2012, le SFFN est intégré à la Direction générale de l’Environnement (DGE) et Cornelis Neet est nommé directeur général de l’environnement. La DGE se divise en trois directions qui se divisent elles-mêmes en plusieurs divisions.
L’ensemble des attributions du SFFN en matière de forêts sont désormais regroupées dans la division « Inspection cantonale des forêts » (DGE-FORET) de la Direction des ressources naturelles (DIRNA).
L’ensemble des attributions du CCFN sont désormais regroupées dans la division Biodiversité et Paysages (BIODIV) de la Direction des ressources naturelles (DIRNA). La division BIODIV est dirigée depuis 2013 par Catherine Strehler-Perrin.

Service des eaux, sols et assainissement (SESA)

  • Corporate body
  • 1929-2012

Dès 1886, la gestion des eaux était répartie entre deux services du Département des Travaux publics. Le premier service « Administration et entretien » était chargé des concessions sur les grèves et des concessions à bien-plaire, tandis que le deuxième service « Etudes et constructions » s’occupait des lacs et cours d’eau (corrections fluviales) ainsi que des concessions pour l’utilisation des eaux fluviales.
Ces tâches ne représentaient à l’époque qu’une petite partie du travail de ces services qui avaient en outre la charge de la gestion du domaine public de manière générale, de la police des constructions, des moyens de transports, de la construction des ponts et chaussées, etc.. Au tournant du siècle ces deux services employaient une quinzaine de personnes.
1902 : Les concessions pour l’utilisation des eaux fluviales passent de la responsabilité du deuxième au premier service. Les questions liées à la gestion du domaine public « eau » sont ainsi regroupées au sein du service « Administration et entretien ». Les concessions pour l’exploitation des mines et des carrières sont également placées sous la responsabilité de ce service à ce moment là.
1929 : Par la décision du Conseil d’Etat du 21 mai, les deux services « Administration et entretien » et « Etudes et constructions » sont remaniés de fond en comble pour créer le Service des routes et le Service des eaux. Ce dernier a désormais à sa charge: les corrections fluviales ; la régulation des lacs ; les travaux d’assainissement et de dessèchement ; l’entretien des ouvrages d’endiguement ; les concessions pour l’utilisation des lacs et cours d’eau ; l’application de la loi sur le marchepied le long des lacs et les plans riverains ; la police et la gérance du domaine public en ce qui concerne les lacs et cours d’eau ; les concessions de grèves et les concessions à bien-plaire. Les carrières sont quant à elles sous la surveillance du Service des routes.
A sa création, l’effectif du Service des eaux comprend en tout et pour tout, le chef de service, Charles Pelet, un ingénieur, Henri Zorn, et un secrétaire technique, Alfred Chollet.
1938 : Un premier surveillant des cours d’eau est nommé en la personne de Serge Faesh (bassin de l’Orbe et nord du bassin de la Venoge)
1948 : L’organisation du service fait apparaître un bureau technique, un bureau administratif et les surveillants des cours d’eau, dont le nombre est passé à trois.
1950 : Charles Pelet est remplacé par Edouard Dutoit, ingénieur, au poste de chef de service.
1954 : Organisation de la surveillance des cours d’eau en quatre secteurs
1955 : Inscription de la lutte contre la pollution des eaux dans les attributions du service
1958 : Jean Noverraz est nommé chef de service
1966 : Déménagement du service de la rue Cité-Devant 11 à la place de la Riponne 10
1974 : Inscription des concessions de pompage aux nappes souterraines dans les attributions du service. L’effectif du service oscille alors entre 15 et 20
1976 : Le service est dorénavant chargé du contrôle de la construction et de l’exploitation des installations d’épuration des eaux usées et de traitement des déchets, ainsi que du contrôle de la construction et la révision des installations servant à l’entreposage, au transport, au transvasement de liquides pouvant altérer les eaux. Outre l’administration (du service et du domaine public eau), le bureau technique lacs et cours d’eau et les chefs de secteur, le service se dote d’un office de la protection des eaux comprenant une section épuration et incinération et une section contrôle des citernes. L’effectif du service bondit à 32 employés.
1977 : Une section laboratoire est créée au sein de l’Office de la protection des eaux. Le laboratoire est chargé du contrôle analytique des eaux des lacs, des rivières et des stations d’épuration
1978 : La section épuration et incinération devient la section assainissement.
1982 : Pierre Chausson est nommé chef de service
1983-85 : Le service comprend une administration, une section génie civile (ex bureau technique), une section entretien (chefs de secteurs) et l’Office de la protection des eaux, lui-même divisé en 5 sections (administration, épuration urbaine, épuration industrielle, contrôle des citernes, laboratoire). L’hydrogéologue cantonal (poste créé en 1978), Joseph Mautner, est transféré du Laboratoire cantonal au Service des eaux en 1983. Il est notamment chargé de la protection des nappes souterraines et des sources
1988: Le service est rebaptisé « Service des eaux et de la protection de l’environnement ». Une section protection de la nature est créée et un délégué cantonal à l’environnement est nommé.
1989-1991 : L’Office de la protection des eaux est dissous et ses sections sont ramenées au niveau du service. Ce dernier est réorganisé en divisions dans la foulée:
• Administration (administration du service et gestion administrative du domaine public eau) ;
• Eaux souterraines (hydrogéologie et contrôle des citernes) ;
• Economie Hydraulique (corrections fluviales, gestion technique du domaine public eau et entretien par secteur) ;
• Assainissement et gestion des déchets (assainissement urbain, assainissement industriel et gestion des déchets) ;
• Laboratoire ;
• Protection de la nature ;
• Délégué à l’environnement
1995 : La protection de la nature quitte le service
1996 : Le délégué à l’environnement quitte à son tour le service
1998 : Le service est rebaptisé Service des eaux, sols et assainissement (SESA) et est placé sous la tutelle du nouveau Département de la sécurité et de l’environnement (DSE). Le Département des travaux publics est quant à lui dissous. La surveillance et la protection des sols deviennent de la compétence du SESA à ce moment là, tout comme les autorisations d’exploiter et la surveillance des carrières
2000 : Une nouvelle division « Déchets, sols et installations » est créée
2002 : Jean-François Jaton est nommé chef de service
2004 : Les chefs de secteur se voient appuyés par le soutien de deux nouveaux adjoints
2006 : La division des carrières et gravières est dissoute et son activité est intégrée à la division nouvellement créée des « Sols, carrières et déchets »
2009-2010 : Premières réflexions en vue de la création d’une cellule « micropolluants », avec l’achat en 2010 d’un appareillage analytique complexe, permettant de mettre en évidence des substances en traces infinitésimales dans les eaux
À mi 2012, le SESA compte 122 collaborateurs, pour une activité de 111 ETP (équivalent temps plein), répartis comme suit: 54 au Valentin 10, 16 au laboratoire des Croisettes et 52 décentralisés dans les quatre secteurs d'entretien des cours d'eau.
Fin 2012, le SESA est intégré à la nouvelle "Direction générale de l'environnement" (DGE), au côté du Service de la forêt, de la faune et de la nature (SFFN) et du Service de l’environnement et de l’énergie (SEVEN), sous la direction de M. Cornelis Neet.

Montreux - Village de la Rouvenaz

  • CH - Montreux--31
  • Corporate body
  • 1872 - 1930

Fraction de commune de la Commune du Châtelard, créée en 1872 par Décret du Grand Conseil. Dissolution en 1930, à cause de l'imposition de plus en plus importante des propriétaires (ces derniers formant l'assemblée générale du village) et le coût de plus en plus onéreux de l'éclairage public et du ramassage des balayures (principes charges de la fraction de Commune). Proposition de dissolution dès 1918; en 1919, les village de la Commune des Planches avaient remis le service des balayures à l'administration communale. A cette date, les villages du Châtelard pensent en faire autant. Toutefois, la Municipalité du Châtelard répond que tant que les villages continueront à prélever des impôts, elle ne reprendra pas cette charge.
Finalement, la situation se détend et en 1929, l'administration communale et villageoise accepte la dissolution.

Pully - Commune

  • CH - Pully
  • Corporate body
  • 1328 - nos jours

Monnet (Alfred)

  • CH - Montreux--47
  • Person
  • 1907-1984

Alfred Monnet naît à Montreux, dans le hameau de Pertit, le 12 septembre 1907. Fils de paysan-vignerons, il est l'aîné d'une grande famille de huit enfants et par la suite l'oncle de très nombreux neveux et nièces. Il fréquente en premier l'école de Chernex, puis le Collège de Montreux avant de poursuivre ses études à l'Ecole Normale de Lausanne. C’est en 1926 qu’il rédige, pour le travail de concours de l’école Normale, une remarquable monographie sur la Commune du Châtelard. Ces 400 pages de manuscrits étudient les aspects historiques et géographiques de la commune : relief, eaux, climat, richesses naturelles, nom de lieux locaux, légendes populaires, population etc. Ce panorama historique à travers les siècles, abondamment illustrés de croquis faits à la main et à l’encre de chine, ne recevra pas les honneurs qu’il aurait mérité car resté inachevé.
Fraîchement diplômé instituteur en 1927, il s’installe à Forel (Lavaux) où il restera toute sa vie, se consacrant à sa vocation pédagogique. Il enseigne successivement dans les collèges du Pigeon, des Cornes-de-Cerf et du Grenet. Il est ensuite nommé à la tête d’une nouvelle classe primaire et reçoit aussi des élèves de Savigny. Fortement engagé dans sa région, une classe du nouveau groupe scolaire de Forel porte son nom et perpétue son souvenir.
Voué au bien public, il ne s’est pas limité à donner des cours. Il fut aussi gérant de la Caisse Raiffeisen, directeur du chœur des hommes, conseiller communal puis municipal libéral. La commune de Forel lui montra sa reconnaissance en lui décernant la bourgeoisie d’honneur, distinction très rarement accordée.
La maladie et la faiblesse de l’âge l’obligent à quitter Forel. Il s’éteint à l’âge de 77 ans, le 24 juin 1984, après plusieurs mois à l’EMS les Laurelles à Territet. Il repose au cimetière de Clarens.
(Extrait de la notice historique sur Alfred Monnet, par Jean-Pierre Monnet, 2014)

Cevey (Jean-Jacques)

  • CH - Montreux--49
  • Person
  • 1928 - 2014

Naissance 23.6.1928 au Château (commune Sainte-Croix), décès 11.5.2014 à Montreux, de Cheseaux-sur-Lausanne.
Licence en droit à Lausanne (1951).
Rédacteur en chef du Journal de Montreux (1955-1970) et de La Nouvelle Revue de Lausanne (1988-1994).
Municipal radical à Montreux-Planches (1958-1968), syndic de Montreux (1969-1988).
Député au Grand Conseil vaudois (1965-1975). Président du Parti radical vaudois (1972-1980). Conseiller national (1967-1991; président en 1987), C. fut président de son groupe, il s'intéressa aux questions économiques, aux affaires étrangères et à la recherche.
Président de l'Office national suisse du tourisme (1980-1994) et de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (1972-1993). Président de l'Organisation des Suisses de l'étranger (1992-1998; président d'honneur depuis 1999).
Docteur honoris causa de l'université d'Aix-Marseille.
Bourgeois d'honneur de la commune de Montreux

D'après "Dictionnaire historique suisse" www.dhs.ch (consulté en décembre 2014)

Affolter (Arthur)

  • CH - Montreuxx--55
  • Person
  • 1925 - 2011

Arthur Affolter est né les 17 août 1925 à Aarwangen (Berne). Depuis son jeune âge, Arthur a toujours apprécié la nature et c'est tout à fait logiquement qu'il a débuté son parcours professionnel en devenant horticulteur. Il est devenu sous-officier à Payerne puis mobilisé à Bâle lors de la 2ème guerre mondiale

Montreux - Cercle

  • CH - Montreuxx--57
  • Corporate body
  • 1000 - 1961

La Commune de Montreux est née d’une fusion, en 1962, entre les communes des Planches et du Châtelard. L’appellation « Montreux » était néanmoins déjà une réalité avant cette date. C’était, dans un premier temps, le nom de la paroisse qui regroupait dès le XIème siècle les habitants de Veytaux, des Planches et du Châtelard. Mais c’était également, dès le milieu du XIXème siècle, l’appellation utilisée par la région pour promouvoir l’essor touristique et économique. En fait, jusqu’à 1962, « Montreux » repose sur un organe commun aux trois communes qui composent la paroisse : le Cercle.

Ouest Informations - Rédaction

  • CH - Ouest Informations
  • Corporate body
  • 1965-1980

Journal fondé par Georges Rognon (adm. et rédaction) en 1965 avec la complicité du rédacteur responsable P.H. Bonvin et de Ch. Carrel (publicité régionale).
La publicité et l'impression sont reprises par l'imprimerie J. Magnenat en décembre 1965.
Dès 1968, le rédacteur régional est M. Jacques Lardet. En 1971, l'administration et la rédaction se réorganisent: on trouve J. Lardet comme rédacteur responsable, tandis que G. Rognon est rédacteur régional.
Jusqu'en 1971, ce journal est dédié aux communes de Prilly, Jouxtens et Romanel. Il s'étend dès juin 1971 à Cheseaux.
La parution cesse en 1980.

Journal de Pully

  • CH - Pully
  • Corporate body
  • 1930 - 1992

Il fut remplacé par le journal "Le Régional" en 1995.

Association Festivités et Loisirs Les Avants

  • CH - Montreux--60
  • Corporate body
  • 2010-2011

L'Association Festivités et Loisirs Les Avants est créée à l'occasion du centième anniversaire du funiculaire Les Avants-Sonloup en 2010 et dissoute en 2011. Madame Patricia Jomini préside l'Association suivie de Madame Rachel Soydan jusqu'à sa dissolution. M. Charles C. Riolo en est le secrétaire.

Vevey - Commune

  • CH - Vevey
  • Corporate body
  • 1370 - nos jours

Bobst SA

  • CH - Bobst SA
  • Corporate body
  • 1890-nos jours

Service d'accueil pour écoliers Scoubidou

  • CH - Montreux--76
  • Corporate body
  • 1985-2015

Fondé en 1985 avec Madame Madeleine Nicolier comme présidente, Scoubidou fut une garderie qui a accueilli les jeunes écoliers à Montreux dans différents lieux avec ses débuts dans le quartier des Planches en 1987, puis son premier déménagement dans les locaux de l'église catholique en 1993 où Scoubidou vécut son premier incendie en 1995 (le second sera en 2007). Un nouveau déménagement a lieu en 2005 à l'Avenue des Alpes 90, qui est resté l'adresse du service d'accueil jusqu'à sa fin en 2015. Aujourd'hui Scoubidou à été intégré à l' Accueil Collectif de la petite Enfance de Montreux et Environs (FACEME).

Montreux Natation

  • CH - Montreux--78
  • Corporate body
  • 1944 -

Le 1er février 1944, création du Montreux-Natation. Les activités du club sont principalement pratiquées dans le lac aux Bains de Clarens.
En 1949, le club organise le 1er Championnat Suisse de water-polo de 2ème ligue.
En 1953, 1ère Traversée de Montreux, une compétition populaire de natation dans le lac.
En 1959, le Montreux-Natation traverse une crise interne proche la dissolution.
En 1977, l’ouverture de la piscine de la Maladaire permet au Montreux-Natation de pratiquer ses activités durant l’entier de l’année en eau chauffée dans une piscine couverte.
En 1979, création de la section de natation synchronisée.
En 1979, tournoi des 5 nations de natation.
En 2003, 1ère Traversée de la baye de Montreux, course populaire entre le Perrier et le ponton de la place du marché.

Source (http://www.montreux-natation.ch/uploads/pdf/le-club/Historiques.pdf)

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