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Civitas Nostra

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Corporate body
  • 1964-[Sans date]

Studer (Ernest) Imprimeur-éditeur

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Corporate body

Ernest Studer, imprimeur-éditeur, rue des Remparts 7 à Yverdon; successeur de Albert Studer.

Famille Dufour

Avant l’arrivée des touristes, le village des Avants était habité par des paysans et traversé par des commerçants et quelques voyageurs téméraires qui empruntaient le col de Jaman. Dès le milieu du XIXe siècle pourtant, le village va connaître un développement incroyable lié à l’essor du tourisme. En effet, l’air pur de la montagne va être préconisé par les médecins en vertu des bienfaits de l’altitude sur la santé. Dès lors, la famille Dufour, visionnaire pour l’époque, va acquérir de nombreuses parcelles des alentours du village afin d’y développer une future station touristique de moyenne altitude. C’est ainsi que la famille Dufour alliée à aux familles Nicodet et Portsch va, au fil des générations, s’implanter comme une famille d’hôteliers aux Avants.
Le premier précurseur est Jean-Louis Dufour (1813-1869). Il épouse Julie Marguerite Mérinat (1809-1876), une jeune fille fortunée d’Ollon. Le couple s’installe dès lors aux Avants. En 1837, ils ont un premier fils Louis (1837-1916), suivi d’un second fils Ami qui naît en 1855 (1855-1907) ainsi qu’une fille Sophie. En 1947 ils font construire un premier chalet de 12 lits afin de loger les commerçants et les quelques voyageurs. Ce dernier s’avère très rapidement trop petit. Fort de leur succès, ils construisent en second chalet en 1865. Les prémices de l’hôtellerie sont alors lancées aux Avants.
Après le décès de Jean-Louis Dufour, c’est son fils Louis qui prend les rênes du « tourisme naissant » aux Avants. Il fait construire le premier hôtel des Avants entre 1871 et 1873, avec l’argent de sa mère. L’hôtel compte 110 lits.
Louis alors âgé de 29 ans épouse en 1872 Henriette Rosine Besençon (1854-). Leur premier fils est Adrien-Louis, né le 20 novembre 1873 aux Avants (1873-1944). Avec Adrien-Louis dit Louis, une nouvelle génération d’hôteliers naît aux Avants. C’est lui qui prend la direction du Grand Hôtel des Avants en 1900. Puis viennent plusieurs enfants dont seuls Marguerite Julie (1877-1955) et Jules Louis (1884-) survivent. Marguerite épouse en 1899 Adalbert Nicodet, déjà hôtelier à Montreux. Ensemble, ils dirigent dès 1900 l’Hôtel de Jaman aux Avants.
Très jeune, Adrien-Louis Dufour part, sur les conseils de son père, se former au métier de l’hôtellerie dans les Grisons. À son retour, il marque un tournant décisif et fulgurant dans le développement touristique de la station des Avants. Il diversifie l’offre et surtout utilise la neige et le sport comme outils publicitaires pour attirer les foules aux Avants. En parallèle, il obtient l’autorisation pour une surélévation de l’hôtel ainsi que l’adjonction d’un corps bas à l’est pour y construire une salle à manger et un restaurant se terminant par une véranda en rotonde. L’hôtel propose alors 200 lits et des balcons à toutes les chambres. Il bénéficie aussi des dernières innovations en matière de confort telles que lumière électrique, ascenseur, chauffage central à vapeur, ventilation électrique, sanitaires de provenance anglaise. Dès 1911, la Société du Grand Hôtel des Avants administrée par Louis, Ami et Adrien-Louis Dufour réalise son ultime succès en obtenant l’autorisation d’un agrandissement de l’établissement, qui offre alors 250 chambres et un théâtre comptant 240 places.
La vie entière d’Adrien-Louis Dufour se déroule dans et autour du Grand Hôtel des Avants. En effet, Adrien-Louis, habite au premier étage de l’hôtel avec Olga Portsch (1877-1943) son épouse, elle-même issue d’une famille d’hôteliers montreusiens. Ensemble ils ont cinq enfants qui vivent au rythme de l’hôtel.
Adrien-Louis comme dit précédemment, se démarque de son père en proposant de très nombreuses et novatrices occupations pour ses hôtes, qui très souvent séjournent durant plusieurs mois dans l’établissement. Parmi ses innombrables activités, il trouve du temps pour sa passion : la photographie. Il immortalise la vie de la station des Avants au travers de son objectif et développe lui-même ses photographies dans la chambre noire qui se trouve au sous-sol de son hôtel.
Ses photographies retracent principalement les activités sportives de la Belle Époque dans la station de moyenne montagne des Avants. On y trouve bien en évidence toute la palette des sports de neige pratiqués par les hôtes des hôtels des Avants entre autres : bobsleigh, course de luges, hockey sur glace, patinage, curling, saut à ski. L’histoire locale raconte que ce fut son père, Louis Dufour qui, en 1887, introduisit en terre romande la première paire de skis commandée à Stockholm. D’autres photographies témoignent des saisons d’été avec des compétitions de tennis. Mais aussi les souvenirs en images de quelques voyages effectuées par la famille Dufour en Suisse ainsi que des promenades en famille dans la région montreusienne.
La famille Dufour (Louis, Ami et Adrien-Louis) est au fil des années le promoteur exclusif de la station des Avants. En plus des bâtiments hôteliers, ils construisent deux chapelles, l’une protestante en 1876 et l’autre catholique en 1909. Ils sont à l’origine du Montreux-Oberland-Bernois (MOB) qui atteint les Avants en 1901, ainsi que du funiculaire Les Avants-Sonloup (LAS), inauguré en 1912 et destiné avant tout au transport des amateurs de sports d’hiver.
La station des Avants est alors incontournable pour le tourisme de l’époque. Son succès est tel que Adrien-Louis Dufour prévoit même d’étendre son domaine touristique jusqu’au Cubly au travers de nouvelles installations de remontées mécaniques et de la construction d’un nouvel hôtel à Sonloup. Ce dernier, de par sa position aurait peut-être fait de l’ombre au très connu Caux Palace. Toutefois, l’histoire en a voulu autrement avec l’arrivée de la première guerre mondiale et de ses conséquences dévastatrices sur le tourisme. C’est ainsi que le succès de cette famille d’hôteliers prit fin.

Fuchs (Janine)

Fille du tenancier des cinémas Alhambra à Genève et Métropole à Lausanne, Janine Fuchs suit la formation du conservatoire d’art dramatique de Genève (et Paris ?) en vue de devenir comédienne. Elle exercera l’activité de comédienne à Paris et à Rome.
En attendant les documents lui permettant d’être comédienne à Paris, Janine Fuchs est entrée à la rédaction du journal La Suisse, en tant que correspondance pour les arts à Paris. Elle exerce cette activité de journaliste pendant 12 ans et sera notamment correspondante dans les Pays de l’Est. Ces articles sont publiés dans l’ouvrage « L’Europe à cœur ouvert ».
Au décès de son père (1972), Janine Fuchs reprend la direction des deux salles de cinémas, l’Alhambra à Genève et le Métropole à Lausanne.
En parallèle à cette activité, elle publie des recueils de poésie.
Dans les années 1990, Janine Fuchs s’établit à Montreux.

Société anonyme de l'imprimerie Corbaz

Charles Corbaz (1873-1932), issu d'une famille d'imprimeur originaire du Mont-sur-Lausanne, fonde en 1899 l'imprimerie qui éditera le Messager de Montreux et le Journal suisse d'horlogerie. Georges (1901-1978) modernise l'entreprise, crée le Journal de Montreux. Jean-Paul (naissance 1934), reprend la direction générale en 1966. Il réalise en 1972 la fusion de son journal avec La Feuille d'Avis d'Aigle et le Courrier de Leysin pour fonder L'Est vaudois, aujourd'hui La Presse-Riviera-Chablais, après absorption de Riviera: Vevey-Montreux en 1993. Il vend le groupe à Edipresse en 2002.
Source : BERLINGER KONQUI, Marianne. Corbaz. Dictionnaire Historique Suisse. 2003. pp. 570-571

Caux-Palace

Durant la Belle Epoque la région montreusienne a connu un essor touristique fulgurant.
De très nombreux établissements hôteliers ont été modernisés, agrandis ou construits.
Caux, station d’altitude en dessus de Montreux avait alors déjà son Grand Hôtel. Ce dernier comptait parmi ses hôtes aussi célèbres que fortunés, Sissi l’Impératrice.
Cinq ans après l’ouverture de cet établissement, Ami Chessex, également propriétaire du Grand Hôtel de Territet, décida de construire sur les terrains qu’il possédait à Caux, un Palace !
Le Caux-Palace fût alors construit en 26 mois seulement. Il se voulait être le Palace de tous les records. Inauguré le 7 juillet 1902, le Caux-Palace avait plus d’un atout dans sa poche. Son emplacement géographique et sa promenade de plus de 400 mètres lui offraient une vue exceptionnelle, ses éléments architecturaux faits de tourelles le démarquaient notoirement, le luxe et le confort qu’il offrait à sa clientèle étaient sans égale !
Dès son ouverture l’établissement se révéla très rentable.
Toutefois, la Première Guerre Mondiale vint mettre un terme à cette époque fastueuse. L’ère du tourisme de luxe toucha à sa fin. Les hôtels se vidèrent et le Caux-Palace en fit partie. L’établissement fût même fermé durant cinq années. Par la suite, les dettes s’accumulèrent et les directeurs se succédèrent. En 1937, le Caux-Palace prit le nom de l’Hôtel Esplanade mais dû à nouveau fermer ses portes en tant qu’hôtel dès les premiers jours de la Seconde Guerre Mondiale. En 1944, durant la Seconde Guerre Mondiale, il fût rouvert par les autorités suisses pour y héberger des réfugiés juifs de Hongrie ainsi que des aviateurs anglais et américains évadés de camps de prisonniers du nord de l’Italie.
En 1946, Initiatives et Changement, connu à l’époque comme Réarmement Moral, acheta le bâtiment pour en faire son principal centre de rencontres en Europe. Dès l’été de cette même année, trois mille personnes séjournèrent à Caux. Des dortoirs furent installés et une partie des participants hébergés dans les autres hôtels désaffectés de Caux.
Entre 1946 et 1947, de nombreux travaux furent réalisés dans le Caux-Palace pour l’adapter à sa nouvelle vocation : transformation de la salle de bal en théâtre, nouveau hall d’accueil plus spacieux. Au printemps 1947, la Fondation de Caux, devant augmenter sa capacité d’accueil, acheta le Grand-Hôtel et l’hôtel Maria, puis en 1949 l’hôtel Alpina et divers chalets.
Au cours des 50 années suivantes, le Palace ne connût guère d’autres modifications.
C’est avec l’arrivée de SHMS (Swiss Hotel Management School) comme locataire dès 1995 que la Fondation de Caux put à nouveau rénover le bâtiment grâce au cofinancement de deux partenaires (L'école Swiss Hotel Management School (SHMS).
La rénovation la plus intéressante du point de vue du patrimoine fût la rénovation de la grande salle et de certaines pièces à valeur historiques en 2007 et 2008, avec l’aide de la Fondation Pro.
L’histoire du Caux-Palace peut être racontée et étudiée grâce aux très nombreuses sources originales et exceptionnelles de l’établissement et des différents propriétaires.

Renens - Commune

  • 1020 Renens, Vaud, Suisse
  • Corporate body
  • Mentionné dès le 9e siècle sous la forme villa Runingis

Association des amis de la chapelle des Cygnes

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Corporate body
  • 1956-2009

22 août 1956 – Création de l’association des Amis de la Chapelle des Cygnes, qui est une société immobilière, dont le but est d’acquérir la chapelle des Cygnes construite en 1901 grâce à la générosité de M. William Barbey. L’Église évangélique libre d’Yverdon, propriétaire de la chapelle depuis sa création, en fait don à l’association. L'Eglise nationale propose de créer une association dont le comité est finalement formé de 5 membres de l'Eglise libre, 4 membres de l'Eglise nationale et 3 membres du quartier des Cygnes. Le comité directeur comprend 1 membre de chaque groupe. L'Eglise nationale verse CHF 5000.- à l'association et le Société de développement du quartier CHF 1000.- et prête CHF 4000.- à fonds perdus.
Tout au long de son existence, les rentrées d'argent se font essentiellement par l'organisation de collectes et de thés-vente.
1957 – De gros travaux de rénovation de la chapelle sont entrepris par l'association, qui consistent notamment en la création d’une abside, bancs neufs, des travaux de toiture et de peinture.
1961 – Amélioration de l’accès et pavage.
1962 à 1965 – Des travaux d’agrandissement de la chapelle occupent l'association, ainsi que l’installation d’un orgue (1965) et l'assainissement de la charpente, travaux confiés à l'architecte Julien Mercier
1967 – Réparation du portail de la cour. La foudre s’est abattue sur le coq de l’église durant l’année 1967 et un contrôle de la charpente doit donc être fait.
1974 – La flèche du clocher a été endommagée par un cygne qui l’a percutée en vol. Elle doit être réparée.
1976 – La chapelle a failli intégralement brûler.
1977 – Installation de projecteurs extérieurs et d’une horloge à remontage électrique, remise en état des cadrans extérieurs et pose d’une sonnerie automatique sur une cloche, travaux de ferblanterie
2001 – L'association organise le Centenaire de la chapelle des Cygnes.
2002 – Réfection des bancs de la chapelle. Accueil durant Expo02 de plus de 600 personnes sur toutes la durée de l’événement.
2008 – L'association fait don de la chapelle à la commune d’Yverdon-les-Bains.
2009 – Dissolution de l’association des Amis de la Chapelle des Cygnes.

Association du quartier des Cygnes

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Corporate body
  • 1926 -à nos jours

23 mars 1926 – Création de la société pour le développement du quartier des Cygnes sur l’initiative d’Alfred Nerny Marc Vaucher en devient le 1er président, Alfred Nerny le vice-président, Marius Thévoz le caissier et Gustave Resin, le secrétaire. Cette association a pour but de s’intéresser à toutes les questions qui se rattachent au développement et à la prospérité du quartier des Cygnes (statuts 1926 art. 2).
Encore active aujourd’hui, l’association a œuvré comme interlocuteur de la commune pour l’aménagement et l’entretien des parcs (fontaines, arbres etc.), des berges de la Thièle, les réseaux d’eau, de gaz, électriques. Elle anime chaque année le quartier avec les Brandons, des lotos, des kermesses.
1977 – La municipalité propose la création d’un comité pour la reprise des Brandons sous la responsabilité de L. Mayor et D. Poncet. Opposition de l’association du Quartier concernant le déplacement du camping des Iris à Mujon-Thièle. M. Paul Cometta passe président de l’association du Quartier.
1978 – Les nouveaux statuts sont acceptés. Pierre Duvoisin, syndic d’Yverdon, est nommé membre d’honneur. André Grandguillaume remet la caisse à André Mercier.
1982 – Décès de Pierre Ceppi, de Jean Bondaz (ancien président). Les finances étant en bonne santé la cotisation est réduite à 5CHF par an pour 1982-1983. René Moret démissionne ainsi que M Willy Vité (secrétaire).
1986 – 60 ans de l’association. Marcel Chanel est le dernier membre fondateur encore en vie.
1993 – Démissions de André Mercier, Marguerite Auberson et Wilma Neukomm.
La Société est encore active comme association de quartier aujourd’hui.

Jaccoud (Édouard)

  • CH - Montreux--113
  • Person
  • 1907-1963

Originaire de Puidoux, Édouard Jaccoud est né le 25 septembre 1907. Après des écoles à Montreux, il travaille aux côtés de son père dans l'entreprise de plâtrerie-peinture familiale. Actif en politique, son parcours est marqué par une entrée au Conseil communal de Montreux-Châtelard en 1940, une élection à la Municipalité en 1945 où il prend la direction des travaux publics, domaine qu'il dirigera aussi après la fusion qui donna naissance à la Commune de Montreux. Il y oeuvre notamment pour la rénovation de la salle du Pavillon (du Montreux Palace?), la surélévation du collège, ou la construction du collège d'Etraz.
Député libéral au Grand Conseil dès 1951 (commission de gestion, commission des routes)

Membre du conseil d'administration de l'Hôpital de Montreux, de la Société du Casino de Montreux (en particulier, actif dans la construction de la piscine du Casino, de la terrasse et de la salle du Lido). Membre administrateur des abattoirs de Montreux, du service des eaux, de la compagnie du Gaz et du Coke, de l'aérodrome régional et de la Société coopérative d'habitation, service Intercommunal de ramassage et d'épuration et de ramassage des gadoues.

Président de la Fondation de la ville de Montreux pour l'équipement touristique, de la Fête des Narcisses 1954, de la Fête cantonale des musiques vaudoises mais aussi dans le club local et la fédération suisse de Rink Hockey. Chef de la brigade de scouts de Saleuscex.

Président du parti libéral de Montreux, comité du parti libéral vaudois.

En hommage à son dévouement pour la collectivité, la Municipalité de Montreux renomme une partie du quai en Quai-Edouard-Jaccoud quelques mois après sa disparition, en mai 1963.

Oehninger (Ernest)

  • CH - Montreux--115
  • Person
  • 1904-1962

Ernest Oehninger est né à Montreux le 3 février 1904. Après des écoles à Montreux, il fait ses études au gymnase classique à Lausanne, puis à la faculté de droit de l'Université de Lausanne. Après des stages à l'étranger, il collabore dans l'entreprise Maison Oehninger SA, (commerce de vins et liqueurs) avant d'en reprendre à la direction à la mort de son père. En parallèle, il exerce les fonctions de juge informateur et de juge au Tribunal de District. Au niveau militaire, il atteint le grade de colonel.

Actif en politique, il préside pendant 10 ans le Parti libéral montreusien, jusqu'en 1956. Elu au Conseil communal du Châtelard, il présidera ce corps à deux reprises, ce qui lui vaut en particulier d'en présider la dernière séance, avant la fusion.

Membre de l'Office du tourisme de Montreux, avant d'en devenir président, il est actif en particulier dans le comité "arts et fêtes" et préside le comité d'organisation du Septembre musical ou de trois éditions de la Fête des Narcisses. Il est également vice-président de la société des Hôtels National et Cygne et du conseil d'administration du Journal de Montreux et de l'Imprimerie Corbaz.

Au niveau associatif local, il appartient à l'association "Vieux Coll's", aux "Vieux Zofingiens", à la Société des officiers de Montreux et environs et à la section de Montreux du Club alpin suisse et faisait partie du Rotary-Club Vevey-Montreux.

Ernest Oehninger décède le 29 octobre 1962.

Deléchat (René), Deléchat (Jean-Claude), Danthe

  • CH - Montreux--117
  • Corporate body
  • 1935-1985 (?)

Né à Bex en 1899, René Deléchat se forme chez Charles Zbinden, architecte à Lausanne, avant d'étudier à l'école des Beaux-Arts de Paris. S'établit comme architecte à Montreux en 1935, à la Villa des Bains puis à la rue de l'Église-Catholique.

Né en 1930 à Paris, son fils, Jean-Claude Deléchat devient associé en 1954. René Deléchat s'éltablit alors aux Diablerets alors que Jean-Claude conserve l'atelier montreusien. L'activité de l'atelier compte alors beaucoup de construction de chalets.

Au décès de René Deléchat, Jean-Claude Deléchat s'associe à Danthe.

Société des Intérêts des Avants (SIA)

  • CH - Montreux--121
  • Corporate body
  • 1915 -

La Société des Intérêts des Avants a été fondée le 31.10.1915.
Sa création s'est faite suite à une période très faste du développement urbain et touristique initié et encouragé par la famille Dufour. Les frères Dufour, Adrien-Louis et Ami ont développé entre les années 1890 et 1915 la station des Avants en y construisant notamment le Grand Hôtel des Avants, la gare pour le passage du Montreux-Oberland bernois (MOB), le funiculaire, la galerie marchande et développé toute l'activité sportive et récréative faisant des Avants, une station touristique de grande renommée jusqu'à la Première Guerre mondiale. La Société des Intérêts des Avants (SIA), à savoir la réunification des commerçants et hôteliers du village, va servir les intérêts du village afin de continuer à faire connaître et développer son économie par l'attrait touristique malgré les difficultés engendrées par les deux guerres mondiales. Les premiers statuts de la Société des Intérêts des Avants sont établis le 13.12.1919 sous la présidence de Monsieur Nicodet.
Dès ses débuts, la Société des Intérêts des Avants (SIA) a pour but d'animer le village et ses environs en organisant différentes manifestations et activités, de favoriser les relations avec les autorités communales et les organismes privés et publics et de faire connaître la région d'un point de vue touristique en collaborant étroitement avec les offices du tourisme. Entre les années 1930 et 1990, la SIA s’est investie dans la grande période de ski, saut à ski, courses de luge et bob, tennis, la cueillette des narcisses, les fêtes de Bénichons, les concours de pétanque, de caisses à savon.
Plus récemment, la société organise de manifestations visant à la préservation des narcisses (fleur emblématique des Avants) et soutient des événements tels que le Bukolik Freeride et le Cross du Cubly.

Société de la Chapelle évangélique réformée de Caux

  • CH - Montreux--125
  • Corporate body
  • 1944-

Société créée le 25 septembre 1944 sous l'appellation « Société de la chapelle nationale évangélique réformée de Caux ». Selon les statuts du 26 juillet 1979, ses buts sont d'une part de contribuer à la proclamation de l'Évangile à Caux et d'autre part de veiller à l'intégrité et à l'entretien de la chapelle de Caux.

L’afflux de touristes anglais relatif notamment à la création de la station de Caux et au rayonnement de son Palace à la fin du XIXème siècle incite la « Société pour la propagation de l’Évangile en pays étrangers » à construire un édifice religieux pour satisfaire ses fidèles en déplacement. Construite en 1905 sur un terrain mis à disposition par la « Société immobilière de Caux » et inaugurée en 1906, la Chapelle anglicane de Caux se nomme « Saint Michael and all Angels ». Encore très prisé jusqu’en 1914, l’édifice fut inemployé durant la Première Guerre mondiale, puis progressivement abandonné du fait du manque de fréquentation. Pour pallier au manque d'entretien, plusieurs meubles ou objets liturgiques précieux ont par ailleurs été confiés à la chapelle des Avants pour être finalement restitués en 1980. En 1944, en effet, le lieu de culte change de propriétaire et de statut. La « Société pour la propagation de l’Évangile en pays étrangers » cède la Chapelle à la Paroisse de Montreux de l’Église nationale. Afin que le lieu serve aux cultes et services religieux de l’Église nationale évangélique, le conseil de Paroisse suggère de créer une association. C'est ainsi que sera fondée la « Société de la chapelle nationale évangélique réformée de Caux » en septembre 1944, qui entreprend directement des travaux de restauration de l'édifice pour un coût de 27000 francs. Le 23 juin 1946, la Chapelle devient une annexe de son nouveau propriétaire qui a par ailleurs bénéficié du soutien financier de donateurs comme le Réarmement moral.

Ensemble musical Holzacker Clarens-Montreux

  • CH - Montreux--126
  • Corporate body
  • 1970-2019

Créé en 1970 par 9 musiciens de la Fanfare L’Avenir de Clarens à l’occasion du 60e anniversaire de cette société, l’Ensemble musical Holzhacker, qui prend son nom du titre de son premier morceau, devient rapidement un groupe autonome à l’activité débordante.

En 40 ans, ses musiciens ont eu le privilège de participer à de nombreux concerts, bals, rendez-vous folkloriques et Fêtes fédérales de musiques campagnardes ainsi que des voyage à l'étranger.

Son répertoire s’inspire en particulier de la musique d’Egerland, de Suisse orientale et de Tchéquie. Le premier CD 15 titres est sorti en septembre 2000, alors qu’un deuxième, puis un troisième, ont vu le jour en Tchéquie en 2006 puis en 2012.

L'ensemble a été dissout en 2019.

Ecublens - Administration générale

  • CH - Ecublens - Administration générale
  • Corporate body
  • 1799 à nos jours (?)

L'administration générale ou Greffe municipal a originellement pour tâche principale d'être le secrétariat de la Municipalité et ainsi, d'être au centre de l'organisation administrative communale.
Pendant des décennies, le Greffe municipal était le seul "service" de l'administration et regroupait l'ensemble des documents produits et reçus par la Commune.
Dès le 20ème siècle, de nouveaux services ont été créés au sein de l'administration, qui ont peu à peu repris des tâches du Greffe.

Châtelard, Le - Bureau des travaux

  • CH - Montreux--01
  • Corporate body
  • 1896-1961

Le contrôle et la réglementation du bâti par la commune du Châtelard prend ses racines au XVIIIème siècle, au moment où on voit apparaître des documents relatifs à l'établissement de routes et de lignes de chemin de fer. La construction de ces voies de communication va créer des frictions avec les intérêts des particuliers qui possèdent des biens-fonds ou des constructions et qui devront être détruits ou expropriés au bénéfice de la communauté.

La commune de Montreux-Châtelard est confrontée relativement tôt à ce problème: elle anticipe même sur les législations cantonales en édictant un règlement sur la police des constructions dès 1892. Dépassée par l'augmentation exponentielle de l'urbanisation, la municipalité du Châtelard nomme dans les années 1890 l'architecte Louis Villard (père) au poste de surveillant des travaux. Il sera remplacé dès 1896 par un directeur des travaux, poste auquel se succèdent les ingénieurs William Cosandey (1896-1903), Georges-Frédéric Blanchod (1903-1907), William Cosandey (1907-1918) et Hubert Chappuis dès 1918.

En 1961, à la disparition de la Commune de Montreux-Châtelard, le bureau des travaux compte 6 employés. Ils ont la charge de la police des constructions, des commissions d'urbanisme et de salubrité, des collecteurs d'eaux usées ainsi que de l'éclairage public, des plans de quartier et plans d'extension, de gérance des domaines et bâtiments communaux. Les travaux de voirie et la réfection des routes relèvent également du bureau des travaux.

En 1962, les bureaux des travaux des communes de Montreux-Châtelard et de Montreux-Planches sont réunis suite à la fusion des communes. Le bureau des travaux de la commune de Montreux gérera alors les mêmes dossiers que ses prédécesseurs avant de se séparer dans les années suivantes pour donner naissance aux services des travaux, service de voirie, service des domaines et bâtiments et service de l'urbanisme.

Châtelard, Le - Commune

  • CH - Montreux--02
  • Corporate body
  • 13ème siècle - 1961

En 1962, les communes du Châtelard et des Planches ont fusionné pour donner naissance à la commune de Montreux.

Prilly - Administration générale

  • CH - Prilly - Administration générale
  • Corporate body
  • 1798-nos jours

De la création de la Commune aux années 1930, les fonctions de secrétaire municipal et de greffier, comme la plupart des autres fonctions administratives, étaient assumées par un secrétaire municipal exerçant ses fonctions en plus d’une activité professionnelle. Parmi ces secrétaires municipaux non permanents, nous pouvons citer M. Girardet (Jean-Louis) de 1833 à 1844), M. Girardet (Marc) de 1856 à 1874, M. Rouffy (Marc) de 1874 à 1889, M. Emery (Gustave) de 1905 à 1913, M. Chabanel (Armand), de 1914-1917 ou encore M. Cottier (Emile), de 1922-1928. Voir : Secrétaires municipaux.xls.

En 1930, le premier secrétaire municipal à titre permanent est engagé en la personne de M. Magnenat (Ernest). M. Schertenleib (André) dans son ouvrage « Prilly à l’ombre d’un Tilleul écrit : « En décembre 1929, la Municipalité obtient du Conseil la création d’un poste [de secrétaire municipal à plein temps] qui inclura, outre le Greffe municipal, la comptabilité communale, le boursier restant responsable du mouvement en espèces. »
En 1939, M. Magnenat (Ernest) crée un Service de l’Economie de guerre (exigence cantonale et fédérale), une apprentie est engagée à titre d’aide de bureau. Le Service d’extension des cultures est également créé à cette époque, dans le but de maximiser l’utilisation des sols pour l’agriculture et ainsi d’assurer l’approvisionnement en nourriture de la population.
En 1945, l’Administration générale, constituée du Greffe et du Secrétariat de la Municipalité, engage deux sténo-dactylographes. L’effectif de l’Administration générale est donc de trois employés. Le Service de l’Economie de guerre est fermé en 1948 et induit la diminution d’un poste.
Le rapport de gestion de 1950 donne un aperçu de quelques autres tâches sous la responsabilité de l’Administration générale et remplies de manière accessoire : M. Magnenat (Ernest), secrétaire municipal, est également préposé à l’agence AVS ; M. Girardet (Eugène) est au Contrôle des prix ; M. Duruz (Edouard), policier, s’occupe de la Protection ouvrière et Registre, M. Bally (Henri) du Contrôle des denrées alimentaires. En 1957, M. Bally (Henri) devient officier d’Etat-civil, également sous la responsabilité de l’Administration générale.
En 1952, après les travaux d’aménagement de locaux administratifs au Château, l’Administration générale partage un bureau au premier étage avec le boursier.
En 1959, l’effectif permanent de l’Administration générale comprend 1 secrétaire municipal, 1 adjointe, 1 sténodactylographe et le concierge du Château. Mme Turrian (Rosette) est engagée comme secrétaire municipale adjointe. De 1959 à 1965 le nombre de sténo-dactylographes passe de 1 à 4. 1 apprenti et 1 assistante sociale sont également engagés durant cette période.

En 1965 toujours, M. Magnenat (Ernest) prend sa retraite après 35 ans de service. Dans le rapport de gestion de 1965 il est écrit : "Incontestablement M. Magnenat a marqué l'Administration communale du sceau de sa forte personnalité; il est à l'origine de son organisation actuelle, à laquelle il a apporté son intelligence et son dévouement. Il fut le premier secrétaire permanent de notre commune; c'est lui qui a mis sur pied, entre autres, l'économie de guerre en 1939-1945, l'agence AVS communale et l'Office du travail, lui aussi qui a instauré le système de comptabilité".

Le nouveau secrétaire municipal, M. Gaudard (Alain), entre en fonction le 1er janvier 1966. Rosette Turrian, quant à elle, passe à la Bourse communale et devient cheffe du Service de comptabilité. Le personnel social de l’Administration générale se renforce ; 1 assistant social, 1 préposé AVS et 1 préposé à l’Office du travail sont engagés.

En 1967, l’Administration générale, la Bourse communale et les Oeuvres sociales sont sous le même dicastère. Dix employés administratifs et un concierge travaillent dans cet ensemble.

Les Œuvres sociales et le personnel social quittent l’Administration générale et les Finances en 1970 pour le dicastère des Domaines et Œuvres sociales.

M. Magnenat (Ernest), qui était resté le préposé communal à la défense économique après avoir pris sa retraite en 1965, quitte définitivement l’Administration communale en 1972. Il est remplacé par M. Duruz (Edouard).

En 1974, M. Pointet (Jean-François) est engagé en tant que secrétaire municipal adjoint. Il est également responsable de la section des Domaines et Bâtiments.

En 1976, l’Administration générale et la Bourse communale ne sont plus sous le même dicastère. L’effectif de l’Administration générale (y.c. Office du travail) est alors de 5 employés administratifs, 2 apprentis et 1 concierge.

En 1981, le concierge du Château est regroupé, avec les autres concierges communaux, sous la responsabilité du Service des Domaines et Bâtiments. L’Administration générale prend en charge la gestion de l’exploitation de la nouvelle piscine de la Fleur-de-Lys.

En 1981, la fonction de secrétaire municipal adjoint est séparée de celle de chef du Service des Domaines et Bâtiments. M. Pointet (Jean-François) opte pour la fonction de chef du Service des Domaines et Bâtiments et quitte donc l’Administration générale. Le rapport de gestion de 1981 rapporte que son remplacement par M. Lenoir (Philippe) se traduit par un échec. Suite à cet épisode, la Municipalité renonce à l'engagement d'un secrétaire municipal-adjoint et nomme Mme Vezzoni-Feusier (Antoinette), jusqu'alors secrétaire au greffe municipal, en tant que cheffe de bureau. La Municipalité lui confie une partie des tâches prévues au cahier des charges du secrétaire municipal adjoint.

La gestion de la Fleur-de-Lys passe sous la responsabilité des Domaines.

La Bibliothèque municipale de Prilly et créée et inaugurée en 1984. Mme Demierre (Oriane) est engagée comme responsable de la bibliothèque jeunesse et Mme Borboen (Anne) comme responsable de la bibliothèque adulte; deux autres aides bibliothécaires sont engagées. La nouvelle bibliothèque est administrativement placée sous l’Administration générale, mais passe sous la responsabilité des Ecoles en 1985.

En 1989, Mme Barraud (Madeleine) fête ses 25 ans de service en tant que secrétaire au sein de l’Administration générale.

M. Gaudard (Alain) prend sa retraite en 1992 après 27 ans passé au poste de secrétaire municipal et chef du personnel. Il est remplacé au début de l’année 1993 par Mme Malherbe (Gladys).

En 1994, l’effectif jusqu’alors stable passe de 6 employés et 3 apprentis à 4 employés et 3 apprentis. Cette même année, le rôle d’impôt est transféré du Greffe au Contrôle des habitants.

En 1997, la Municipalité engage deux agents de police pour des tâches de responsable de l’informatique. Il s’agit d’Olivier Martin et Lionel Mayerat, à qui l’on donne la charge de transformer le système informatique communal, de remplacer le matériel obsolète et de la formation. En 1998, Olivier Martin est nommé chef du Service informatique. Ce nouveau service est administrativement dépendant de l’Administration générale.
En 2000, Mme Malherbe crée un poste d’archiviste, afin de se décharger de cette responsabilité. Mme Friedmann-Perreten (Delphine) est engagée. Son poste est réparti entre 4 communes, soit Prilly (50%), Ecublens (25%), Chavannes-près-Renens (20%) et Jouxtens-Mézery (5%), mais son contrat est établi avec la Commune de Prilly.
En 2003, les organistes des lieux de cultes et les bibliothécaires passent sous la responsabilité de l’Administration générale. L’effectif est à ce moment là de 5 employés administratifs (y.c. l’archiviste), 12 apprentis (travaillant dans tous les services de l’administration), 2 informaticiens, 3 bibliothécaires et 2 organistes.
Mme Vezzoni-Feusier (Antoinette), secrétaire municipale adjointe, prend sa retraite en 2006 ; Mme Agostini (Bianka) lui succède (2006-2010).
En 2007, Mme Malherbe (Gladys) prend sa retraite ; Mme Mojonnet (Joëlle) lui succède (2007-xxxx).
A partir de 2007, l’effectif de l’Administration générale ne tient plus compte des apprentis, il reste donc 5 employés administratifs, 2 informaticiens et 4 bibliothécaires. Les deux organistes ont rejoint les Ecoles.

En 2008, les quatre employés de l’Office de la Population (ancien Contrôle des habitants) rejoignent l’Administration générale. Cet office était auparavant attaché à la Police, mais cette dernière est devenue intercommunale en 2008 (Police de l’Ouest POL).

En 2009, l’effectif est de 5 employés administratifs, 2 informaticiens, 4 employés à l’Office de la Population et 3 bibliothécaires.

L’Administration générale déménage en 2009, en même temps que le reste de l’administration du Château vers le site de Corminjoz. En 2011, elle fait le trajet en sens inverse pour prendre possession des nouveaux locaux du Château.
Suite au départ de Mme Agostini (Bianka) en 2010, Mme Keberlé-Joyet (Christine) reprend le poste de secrétaire municipal adjointe en 2011.

Jouxtens-Mézery - Commune

  • CH - Jouxtens-Mézery - Administration communale
  • Corporate body
  • 1798-nos jours

Les autorités communales sont constituées de la Municipalité, composée du syndic et de 4 Municipaux. Le Conseil communal a remplacé le Conseil général dès le 1er janvier 1990.
L'administration communale de Jouxtens-Mézery est constituée d'un/e secrétaire municipal/e et, depuis xxxx, de secrétaires qui se répartissent l'ensemble des tâches de l'administration.
Liste des secrétaires municipaux:
1950-1956: Rapin (Ch.)
1956-1958: Bally (L.)
1959-1983: Debély (Jean-Louis)
1984-sept. 1985: Pauchon (Willy)
sept. 1985- mars 2007: Zoëll (Christine)
2007- mai 2017: Monod (Christian)
juillet 2017 - ... : Bergmann (Mme).

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