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Familles bourgeoises de Brent

  • CH - Montreux--46
  • Corporate body
  • 1486 - nos jours

L’histoire orale fait remonter le nom de Brent au temps des celtes, « bran » ayant alors la signification de chef. On peut en déduire, qu’au haut Moyen Âge, le village de Brent abritait le chef de la communauté du Châtelard. Cette hypothèse est corroborée par la présence, à Brent, d’un châtelard, sorte de rempart fortifié qui offrait refuge à la population en cas de menace.
Au Haut Moyen Âge, les villages des hauts du territoire du Châtelard tenaient les premiers rôles. L’aval du territoire n’était pas du tout colonisé, Brent Chailly et dans une moindre mesure, Chernex, étaient parmi les villages les plus en vue.
Avec la pacification de la région, l’épicentre de la communauté va lentement « descendre », à partir du XVème siècle, et Brent sera progressivement marginalisé. En premier lieu, avec l’édification, par Jean de Gingins, du château du Châtelard, à Tavel qui remplacera la cachette ancestrale de Brent et offrira refuge en cas d’attaque. Mais également, en deuxième lieu, avec le règlement dont la communauté du Châtelard se dote en 1496 : celui-ci codifie le fonctionnement de la communauté et l’élection du chef, qui ne sera plus dorénavant toujours originaire de Brent.
Brent fera bientôt à nouveau office d’épicentre de la communauté, du moins du point de vue commercial. En effet, en 1486, le duc de Savoie octroie au village un droit de foire. Cet acte est un véritable privilège, tant il est rare. On peut s’essayer à plusieurs explications sur les raisons de l’octroi de ce privilège : compensations pour les changements récents à la réparation d’une injustice suite à une affaire de peaux de moutons, en passant par la simple demande des gens de Brent.
Même si le rassemblement n’a pas lieu de manière très régulière avant le XVIIème siècle, la foire va redonner une notoriété régionale à Brent.
Autre particularité du village de Brent, la présence sur son territoire d’une chapelle, deuxième lieu de culte dans la paroisse de Montreux. Les raisons de l’édification de ce bâtiment ainsi que l’établissement d’un deuxième culte dans la paroisse ne sont pas connues à ce jour.
En 1887, l’assemblée des propriétaires du four de Brent arrête un règlement : le règlement l’association du four de Brent. Dans un premier temps, il s’agissait de créer une société, mais sur conseil du préfet, les bourgeois de Brent ont opté pour l’association et l’inscription au registre du commerce. A partir de 1888, le four de Brent est géré par une association à la tête de laquelle se trouve un régisseur-caissier. Brent se distingue donc des autres villages de la paroisse de Montreux où les administrations de villages (fractions) sont gérées par une assemblée à la tête de laquelle se trouve un gouverneur et qui prélèvent des impôts. Le règlement stipule à son article 13 qu’en cas de dissolution de l’association, ses biens doivent aller au village de Brent. Mais il semblerait qu’il ne faut pas comprendre par là qu’il existe une administration de village en sus de l’association des propriétaires du four. Quant à ses revenus, détaillés à l’article 11, ils proviennent exclusivement de la location du four et des intérêts de capitaux placés.
Toujours dans ce règlement de 1888 il est fait mention des familles bourgeoises de Brent qui sont les suivantes : Borcard, Burdet, Chevalley, Cuenet, Dufour, Masson, Besson, Mury, Cochard, Dériard et Ducret.

Grau (Erwin)

  • CH - Montreuxx--51
  • Person
  • 1943 - 2008

M. Grau travaillait comme architecte établi à Montreux

SIC - Société industrielle et commerciale de Prilly et environs

  • CH - SIC Prilly et environs
  • Corporate body
  • 06.09.1984-2015

La Société Industrielle et Commerciale de Prllly et Environs (SIC) fut fondée lors d'une assemblée constitutive le 6 septembre 1984 à Castelmont. Dans le cadre de ses statuts, elle déploie ses activités dans la défense et le développement de l'économie régionale dans un environnement en constante mutation.
Cette nouvelle société résulta de la fusion de deux associations préexistantes. La première, appelée Association des Commerçants de Prilly (ACP), avait été créée le 17 octobre 1937. Elle s'agrandit dès 1944 en intégrant de nouveaux membres artisans et se nomma dès lors ACAP. Quant à la seconde, appelée Société des Intérêts de Prilly (SIP), elle avait été fondée en 1979.

​Au fil des années, l'expérience avait démontré les limites de la coexistence des deux anciens groupements ayant des buts similaires, d'où la nécessité d'une entente en vue de la formation d'une seule société plus représentative de la complémentarité des branches d'activité. Cette réunion de toutes les synergies, qui répondait aussi aux vœux des Autorités communales, permit de coordonner les efforts fournis pour défendre avec conviction les intérêts communs des membres et consolider leur rôle d'acteur économique.
​Dès lors, les patrons des diverses PME de l'artisanat, du commerce, de l'industrie et des professions libérales devinrent des interlocuteurs reconnus dans les négociations sur les sujets qui touchent l'économie. De plus ils bénéficient aussi du service d'information de la Fédération Patronale Vaudoise, de ses publications, de son expérience et des nombreux autres services spécialisés de cette importante organisation faîtière vaudoise qui regroupe les « SIC » du canton.

Fondation Addiction, action communautaire, travail social (AACTS)

  • CH - Montreux--62
  • Corporate body

La Fondation AACTS (Addiction, Action Communautaire, Travail Social) a été créée le 21 mai 2012 et fait suite à la dissolution de l’Association ACT (Action Communautaire et Toxicomanie). L'association ACT avait repris plus tôt les activités de Le Clodo.

Schlemmer (Rodolphe), Schlemmer (Jean)

  • CH - Montreux--63
  • Family
  • 1878-1972 (Rodolphe), 1913-1988 (Jean)

Rodolphe Schlemmer, né à Wiesbaden, a fait son apprentissage de photographe à Genève, puis travaille plusieurs années avec le photographe genevois Frédéric Boissonnas. Ils envisagent ensemble d'ouvrir des studios dans différentes villes européennes, mais le projet ne se concrétisera pas.
En 1910, il ouvre un atelier à Montreux en pleine période de croissance touristique, succédant à Max Maier (av. du Kursaal 21-23), . Il se spécialise dans les portraits de personnalités locales et de passage dans la région et se lie avec des personnalités telle Romain Rolland ou Gandhi.
Schlemmer fait de nombreux portraits et paysages au charbon, à la gomme bichromatée ou au bromoïl, techniques qui contribuent à asseoir sa réputation.
Rodolphe Schlemmer sera le maître d'apprentissage d'Émile Gos et de Jean Schlemmer, à qui il remet son activité.
Jean Schlemmer, qui reprend l'activité de son père, délaisse la spécialisation de portraits et se spécialise dans la documentation des événements locaux et du développement de la région dans la deuxième moitié du 20ème siècle.
Dans les années 1990, Jean-François Gailloud reprend l'atelier Schlemmer. Selon des tampons observés à l'arrière de photographies, un deuxième photographe se déclare successeur de Jean Schlemmer. Il s'agit de Marcel Lerouge.

Châtelard School - Les Avants

  • CH - Montreux--65
  • Corporate body
  • 1929 - 1989

Ouverte en 1927 près du Château du Châtelard par Mlle Dorothy Braginton, la Châtelard School est une pensionnat pour jeunes-filles, majoritairement britanniques. Le premier bâtiment devenant rapidement trop petit, l'école déménage à Chamby, à l'Hôtel des Narcisses, puis, en 1937, au Grand Hôtel des Avants.
Pendant la guerre, l'école a été transférée au Pays de Galles, pour rouvrir dans les années 1950. En 1977, après la chute de la livre anglaise, l'établissement est racheté par M. Robert Eckert qui tient l'institution jusqu'en 1989.
En 1989, le bâtiment est vendu à un promoteur qui souhaite en faire des appartements. Ce projet ne verra jamais le jour, et, en 1992, le bâtiment est réaffecté à un nouvel internat: Le Châtelard Academy.

Théâtre Montreux Riviera (TMR)

  • CH - Montreux--66
  • Corporate body
  • 1952 -

En 1975, le Centre dramatique Chablais-Riviera (CDCR) naît de la rencontre d'un lieu, le Théâtre du Vieux-Quartier (TVQ) à Montreux et de trois personnes.
Co-fondateur de la salle avec des amis passionnés comme lui, Jean-Pierre Duchoud s'échine alors depuis 1952 pour y présenter des spectacles. En 1976, au cours d'un stage d'art dramatique, il sympathise avec deux représentants d’une troupe « concurrente » voisine, Annie Godel et Jean-Philippe Weiss, des Tréteaux du Château de La Tour-de-Peilz.

Bientôt émerge l’idée d’une troupe professionnelle de théâtre décentralisée (la première à s’implanter hors de Lausanne !): c'est la naissance du Centre Dramatique Chablais-Riviera.

Dès la première saison (1976-1977), les productions du CDCR côtoient des spectacles parisiens qui tournent dans les théâtres et salles de la Riviera.

En 1992, Jean-Pierre Duchoud remet les rênes du CDCR à Jean-Philippe Weiss. Sous sa direction, la troupe recevra plusieurs récompenses prestigieuses.

En 2002, c'est la naissance de l'appellation Thêâtre Montreux-Riviera et la disparition des entités précédentes, le CDCR et le Théâtre du Vieux-Quartier.

<i> Historique inspiré de www.theatre-tmr.ch </i>

Dufour (famille)

  • CH - Montreux--68
  • Family
  • 1813-

Avant l’arrivée des touristes, le village des Avants était habité par des paysans et traversé par des commerçants et quelques voyageurs téméraires qui empruntaient le col de Jaman. Dès le milieu du XIXe siècle pourtant, le village va connaître un développement incroyable lié à l’essor du tourisme. En effet, l’air pur de la montagne va être préconisé par les médecins en vertu des bienfaits de l’altitude sur la santé. Dès lors, la famille Dufour, visionnaire pour l’époque, va acquérir de nombreuses parcelles des alentours du village afin d’y développer une future station touristique de moyenne altitude. C’est ainsi que la famille Dufour alliée à aux familles Nicodet et Portsch va, au fil des générations, s’implanter comme une famille d’hôteliers aux Avants.
Le premier précurseur est Jean-Louis Dufour (1813-1869). Il épouse Julie Marguerite Mérinat (1809-1876), une jeune fille fortunée d’Ollon. Le couple s’installe dès lors aux Avants. En 1837, ils ont un premier fils Louis (1837-1916), suivi d’un second fils Ami qui naît en 1855 (1855-1907) ainsi qu’une fille Sophie. En 1947 ils font construire un premier chalet de 12 lits afin de loger les commerçants et les quelques voyageurs. Ce dernier s’avère très rapidement trop petit. Fort de leur succès, ils construisent en second chalet en 1865. Les prémices de l’hôtellerie sont alors lancées aux Avants.
Après le décès de Jean-Louis Dufour, c’est son fils Louis qui prend les rênes du « tourisme naissant » aux Avants. Il fait construire le premier hôtel des Avants entre 1871 et 1873, avec l’argent de sa mère. L’hôtel compte 110 lits.
Louis alors âgé de 29 ans épouse en 1872 Henriette Rosine Besençon (1854-). Leur premier fils est Adrien-Louis, né le 20 novembre 1873 aux Avants (1873-1944). Avec Adrien-Louis dit Louis, une nouvelle génération d’hôteliers naît aux Avants. C’est lui qui prend la direction du Grand Hôtel des Avants en 1900. Puis viennent plusieurs enfants dont seuls Marguerite Julie (1877-1955) et Jules Louis (1884-) survivent. Marguerite épouse en 1899 Adalbert Nicodet, déjà hôtelier à Montreux. Ensemble, ils dirigent dès 1900 l’Hôtel de Jaman aux Avants.
Très jeune, Adrien-Louis Dufour part, sur les conseils de son père, se former au métier de l’hôtellerie dans les Grisons. À son retour, il marque un tournant décisif et fulgurant dans le développement touristique de la station des Avants. Il diversifie l’offre et surtout utilise la neige et le sport comme outils publicitaires pour attirer les foules aux Avants. En parallèle, il obtient l’autorisation pour une surélévation de l’hôtel ainsi que l’adjonction d’un corps bas à l’est pour y construire une salle à manger et un restaurant se terminant par une véranda en rotonde. L’hôtel propose alors 200 lits et des balcons à toutes les chambres. Il bénéficie aussi des dernières innovations en matière de confort telles que lumière électrique, ascenseur, chauffage central à vapeur, ventilation électrique, sanitaires de provenance anglaise. Dès 1911, la Société du Grand Hôtel des Avants administrée par Louis, Ami et Adrien-Louis Dufour réalise son ultime succès en obtenant l’autorisation d’un agrandissement de l’établissement, qui offre alors 250 chambres et un théâtre comptant 240 places.
La vie entière d’Adrien-Louis Dufour se déroule dans et autour du Grand Hôtel des Avants. En effet, Adrien-Louis, habite au premier étage de l’hôtel avec Olga Portsch (1877-1943) son épouse, elle-même issue d’une famille d’hôteliers montreusiens. Ensemble ils ont cinq enfants qui vivent au rythme de l’hôtel.
Adrien-Louis comme dit précédemment, se démarque de son père en proposant de très nombreuses et novatrices occupations pour ses hôtes, qui très souvent séjournent durant plusieurs mois dans l’établissement. Parmi ses innombrables activités, il trouve du temps pour sa passion : la photographie. Il immortalise la vie de la station des Avants au travers de son objectif et développe lui-même ses photographies dans la chambre noire qui se trouve au sous-sol de son hôtel.
Ses photographies retracent principalement les activités sportives de la Belle Époque dans la station de moyenne montagne des Avants. On y trouve bien en évidence toute la palette des sports de neige pratiqués par les hôtes des hôtels des Avants entre autres : bobsleigh, course de luges, hockey sur glace, patinage, curling, saut à ski. L’histoire locale raconte que ce fut son père, Louis Dufour qui, en 1887, introduisit en terre romande la première paire de skis commandée à Stockholm. D’autres photographies témoignent des saisons d’été avec des compétitions de tennis. Mais aussi les souvenirs en images de quelques voyages effectuées par la famille Dufour en Suisse ainsi que des promenades en famille dans la région montreusienne.
La famille Dufour (Louis, Ami et Adrien-Louis) est au fil des années le promoteur exclusif de la station des Avants. En plus des bâtiments hôteliers, ils construisent deux chapelles, l’une protestante en 1876 et l’autre catholique en 1909. Ils sont à l’origine du Montreux-Oberland-Bernois (MOB) qui atteint les Avants en 1901, ainsi que du funiculaire Les Avants-Sonloup (LAS), inauguré en 1912 et destiné avant tout au transport des amateurs de sports d’hiver.

La station des Avants est alors incontournable pour le tourisme de l’époque. Son succès est tel que Adrien-Louis Dufour prévoit même d’étendre son domaine touristique jusqu’au Cubly au travers de nouvelles installations de remontées mécaniques et de la construction d’un nouvel hôtel à Sonloup. Ce dernier, de par sa position aurait peut-être fait de l’ombre au très connu Caux Palace. Toutefois, l’histoire en a voulu autrement avec l’arrivée de la première guerre mondiale et de ses conséquences dévastatrices sur le tourisme. C’est ainsi que le succès de cette famille d’hôteliers prit fin.

Fondation du Festival de Jazz de Montreux

  • CH - Montreux--72
  • Corporate body
  • 1967-

Le Montreux Jazz Festival a été créé en 1967 sous l'égide de l'Office du Tourisme de Montreux (OTM) par Claude Nobs, René Langel et Géo Voumard, dans l'idée de de diversifier l'offre touristique de Montreux. Cette première édition dure trois jours et attire 1500 spectateurs. Durant ces trois jours, douze orchestres européens se succèdent sur scène et une star américaine clôture la manifestation. La durée de la manifestation grandit au fil des années pour se fixer finalement à deux semaines de concerts en été.
Jusqu'en 1971 les concerts ont lieu dans l'ancien Casino de Montreux. Le 4 décembre 1971 le bâtiment est détruit par un incendie lors du concert de Frank Zappa organisé par Claude Nobs dans le cadre de ses activités auprès de l'Office du Tourisme. Dès l'année suivante, le festival prend ses quartiers dans le nouveau Casino et ce jusqu'en 1993. Il déménage alors et se déplace au Centre des Congrès rénové, dans les deux nouvelles salles: l'Auditorium Stravinski et le Miles Davis Hall (Le Floc'h, p.107).
Les années 1990 amènent d'autres nouveautés: dès 1991, les concerts sont enregistrés en HD; de 1991 à 1993 Quincy Jones devient coproducteur du Montreux Jazz Festival (Le Floc'h, p. 104); la Fondation du Festival de Jazz de Montreux est créée le 19 janvier 1996, ce qui met un terme à la participation de l'Office du Tourisme de Montreux dans l'organisation du Montreux Jazz Festival.
Au décès de Claude Nobs, en 2013, Mathieu Jaton, alors secrétaire général, devient directeur du Montreux Jazz Festival.
En 2016, la Fondation du Festival de Jazz de Montreux interagit avec les 3 raisons sociales suivantes:
a) la Montreux Jazz Artists Foundation (anciennement Fondation 2 (2007-2015), créée en 2007. Cette fondation d'utilité publique a pour mission d'encourager la formation et la relève.
b) la Claude Nobs Foundation, créée en 2014. Cette fondation a pour mission de préserver et valoriser les enregistrements audiovisuels du Montreux Jazz Festival.
c) la S.A. Montreux Jazz International. Cette société s'occupe des Montreux Jazz Cafés et de leur exploitation.

Montreux - Service des affaires culturelles

  • CH - Montreux--80
  • Corporate body
  • 1993-2003

Le service des affaires culturelles a été créé le 1er janvier 1993 et a donné naissance en janvier 2004 à la Direction Économie, Culture et Tourisme.

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