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Personnes, familles, organisations

Ski-club du Vallon de Villard

  • CH - Montreux--130
  • Collectivité
  • 1952-2023

En février 1952 un groupe d'amis du Vallon de Villard fonde le premier club sportif et humoristique nommé "Les Amis du Vallon". Une année plus tard, en mars 1953 ce dernier change de nom et devient "Le Ski-Club du Vallon". Le club à vocation sportive organise au fil des années notamment des concours internes de ski alpin. Il se diversifie aussi en proposant des manifestations telles que la première course internationale de Rollerski entre Chailly et les Avants le 29.09.1974, course rééditée en 1975 entre Montreux et Blonay et en1976 entre Chailly et le Vallon de Villard. Il propose aussi des concours de luges à foin, "La Nuit du Vallon" une course de ski de fond sur piste éclairée en 1981 mais aussi 20 éditions du "Cross du Cubly" ainsi que des participations à des manifestations telles que la "Bénichon des Avants", des kermesses etc. Club très actif pendant de nombreuses années, il signe sa dissolution en 2023.

Pécub

  • Personne
  • ?

Ecublens - Service de la culture, de la jeunesse, des sports, de l'intégration et des églises

  • CH - Ecublens - Service culture
  • Collectivité
  • 2012 à nos jours

Le Service de la culture, de la jeunesse, des sports, de l'intégration et des églises est créé à Ecublens en 2012. Avant sa création coexistaient le Service des affaires culturelles, sportives et de loisirs et le Service des affaires sociales. Suite à une étude de fonctionnement réalisée par l'IDHEAP en 2010, la Municipalité a décidé de créer un nouveau service pour ce dicastère.

Monney (Jean-Louis)

  • CH - Montreux--128
  • Personne
  • 1938-2007

Typographe à l'Imprimerie Corbaz SA

Association Suisse des Maîtres Coiffeurs

  • CH - Montreux--127
  • Collectivité
  • 1888-

Fêtant ses 100 ans en 1988, l'Association suisse des maîtres coiffeurs a vraisemblablement été fondée en 1888.
Nouvelle appellation en 1999: Association suisse de la coiffure, puis CoiffureSuisse.

Montreux International Business Club (MIB)

  • CH - Montreux--124
  • Collectivité
  • 1985-2022

Notre club a été créé par PROMOVE en 1985.
Réseau pour femmes et hommes d'affaires de la Riviera, créé par PROMOVE en 1985 et ayant pour activités des conférences, rencontres et soirées de gala.
Ont notamment présidé le club:
Michel Gessner
Michel Graber
Wim van Heist
Jochen Conrad
Dieter Wullschlager
Hector Smith
Gordon Douglas
Yael Bruigom

Ensemble musical Holzacker Clarens-Montreux

  • CH - Montreux--126
  • Collectivité
  • 1970-2019

Créé en 1970 par 9 musiciens de la Fanfare L’Avenir de Clarens à l’occasion du 60e anniversaire de cette société, l’Ensemble musical Holzhacker, qui prend son nom du titre de son premier morceau, devient rapidement un groupe autonome à l’activité débordante.

En 40 ans, ses musiciens ont eu le privilège de participer à de nombreux concerts, bals, rendez-vous folkloriques et Fêtes fédérales de musiques campagnardes ainsi que des voyage à l'étranger.

Son répertoire s’inspire en particulier de la musique d’Egerland, de Suisse orientale et de Tchéquie. Le premier CD 15 titres est sorti en septembre 2000, alors qu’un deuxième, puis un troisième, ont vu le jour en Tchéquie en 2006 puis en 2012.

L'ensemble a été dissout en 2019.

Société de la Chapelle évangélique réformée de Caux

  • CH - Montreux--125
  • Collectivité
  • 1944-

Société créée le 25 septembre 1944 sous l'appellation « Société de la chapelle nationale évangélique réformée de Caux ». Selon les statuts du 26 juillet 1979, ses buts sont d'une part de contribuer à la proclamation de l'Évangile à Caux et d'autre part de veiller à l'intégrité et à l'entretien de la chapelle de Caux.

L’afflux de touristes anglais relatif notamment à la création de la station de Caux et au rayonnement de son Palace à la fin du XIXème siècle incite la « Société pour la propagation de l’Évangile en pays étrangers » à construire un édifice religieux pour satisfaire ses fidèles en déplacement. Construite en 1905 sur un terrain mis à disposition par la « Société immobilière de Caux » et inaugurée en 1906, la Chapelle anglicane de Caux se nomme « Saint Michael and all Angels ». Encore très prisé jusqu’en 1914, l’édifice fut inemployé durant la Première Guerre mondiale, puis progressivement abandonné du fait du manque de fréquentation. Pour pallier au manque d'entretien, plusieurs meubles ou objets liturgiques précieux ont par ailleurs été confiés à la chapelle des Avants pour être finalement restitués en 1980. En 1944, en effet, le lieu de culte change de propriétaire et de statut. La « Société pour la propagation de l’Évangile en pays étrangers » cède la Chapelle à la Paroisse de Montreux de l’Église nationale. Afin que le lieu serve aux cultes et services religieux de l’Église nationale évangélique, le conseil de Paroisse suggère de créer une association. C'est ainsi que sera fondée la « Société de la chapelle nationale évangélique réformée de Caux » en septembre 1944, qui entreprend directement des travaux de restauration de l'édifice pour un coût de 27000 francs. Le 23 juin 1946, la Chapelle devient une annexe de son nouveau propriétaire qui a par ailleurs bénéficié du soutien financier de donateurs comme le Réarmement moral.

Joux

Sans titre

L'Union chrétienne fut fondée en 1915

Sans titre

Société fondée en 1892

Sainte-Croix - Ville

  • Collectivité

Comm. VD, distr. du Jura-Nord vaudois, située au pied du Chasseron, divisée en deux vallons principaux, celui de S. et celui des Granges, composée de vingt-sept localités, les plus importantes étant le village de S. (1086 m), L' Auberson, La Chaux, La Vraconne, La Sagne et Le Château. 1177 Sancta Crux, 1317 Saint Crueyz, ancien nom all. Heilig Kreuz. 1834 hab. en 1764, 2833 en 1798, 3541 en 1850, 5914 en 1900, 6575 en 1950, 6925 en 1960, 6240 en 1970, 4543 en 1980, 4333 en 2000.
Source et autres informations : Chantal Lafontant: "Sainte-Croix (commune)", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 08.02.2011. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/002400/2011-02-08/, consulté le 08.09.2022.

Zonta Club d'Yverdon-les-Bains

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • Dès 1990

Histoire administrative
Le Zonta-Club d'Yverdon-les-Bains est un club service féminin rattaché au Zonta International. Les démarches en vue de la création du club yverdonnois débutent en février 1990 et l'assemblée générale constitutive a lieu le 13 septembre de la même année. En octobre 1991, le club reçoit la charte, événement qui marque sa fondation officielle et son intégration dans le Zonta International.
Le club yverdonnois appartient au district 30 (préciser les régions qui en font partie).
La Suisse est divisée entre deux AREA (Suisse alémanique et Liechtenstein, Suisse romande et italienne). Chaque AREA est dirigée par une gouverneur, fonction assumée par plusieurs membres yverdonnoises. Pierrette Roulet-Grin a dirigé l'AREA à la fin des années 90 (à préciser).
Des conférences de district ont lieu tous les deux ans, en alternance avec les conventions qui réunissent tous les clubs du Zonta International.
Les archives du Zonta International Union Suisse, du groupe Intercity, des districts et de nombreux clubs sont déposées aux Archives Gösteli (https://www.gosteli-foundation.ch/fr/archives/archives-dorganisations).

Mercier (Julien), architecte

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Personne
  • 1912-1999

Julien Charles Alfred Mercier, fils de Charles Mercier pasteur, originaire de Coppet, est né à Lausanne le 27 décembre 1912. En 1936, il est diplômé du Technicum de Bienne. En 1936, il effectue un stage chez Le Corbusier à Paris. Celui-ci n’influence guère la conception des bâtiments qu’il dessine: « Son architecture était trop extraordinaire pour que je l’applique » déclare Mercier en 1987. Le 1er février 1947, il ouvre son bureau d’architecte à l'Avenue des 4-Marronniers 16 à Yverdon, puis en 1948 au Quai de la Thièle 16.
Il réalise ses premiers projets d’architecture dans le Nord vaudois, en particulier à Yverdon et Sainte-Croix. Dès le début et conformément à son engagement personnel, il se consacre, en collaboration avec des sociétés coopératives, à des projets sociaux comme la création de logements à prix ou loyers modérés destinés aux familles à revenus modestes. À son actif, au cours de ses 50 ans d’activité, on dénombre près de mille logements, principalement à Yverdon dans les quartiers Prés-du-Lac, rues de Montagny et du Général-Guisan, et Coin-de-Terre, mais également à Sainte-Croix, Payerne, Morges et Lucens.
Progressivement, son champ d’activité s’élargit, couvrant l'ensemble du territoire cantonal, notamment à Gryon et dans la région d’Ollon où il réalise plusieurs villas et chalets. Son travail s'étend aussi aux cantons de Neuchâtel et de Fribourg.
La typologie des bâtiments qu'il construit est très large. Son travail varie entre édifices industriels, commerciaux et de services, mais également des établissements médico-sociaux, comme des centres de réinsertion pour alcooliques (La Licorne et L'Escale à Lausanne), et des établissements scolaires, comme le Collège Léon Michaud à Yverdon dont il a remporté le concours en 1965. Selon lui, l'œuvre de sa vie reste la Chapelle des Tuileries-de-Grandson qu'il supervise entre 1963 et 1968.
Le 4 juin 1987, Louis Cruchet, son associé de toujours, décède à l'âge de 59 ans, ce qui semble laisser un vide à Mercier qui l'avait engagé le 1er janvier 1948 comme apprenti. La carrière de Mercier s’achève en 1990 par un projet social à La Côte-aux-Fées, le foyer-atelier des Bolles du Temple. Les principaux dossiers sur lesquels il travaille durant la période 1989-1992 sont des concours d’architecte auxquels il participe juste pour le plaisir, bien conscient qu'il ne les gagnera pas, n'étant, selon ses propres dires, pas assez au fait des courants architecturaux modernes.
Parallèlement à ses activités professionnelles, il s’intéresse à la vie politique de sa ville. Approché par le Parti socialiste, il est brillamment élu en 1949 et passe 36 ans sur les bancs du Conseil communal dont il est vice-président en 1955 puis président en 1957. Il siège également au Grand Conseil vaudois de 1955 à 1966.
Il décède le 30 mars 1999.

Crot (famille)

  • CH - Vevey
  • Famille
  • 1771-2010

Chevalley (famille)

  • CH - Montreux--122
  • Collectivité
  • XVème siècle -

Société de sauvetage de Clarens Mon Devoir

  • CH - Montreux--120
  • Collectivité
  • 1904 -

La section de sauvetage de Clarens est fondée officiellement en 1904, partant du constat qu'il convient de structurer et de donner davantage de moyens et d'organisation à l'action de sauveteurs volontaires et jusqu'ici isolés. Réunis en 1904, quelques citoyens décident de lancer un appel à la population et aux autorités pour récolter les fonds nécessaires à la construction d'un canot de sauvetage.
La barque Mon Devoir est mise en service au printemps 1905, au droit de Verte Rive.
Le 9 juillet 1922, Mon Devoir organise sa première grande Fête des sauveteurs lémaniques.
En novembre 1926, Mon Devoir I coule sur son point d'amarrage. En mars 1927, c'est l'inauguration de la nouvelle barque, également nommée Mon Devoir.
En 1930, le hangar à bateau est déplacé de Verte Rive au Pierrier, proche de l'embouchure de la Baye de Clarens.
Dans les années 1950, la section motorise son embarcation.
En 1964, la section rachète la vedette de la police du Lac de la Ville de Lausanne, qui sera remplacée en 1984.

Société des Intérêts des Avants (SIA)

  • CH - Montreux--121
  • Collectivité
  • 1915 -

La Société des Intérêts des Avants a été fondée le 31.10.1915.
Sa création s'est faite suite à une période très faste du développement urbain et touristique initié et encouragé par la famille Dufour. Les frères Dufour, Adrien-Louis et Ami ont développé entre les années 1890 et 1915 la station des Avants en y construisant notamment le Grand Hôtel des Avants, la gare pour le passage du Montreux-Oberland bernois (MOB), le funiculaire, la galerie marchande et développé toute l'activité sportive et récréative faisant des Avants, une station touristique de grande renommée jusqu'à la Première Guerre mondiale. La Société des Intérêts des Avants (SIA), à savoir la réunification des commerçants et hôteliers du village, va servir les intérêts du village afin de continuer à faire connaître et développer son économie par l'attrait touristique malgré les difficultés engendrées par les deux guerres mondiales. Les premiers statuts de la Société des Intérêts des Avants sont établis le 13.12.1919 sous la présidence de Monsieur Nicodet.
Dès ses débuts, la Société des Intérêts des Avants (SIA) a pour but d'animer le village et ses environs en organisant différentes manifestations et activités, de favoriser les relations avec les autorités communales et les organismes privés et publics et de faire connaître la région d'un point de vue touristique en collaborant étroitement avec les offices du tourisme. Entre les années 1930 et 1990, la SIA s’est investie dans la grande période de ski, saut à ski, courses de luge et bob, tennis, la cueillette des narcisses, les fêtes de Bénichons, les concours de pétanque, de caisses à savon.
Plus récemment, la société organise de manifestations visant à la préservation des narcisses (fleur emblématique des Avants) et soutient des événements tels que le Bukolik Freeride et le Cross du Cubly.

Nobs (André)

  • CH - Vevey
  • Personne
  • 1908-1968

Dick (Charles)

  • CH - Vevey
  • Personne
  • 1848-1936

Deléchat (René), Deléchat (Jean-Claude), Danthe

  • CH - Montreux--117
  • Collectivité
  • 1935-1985 (?)

Né à Bex en 1899, René Deléchat se forme chez Charles Zbinden, architecte à Lausanne, avant d'étudier à l'école des Beaux-Arts de Paris. S'établit comme architecte à Montreux en 1935, à la Villa des Bains puis à la rue de l'Église-Catholique.

Né en 1930 à Paris, son fils, Jean-Claude Deléchat devient associé en 1954. René Deléchat s'éltablit alors aux Diablerets alors que Jean-Claude conserve l'atelier montreusien. L'activité de l'atelier compte alors beaucoup de construction de chalets.

Au décès de René Deléchat, Jean-Claude Deléchat s'associe à Danthe.

Société de sauvetage de Montreux La Vigie

  • CH - Montreux--119
  • Collectivité
  • 1893-

Suite à l’accident de 1883 au large d’Ouchy, entre les bateaux à vapeur « Le Rhône » et « Le Cygne », le Genevois W. Huber fonde la Société de Sauvetage du Lac Léman (SSLL) en septembre 1885. Sur la Riviera, c'est le promoteur Ami Chessex qui voit l’utilité de ces sections et fonde, en 1887, la société de sauvetage de Territet, « La Dame du Lac ».

En 1893, sous l’impulsion de l’hôtelier Alexandre Emery, une nouvelle société voit le jour sur le territoire de la Commune du Châtelard, à Vernex : la société de sauvetage « La Vigie ». Le 6 août 1893, la section est admise au sein de la SSLL.
Sous la président de Jean de Muralt, la section récolte des fonds et achète son premier canot à huit rameurs en 1894.
En 1897, la section de Montreux reçoit l’assemblée générale de la SSLL et organise des courses et des compétitions.
En 1915, la société met à l’eau son nouveau canot.
En 1944, le bateau de la société est pris dans le gros temps. Les membres d’équipages s’en sortent, mais pas l’embarcation.
1946, inauguration de la nouvelle barque de la Vigie
En 1954, la société se dote d’un hangar sur l’actuel Quai de Vernex.
En 1966, la Vigie motorise son embarcation grâce à la donation d’un navigateur
1982, inauguration de la nouvelle vedette La Vigie 2

Marguerat (Pierre)

  • CH - Ecublens - Marguerat (Pierre)
  • Personne
  • à compléter

Jeanrichard (Olivier)

  • CH - Ecublens - Jeanrichard (Olivier)
  • Personne
  • à compléter

Fontolliet (Gilbert)

  • CH - Ecublens - Fontolliet (Gilbert)
  • Personne
  • à compléter

Société de développement d'Ecublens

  • CH - Ecublens - Société de développement
  • Collectivité
  • 1919-

En date du 18.12.1919, fondation de la société de développement dont le but premier est de s'occuper de la réfection de la grande salle et de l'aide financière à apporter à la commune dans ce but.

Fahrner (Emily)

  • CH - Ecublens - Fahrner (Emily)
  • Personne
  • 19ème siècle

renens

Oehninger (Ernest)

  • CH - Montreux--115
  • Personne
  • 1904-1962

Ernest Oehninger est né à Montreux le 3 février 1904. Après des écoles à Montreux, il fait ses études au gymnase classique à Lausanne, puis à la faculté de droit de l'Université de Lausanne. Après des stages à l'étranger, il collabore dans l'entreprise Maison Oehninger SA, (commerce de vins et liqueurs) avant d'en reprendre à la direction à la mort de son père. En parallèle, il exerce les fonctions de juge informateur et de juge au Tribunal de District. Au niveau militaire, il atteint le grade de colonel.

Actif en politique, il préside pendant 10 ans le Parti libéral montreusien, jusqu'en 1956. Elu au Conseil communal du Châtelard, il présidera ce corps à deux reprises, ce qui lui vaut en particulier d'en présider la dernière séance, avant la fusion.

Membre de l'Office du tourisme de Montreux, avant d'en devenir président, il est actif en particulier dans le comité "arts et fêtes" et préside le comité d'organisation du Septembre musical ou de trois éditions de la Fête des Narcisses. Il est également vice-président de la société des Hôtels National et Cygne et du conseil d'administration du Journal de Montreux et de l'Imprimerie Corbaz.

Au niveau associatif local, il appartient à l'association "Vieux Coll's", aux "Vieux Zofingiens", à la Société des officiers de Montreux et environs et à la section de Montreux du Club alpin suisse et faisait partie du Rotary-Club Vevey-Montreux.

Ernest Oehninger décède le 29 octobre 1962.

Jaccoud (Édouard)

  • CH - Montreux--113
  • Personne
  • 1907-1963

Originaire de Puidoux, Édouard Jaccoud est né le 25 septembre 1907. Après des écoles à Montreux, il travaille aux côtés de son père dans l'entreprise de plâtrerie-peinture familiale. Actif en politique, son parcours est marqué par une entrée au Conseil communal de Montreux-Châtelard en 1940, une élection à la Municipalité en 1945 où il prend la direction des travaux publics, domaine qu'il dirigera aussi après la fusion qui donna naissance à la Commune de Montreux. Il y oeuvre notamment pour la rénovation de la salle du Pavillon (du Montreux Palace?), la surélévation du collège, ou la construction du collège d'Etraz.
Député libéral au Grand Conseil dès 1951 (commission de gestion, commission des routes)

Membre du conseil d'administration de l'Hôpital de Montreux, de la Société du Casino de Montreux (en particulier, actif dans la construction de la piscine du Casino, de la terrasse et de la salle du Lido). Membre administrateur des abattoirs de Montreux, du service des eaux, de la compagnie du Gaz et du Coke, de l'aérodrome régional et de la Société coopérative d'habitation, service Intercommunal de ramassage et d'épuration et de ramassage des gadoues.

Président de la Fondation de la ville de Montreux pour l'équipement touristique, de la Fête des Narcisses 1954, de la Fête cantonale des musiques vaudoises mais aussi dans le club local et la fédération suisse de Rink Hockey. Chef de la brigade de scouts de Saleuscex.

Président du parti libéral de Montreux, comité du parti libéral vaudois.

En hommage à son dévouement pour la collectivité, la Municipalité de Montreux renomme une partie du quai en Quai-Edouard-Jaccoud quelques mois après sa disparition, en mai 1963.

yver

Yverdon-les-Bains - Service des affaires sociales

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1994-aujourd'hui

En 1974 est créé le premier dicastère principalement consacré aux affaires sociales; il regroupait les services sociaux et l'office du logement
Le service des affaires sociales s'est appelé ensuite service de la sécurité sociale de 1994 à 2002 puis Services des Affaires sociales et jeunesse de 2002 à 2006.
2006 – 2011: Affaires sociales et culture.
2011 – 2012: Affaires sociales, intégration et culture.
2012 – actuellement : Jeunesse et cohésion sociale (JECOS)

Association du quartier des Cygnes

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1926 -à nos jours

23 mars 1926 – Création de la société pour le développement du quartier des Cygnes sur l’initiative d’Alfred Nerny Marc Vaucher en devient le 1er président, Alfred Nerny le vice-président, Marius Thévoz le caissier et Gustave Resin, le secrétaire. Cette association a pour but de s’intéresser à toutes les questions qui se rattachent au développement et à la prospérité du quartier des Cygnes (statuts 1926 art. 2).
Encore active aujourd’hui, l’association a œuvré comme interlocuteur de la commune pour l’aménagement et l’entretien des parcs (fontaines, arbres etc.), des berges de la Thièle, les réseaux d’eau, de gaz, électriques. Elle anime chaque année le quartier avec les Brandons, des lotos, des kermesses.
1977 – La municipalité propose la création d’un comité pour la reprise des Brandons sous la responsabilité de L. Mayor et D. Poncet. Opposition de l’association du Quartier concernant le déplacement du camping des Iris à Mujon-Thièle. M. Paul Cometta passe président de l’association du Quartier.
1978 – Les nouveaux statuts sont acceptés. Pierre Duvoisin, syndic d’Yverdon, est nommé membre d’honneur. André Grandguillaume remet la caisse à André Mercier.
1982 – Décès de Pierre Ceppi, de Jean Bondaz (ancien président). Les finances étant en bonne santé la cotisation est réduite à 5CHF par an pour 1982-1983. René Moret démissionne ainsi que M Willy Vité (secrétaire).
1986 – 60 ans de l’association. Marcel Chanel est le dernier membre fondateur encore en vie.
1993 – Démissions de André Mercier, Marguerite Auberson et Wilma Neukomm.
La Société est encore active comme association de quartier aujourd’hui.

Association des amis de la chapelle des Cygnes

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1956-2009

22 août 1956 – Création de l’association des Amis de la Chapelle des Cygnes, qui est une société immobilière, dont le but est d’acquérir la chapelle des Cygnes construite en 1901 grâce à la générosité de M. William Barbey. L’Église évangélique libre d’Yverdon, propriétaire de la chapelle depuis sa création, en fait don à l’association. L'Eglise nationale propose de créer une association dont le comité est finalement formé de 5 membres de l'Eglise libre, 4 membres de l'Eglise nationale et 3 membres du quartier des Cygnes. Le comité directeur comprend 1 membre de chaque groupe. L'Eglise nationale verse CHF 5000.- à l'association et le Société de développement du quartier CHF 1000.- et prête CHF 4000.- à fonds perdus.
Tout au long de son existence, les rentrées d'argent se font essentiellement par l'organisation de collectes et de thés-vente.
1957 – De gros travaux de rénovation de la chapelle sont entrepris par l'association, qui consistent notamment en la création d’une abside, bancs neufs, des travaux de toiture et de peinture.
1961 – Amélioration de l’accès et pavage.
1962 à 1965 – Des travaux d’agrandissement de la chapelle occupent l'association, ainsi que l’installation d’un orgue (1965) et l'assainissement de la charpente, travaux confiés à l'architecte Julien Mercier
1967 – Réparation du portail de la cour. La foudre s’est abattue sur le coq de l’église durant l’année 1967 et un contrôle de la charpente doit donc être fait.
1974 – La flèche du clocher a été endommagée par un cygne qui l’a percutée en vol. Elle doit être réparée.
1976 – La chapelle a failli intégralement brûler.
1977 – Installation de projecteurs extérieurs et d’une horloge à remontage électrique, remise en état des cadrans extérieurs et pose d’une sonnerie automatique sur une cloche, travaux de ferblanterie
2001 – L'association organise le Centenaire de la chapelle des Cygnes.
2002 – Réfection des bancs de la chapelle. Accueil durant Expo02 de plus de 600 personnes sur toutes la durée de l’événement.
2008 – L'association fait don de la chapelle à la commune d’Yverdon-les-Bains.
2009 – Dissolution de l’association des Amis de la Chapelle des Cygnes.

Renens - Commune

  • 1020 Renens, Vaud, Suisse
  • Collectivité
  • Mentionné dès le 9e siècle sous la forme villa Runingis

Chanson veveysanne

  • CH - Vevey
  • Collectivité
  • 1919-2014

La Fête des Vignerons en 1889 donne envie à un petit groupe de femmes de mettre en valeur le costume vaudois et les chansons bien de chez nous. Le 13 mars 1919, une première section est fondée à Vevey sous le nom de la Société des Vaudoises « La Veveysanne ». Après sa dissolution le 4 avril 1921, une partie se rebaptise sous le nom de la « Vaudoise » qui change de nom en 1936 en « Société mixte » dirigée par Albert Urfer. «La Chanson Veveysanne » naît le 9 septembre 1946. Elle a pour but de remettre en valeur le folklore suisse par le port du costume vaudois, ses vieilles traditions, ses chansons, ses danses et sa collaboration aux œuvres sociales. Elle a aussi pour but de créer et d’entretenir le patriotisme du Canton et la fraternité entre les membres.
Très active, elle offre un concert pour la ville chaque année. En plus de cela, elle a participé à plusieurs grandes manifestations telles que la Fête des Vignerons en 1955 et l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958.
Plus tard elle est invitée au Marché folklorique de Vevey, aux Rencontres Chorales Internationales de Montreux en 1969 et 1975 et aux 32èmes Fêtes du Rhône en 1987. Pour marquer son cinquantième anniversaire, il s’organise des échanges culturels et amicaux avec le chœur mixte d’Eskifaïa de Fuenterrabia (Espagne), le chœur mixte San Salvatore de Susegana (Italie), le chœur des enseignantes de Tallinn (Estonie) et la Schola Elzear Genet de Carpentras (France).
Depuis 1989, la Chanson veveysanne est dirigée par Charly Torche, qui modifie le registre des chansons en mélangeant compositions populaires aux pièces de musiques classiques. En 2004, Andrea Longo reprend le flambeau et décide de mélanger les airs populaires à la Renaissance.
A cause de plusieurs démissions, le comité remet en question l’avenir de la Chanson, probablement obligée de se mettre en stand-by. Après de multiples discussions, la Chanson veveysanne est dissolue le 21 octobre 2014.

La Récréation

  • CH - La Récréation
  • Collectivité
  • 1853 - 2017

En 1853, Orbe, berceau de la société cantonale des chanteurs vaudois, organise la première Fête cantonale regroupant 26 sociétés, uniquement masculines. Des chanteurs yverdonnois y participent et fondent la même année un chœur d’hommes, « La Récréation », qui adopte ses statuts en 1854.
La société atteint son effectif record en 1921 à l’occasion du Concours cantonal de Lausanne : 106 chanteurs.
Dès 1877, les dames intègrent progressivement La Récréation. Elles collaborent à plusieurs concerts au début du 20e siècle. En 1930, une sous-section « dames » est fondée. Dès lors, La Récréation se présente dans les trois formations : hommes, dames ou mixte selon les circonstances jusqu’en 1967, année d’adoption de sa formation mixte. Plusieurs succès sont à à attribuer au Choeur mixte :Flûte de roseau, Jeu du Feuillu, Trois âges de l'homme, Cadran solaire, Nuit des Quatre Temps, La Rue des 13 Métiers.
En 1930, le choeur rejoint le Giron de la Menthue.
Depuis sa création, il organise de multiples manifestations d’envergure dont plusieurs Fêtes cantonales des chanteurs vaudois, des jubilés (50ème, 100ème, 125ème, 150ème et 160ème) ainsi qu’Opéra Pestalozzi pour n’en citer que quelques-unes. Elle reçoit également de nombreux prix lors de concours cantonaux, nationaux et parfois même internationaux (en France notamment). Sa renommée dépasse dès lors les frontières suisses.
La société fête son centenaire en 1954 et inaugure à cette occasion son cinquième drapeau.
A la fin du 20e siècle, le recrutement de nouveaux chanteurs devient difficile. Le nombre des membres ne cessant de diminuer, la société est dissoute à l’automne 2018, alors qu’elle ne compte plus que 19 membres.

Chollet (Henri)

  • CH - Montreux--91
  • Personne
  • (1919-1987)

Henri Chollet est né le 3 octobre 1919 à Montreux et décédé le 27 juin 1987.
Il fait ses écolesà Montreux et un apprentissage à la Banque de Montreux. Plus tard, il se lance dans le commerce et tient un magasin à la rue du Casino (Alimentation et droguerie Ch. Séchaud S.A.). Henri Chollet milite activement au sein du Parti libéral. Il est élu conseiller communal aux Planches de 1946 à 1953, puis municipal de 1954 à 1961 (Service de Police).
Après la fusion des Communes des Planches et du Châtelard, il poursuit sa carrière politique comme municipal de la nouvelle Commune de Montreux: il prend la tête du dicastère des finances, de 1962 à 1969.
En marge de ses activités professionnelles et politiques, Henri Chollet fait une carrière militaire. Enfin, il préside ou siège au comité de nombreux organismes régionaux et entreprises locales: les sociétés Séchaud et Hauterive; la compagnie de chemin de fer du Glion-Naye (président durant 18 ans), l'Office du tourisme; le Montreux Palace; l'Imprimerie Corbaz; l'Hôpital de zone de Montreux; l'École Saint-Georges et enfin la Compagnie industrielle et commerciale du gaz. Il est membre de la Noble Abbaye des Écharpes Blanches (abbé président en 1973) et actif au sein de l'Association pour la restauration du Château de Chillon.

Montreux - Village de Chailly

Comme pour les autres villages de la commune de Montreux, il n’est pas possible de dater de manière précise la naissance de l’administration du village de Chailly. Néanmoins, on trouve une mention de la Métralie de Chaillex dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions qui devraient lui revenir.
Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Le statut de fraction sera abrogé à Chailly en 1939 par la dissolution de l’administration du village et la constitution de la société de développement de Chailly « dont chaque habitant serait invité à faire partie, Suisse ou étranger » . Cette citation marque clairement le changement entre la fraction de commune et la société de développement. En effet, l’administration du village de Chailly se pose fréquemment la question depuis le début du XXe : le fait que la fraction de commune rassemble les seuls propriétaires immobiliers de Chailly n’est pas conforme aux lois et constitutions. D’une part, une telle assemblée exclut les habitants qui ne sont pas propriétaires et instaure ainsi un cens, d’autre part, des étrangers propriétaires peuvent assister à ces assemblées et participer aux décisions alors même qu’ils n’ont pas le droit de vote auprès des autorités communales, cantonales et fédérales.
Cela étant, les registres attestent d’une activité continue de l’assemblée des propriétaires depuis 1650 jusqu’en 1939. 1650 est également la date du document le plus ancien conservé dans les archives du village (outre les comptes). Il s’agit de l’Extrait de la recognoissance du Village de Chailly es mains du Commissaire Dumaine (Place du four) . Durant ces nombreuses années, l’administration du village de Chailly a assumé des services publics qui ont trait à la sécurité (gardes-champêtres, guets puis pompiers) et à la gestion des eaux (entretien des fontaines, tuyaux de distribution, recherche de nouvelles sources ). Au tournant du XXè siècle, on voit apparaître parmi les attributions du village la question de l’éclairage public, mais aussi celle du rattachement téléphonique ou encore de la voirie (enlèvement des balayures).
Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chailly peut prélever un impôt si cela s’avère nécessaire dans la gestion de ses services publics. Il faut alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par une série d’arrêtés d’impositions délivrés par les autorités vaudoises . Il est intéressant de noter que, pour prélever ces taxes, l’assemblée procède, deux fois par année à un recensement de la population et du bétail. Absents dans les autres administrations villageoises à Montreux, ces chiffres permettent d’établir des statistiques démographiques.
Enfin, les archives de deux sociétés locales complètent le fonds. Il s’agit de la société d’assurance sur le bétail de Chailly , créée en 1869 et qui réunit les propriétaires de bétail des villages de Brent, Baugy, Tavel, Clarens, les deux Planchamp et Chailly ainsi que la société de laiterie (successivement Nouvelle laiterie de Chailly puis association immobilière de Chailly).

Montreux - Village de Glion

Comme dans nombre d’autres villages de la paroisse de Montreux, l’origine de l’organisation villageoise de Glion est incertaine. Le premier document présent dans le fonds remonte à 1693. Cette pièce, qui est la première attestant d’une organisation autonome à Glion est un règlement pour la fontaine que possèdent en commun les « possesseurs de terres et bâtiment rière le district de Glion » .
L’organisation d’un village autour d’une fontaine ou d’un four est fréquente dans la Paroisse de Montreux. Mais alors qu’au Châtelard, les villages ou « métralies » servent de base à l’organisation de toute la communauté, aux Planches, il n’y avait pas de représentation des villages dans les organes communs. Ainsi, les gens de Glion accèdent aux charges communales, mais le village n’envoie pas de délégués dans les organes communaux. A Glion, les habitants s’assemblent pour discuter de leur approvisionnement en eau. Et cette question va animer le village pendant plus de trois siècles : l’eau est apparemment trop rare sur le Scex et les besoins du village vont aller croissant avec l’arrivée de l’hôtellerie et des touristes.
Le fait que les villages de Montreux assument des services publics (et en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront assimilés à des fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Ce nouveau statut les autorise à prélever des impôts. A Glion, ce sera le cas à partir de 1874. Corollaire de ce nouveau statut, les comptes du village doivent dès lors être visés par la municipalité des Planches et par le préfet.
Si l’apport en eau du village s’améliore grâce à l’intervention généreuse d’Henri Nestlé en 1878, la question continue à agiter le village au XXème siècle. Et alors que, en 1927, la commune des Planches reprend à son compte l’éclairage et la gestion de l’eau et fait disparaître plusieurs de ses villages, la fraction de commune de Glion persiste, grâce à la distribution de l’eau.
Mais l’eau sera malheureusement également la cause de la dissolution de l’administration du village. En effet, en 1945, Glion vit un épisode de fièvre typhoïde qui fait 16 morts et rend malade plus de 100 personnes. La gestion « milicienne » des eaux par le village est clairement mise en cause par le collège d’expert chargé de faire la lumière sur cet épisode tragique. Epuisé par les dédommagements et les actions en justices qui suivent cet événement, le village vend son réseau d’eau à la Société des Eaux Vevey-Montreux en 1952, et la fraction sera finalement dissolue par le Conseil d’Etat en 1955. L’administration du village se réunit encore à quelques reprises pour liquider ses dernières affaires et met un terme définitif à ses activités le 16 novembre 1957.

Montreux - Village de Chernex

Le plus vieux document du fonds, daté de 1496, est une reconnaissance de titre classée sous E1, mais dont le contenu est encore à identifier. Pour le reste, les documents attestant de l’activité de la métralie de Chernex débutent aux environs de 1650.
Il est étonnant de constater le nombre de documents attestant de transactions entre particuliers, documents qu’il est également surprenant de rencontrer dans un fonds de village dépourvu d’instance juridique. L’explication la plus probable à l’existence de ces documents (OA et OB) serait qu’une des fonctions de la Cour du Château du Châtelard ait été exercée par un ressortissant de Chernex, voire par une famille de Chernex, qui, au fil des générations, est partie avec des doubles des actes. Mais cette assertion reste à vérifier.
Pour ce qui est des procès-verbaux des assemblées, les registres contenus dans le fonds débutent en 1720 et continuent jusqu’en 1941, avec une béance inexpliquée de 100 ans entre 1814 et 1915 : les registres ont disparu. En revanche, la date de 1941 a une explication puisque c’est à cette période que l’Etat de Vaud a pris acte de la décision de Chernex de ne plus prélever d’impôts. Ceci met un terme à l’existence de la fraction de commune de Chernex et a pour conséquence la fin des archives : les registres de procès-verbaux, les copies de lettres et les documents financiers s’interrompent au tournant de l’année 1942. Dès lors, l’administration du village fonctionne de manière différente et les pièces ne seront plus versées au même fonds d’archives.
La métralie de Chernex est reconnue par le règlement de la Communauté du Châtelard de 1792 comme étant une grande métralie. Toutefois, son assemblée siège parfois avec les ressortissants de Sonzier, comme cela semble être le cas particulièrement dans le registre A2. De même, Chernex et Sonzier se rassemblent pour ce qui concerne les questions d’école puisque les deux villages font partie de la même régence. D’ailleurs, les litiges avec les régents successifs prennent une place importante dans l’ensemble du fonds (voir section P). Et si les écoles sont un des domaines de compétences des fractions de communes, on rappellera ici que, par ailleurs, les villages géraient également la distribution des eaux et des fontaines et qu’ils avaient à leur charge les fonctions de sécurité, telle la prévention des incendies ou la nomination des gardes champêtres. À ce sujet également, les archives du village relatent un cas de litige avec la commune du Châtelard, lorsqu’en 1753, il s’oppose à la procédure habituelle de nomination des guets et s’expose à la colère du Châtelard devant ce « ridicule refus » (NA3).

Montreux - Village des Planches

L’administration du village des Planches, métralie sous l’Ancien Régime puis fraction de la Commune des Planches et enfin fraction de la Commune de Montreux, s’est semble-t-il constituée autour du four banal, bien administré en commun par les habitants du village. En effet, les documents les plus anciens du fonds émanent du Conseil des propriétaires du Four (procès-verbaux A1 à A4) ou concernent directement le four (E2 à E10, à l’exception de E3). Le fait qu’aient été conservés avant tout les documents ayant rapport au four confirme l’importance accordée au four, non seulement pour son côté indispensable dans la vie des habitants, mais certainement également parce que l’installation commune a « légitimé » la naissance de l’administration du village.
Outre la gestion de ce four, l’administration du village des Planches a eu la charge de la gestion de son eau, et ce, depuis le XVIIè siècle. En effet, une décision baillivale datée de 1616 atteste de la propriété en commun des administrations des Planches et de Chênes et Sâles sur les eaux provenant de la source du Maralley, en-dessus de l’Eglise paroissiale . Ce document confirme une pratique déjà existante, donc antérieure à la date de 1616. Par la suite, la gestion, la distribution, la vente ainsi que les travaux d’amélioration du captage des eaux occupent en grande partie les autorités villageoises, comme en attestent les 33 entrées HA de l’inventaire (3 cartons recoupant 270 ans d’exploitation de la source). Cette gestion occasionnera d’ailleurs quelques heurts avec les propriétaires adjacents des terrains où sourd l’eau ou avec certains abonnés au réseau d’eau . De même, la construction de l’autoroute du Simplon et du tunnel de Glion donnera lieu à des études techniques afin de se prémunir de toute baisse éventuelle du débit de la source du Maralley.
Enfin, si le village des Planches a conservé son statut de fraction de commune, il est intéressant de constater qu’il le doit avant tout à son autorité en matière de gestion des eaux. En effet, alors que les fractions de communes sont autorisées à prélever des impôts pour subvenir à leurs besoins, le village des Planches n’a plus sollicité d’arrêté d’imposition auprès du Conseil d’Etat depuis 1926, date à laquelle la plupart des fractions de la Commune des Planches disparurent suite à la reprise en main par cette dernière des services publics que les villages assumaient jusque là. Seuls Glion et Les Planches restèrent alors des fractions de commune .
A noter encore les documents classés sous U1, qui font référence dans les autres villages de la commune de Montreux. Le village des Planches a en effet demandé un avis de droit sur son statut de fraction de commune. Intéressants également, les documents Y1 qui concernent la convention qu’a passée le village des Planches avec la société électrique Vevey-Montreux concernant le tramway qui dessert le village.

Montreux - Villages de Chêne-Sâles-Crin

Il est impossible de dater de manière précise la naissance des villages de Chêne, Sâles et Crin. La première trace dans le fonds qui nous intéresse ici est une reconnaissance des prud’hommes de Sâles envers le seigneur du Châtelard qui délimite le territoire de Sâles en 1502.
Avant cette date , on trouve une mention de la Métralie douz Chanoz dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions des communes précisées dans les lois bernoises de 1577 et 1616.
Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815, statut que Sâles, Chêne et Crin ont conservé jusqu’à ce jour.
Les registres du fonds de Sâles, Chêne et Crin attestent de la tenue d’assemblées à partir du XVIIIè siècle. Si les registres sont tenus de manière séparées pour la métralie de Sâles (et Crin) et celle de Chêne (et Pallens), il n’est pas rare que les administrés de tous les villages siègent ensemble. À partir de 1807, on trouve des registres communs, mais ce n’est qu’en 1842 que l’assemblée décide qu’il n’y aura dorénavant plus qu’un seul gouverneur pour tous les villages.
Pour ce qui est des compétences propres aux administrations de Sâles, Chêne et Crin, celles-ci s’articulent avant tout autour de la sécurité (choix des gardes-champêtres) et de la gestion des eaux claires et sources. Ainsi une grande partie du fonds est liée à des questions relatives aux fontaines ou encore à la source du Maralley, qui est gérée en copropriété entre les villages de Chêne-Sâles-Crin et le village des Planches selon une décision baillivale de 1616. Dans la deuxième partie du XIXè siècle on voit d’ailleurs apparaître une commission des eaux composée de membres des villages de Sâles, Chêne et Crin ainsi que des Planches.
La gestion des eaux amène les administrés des villages à se prononcer sur l’entretien de leur(s) fontaine(s), des canalisations qui causent nombre de dommages aux bâtiments, routes ainsi qu’au pont, mais également sur la question de l’eau courante (1834 puis 1848), ou encore la gestion des abonnements à l’eau qui concerne autant des particuliers que des industriels. Ils font procéder à des analyses pour s’assurer de la salubrité et la qualité de leur source et se trouvent d’ailleurs mêlés à un conflit à ce sujet qui sera porté jusqu’au Conseil fédéral (affaire Ducret). La construction de la ligne de chemin de fer Montreux-Glion, et plus tard celle de l’autoroute du Simplon causeront d’autres soucis pour son exploitation. L’histoire de la source est encore marquée par d’autres problèmes, notamment un litige avec la société foncière de Bon-Port dans les années 1910-1920.
Parmi les autres attributions des villages, on voit apparaître la gestion de l’éclairage public en 1897, activité attestée jusqu’en 1926. Enfin, dans les années 1900, les constructions du chemin de fer et de la gare MOB à Montreux pousseront les villages de Chêne, Sâles et Crin à adresser leurs doléances concernant la fermeture d’un accès piétonnier à la gare au Conseil fédéral.
Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chêne, Sâles et Crin peuvent prélever des impôts si cela s’avère nécessaire dans la gestion de leur service public. Ils doivent alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par un arrêté d’imposition daté de 1928. On notera qu’alors, Sâles, Chêne et Crin sont les seuls villages de Montreux à figurer sur la liste…

Châtelard, Le - Bureau des travaux

Le contrôle et la réglementation du bâti par la commune du Châtelard prend ses racines au XVIIIème siècle, au moment où on voit apparaître des documents relatifs à l'établissement de routes et de lignes de chemin de fer. La construction de ces voies de communication va créer des frictions avec les intérêts des particuliers qui possèdent des biens-fonds ou des constructions et qui devront être détruits ou expropriés au bénéfice de la communauté.
La commune de Montreux-Châtelard est confrontée relativement tôt à ce problème: elle anticipe même sur les législations cantonales en édictant un règlement sur la police des constructions dès 1892. Dépassée par l'augmentation exponentielle de l'urbanisation, la municipalité du Châtelard nomme dans les années 1890 l'architecte Louis Villard (père) au poste de surveillant des travaux. Il sera remplacé dès 1896 par un directeur des travaux, poste auquel se succèdent les ingénieurs William Cosandey (1896-1903), Georges-Frédéric Blanchod (1903-1907), William Cosandey (1907-1918) et Hubert Chappuis dès 1918.
En 1961, à la disparition de la Commune de Montreux-Châtelard, le bureau des travaux compte 6 employés. Ils ont la charge de la police des constructions, des commissions d'urbanisme et de salubrité, des collecteurs d'eaux usées ainsi que de l'éclairage public, des plans de quartier et plans d'extension, de gérance des domaines et bâtiments communaux. Les travaux de voirie et la réfection des routes relèvent également du bureau des travaux.
En 1962, les bureaux des travaux des communes de Montreux-Châtelard et de Montreux-Planches sont réunis suite à la fusion des communes. Le bureau des travaux de la commune de Montreux gérera alors les mêmes dossiers que ses prédécesseurs avant de se séparer dans les années suivantes pour donner naissance aux services des travaux, service de voirie, service des domaines et bâtiments et service de l'urbanisme.

Familles Puenzieux - Borcard - Cochard

Établies au Châtelard depuis le XVème siècle au moins, les Puenzieux de Clarens, les Borcard de Pertit et les Cochard de Chernex et Tavel sont des familles influentes du Châtelard où elles ont exercé des fonctions publiques

Société villageoise de Brent et environs (SVBE)

L’histoire de la société villageoise de Brent et environs se mêle avec celle des familles bourgeoises de Brent. La société villageoise résulte de la dissolution de la métralie puis fraction de commune de Brent, à la tête de laquelle siégeait un gouverneur et qui réunissait tous les habitants propriétaires de Brent.

Ruffy (Eugène)

Avocat, Eugène Ruffy est élu en 1882 au Grand Conseil et, dans la même année, au Conseil national.
Il entre au Conseil d'État en 1885 et mène le Département de l'instruction publique où il fait passer la loi sur la création de l'Université de Lausanne en 1890.
Il est élu au Conseil fédéral en 1893 et dirige successivement plusieurs départements : le Département de justice et police, le Département de l'intérieur et le Département militaire. Il préside le Conseil fédéral en 1898.
En 1900, Ruffy renonce à ses fonctions au Conseil fédéral et prend la direction de l'Union postale universelle jusqu’en 1919, année de son décès.

Théâtre Montreux Riviera (TMR)

En 1975, le Centre dramatique Chablais-Riviera (CDCR) naît de la rencontre d'un lieu, le Théâtre du Vieux-Quartier (TVQ) à Montreux et de trois personnes.
Co-fondateur de la salle avec des amis passionnés comme lui, Jean-Pierre Duchoud s'échine alors depuis 1952 pour y présenter des spectacles. En 1976, au cours d'un stage d'art dramatique, il sympathise avec deux représentants d’une troupe « concurrente » voisine, Annie Godel et Jean-Philippe Weiss, des Tréteaux du Château de La Tour-de-Peilz.
Bientôt émerge l’idée d’une troupe professionnelle de théâtre décentralisée (la première à s’implanter hors de Lausanne !): c'est la naissance du Centre Dramatique Chablais-Riviera.
Dès la première saison (1976-1977), les productions du CDCR côtoient des spectacles parisiens qui tournent dans les théâtres et salles de la Riviera.
En 1992, Jean-Pierre Duchoud remet les rênes du CDCR à Jean-Philippe Weiss. Sous sa direction, la troupe recevra plusieurs récompenses prestigieuses.
En 2002, c'est la naissance de l'appellation Thêâtre Montreux-Riviera et la disparition des entités précédentes, le CDCR et le Théâtre du Vieux-Quartier.
<i> Historique inspiré de www.theatre-tmr.ch </i>

Cevey (Jean-Jacques)

Naissance 23.6.1928 au Château (commune Sainte-Croix), décès 11.5.2014 à Montreux, de Cheseaux-sur-Lausanne.
Licence en droit à Lausanne (1951).
Rédacteur en chef du Journal de Montreux (1955-1970) et de La Nouvelle Revue de Lausanne (1988-1994).
Municipal radical à Montreux-Planches (1958-1968), syndic de Montreux (1969-1988).
Député au Grand Conseil vaudois (1965-1975). Président du Parti radical vaudois (1972-1980). Conseiller national (1967-1991; président en 1987), C. fut président de son groupe, il s'intéressa aux questions économiques, aux affaires étrangères et à la recherche.
Président de l'Office national suisse du tourisme (1980-1994) et de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (1972-1993). Président de l'Organisation des Suisses de l'étranger (1992-1998; président d'honneur depuis 1999).
Docteur honoris causa de l'université d'Aix-Marseille.
Bourgeois d'honneur de la commune de Montreux
D'après "Dictionnaire historique suisse" www.dhs.ch (consulté en décembre 2014)

Société Coopérative d'habitation de Montreux (SCHaM)

La crise économique engendrée par le crash de Wall Street en 1929 laisse des milliers de chômeurs. La Suisse est également touchée. Les hôteliers et les commerçants n’arrivent plus à faire tourner leurs établissements. La pauvreté atteint la majorité de la population. Des collectes se font alors et à Montreux, les communes du Châtelard et des Planches organisent des distributions de soupes populaires pour les nécessiteux.
C’est en 1931 que les premiers écrits de la Société Coopérative d’Habitation de Montreux apparaissent. Avec l’augmentation constante des loyers et le salaire inexistant d’une bonne partie des habitants, il devient important d’établir un plan d’amélioration des conditions de logement à Montreux. Une assemblée préliminaire est organisée afin de discuter de ce problème. Lors de cette assemblée on en arrive à la conclusion suivante : le moyen le plus efficace est de construire de nouveaux immeubles dont les coûts de construction et d’exploitation soient réduits au strict minimum.
Cette solution est retenue et une assemblée générale de la Société est organisée le 19 février 1932
Dès lors, des démarches sont entreprises pour trouver le terrain, assurer le financement et élaborer des plans. Les premiers immeubles à voir le jour se trouvent au Brayères à Clarens. Les autorités accordent un appui hypothécaire de FR. 135’000 pour une durée de 10 ans.
Cependant en 1933 un référendum contre la décision du Conseil communal est lancé. Il faut alors se défendre auprès du corps électoral, mais le verdict populaire est favorable à la SCHaM. Les rivaux ne cherchent alors de lancer des oppositions à la construction. Le jeu de la concurrence marche pourtant pour la SCHaM. Les constructeurs débutent les travaux alors que la 3ème enquête publique n’est pas encore ouverte. L’utilisation des machines est totalement interdite, grue prohibée également été le béton est mélangé sur place, les ouvriers travaillent alors avec la pioche et la pelle.
Les logements sont disponibles en mai 1934, 30 appartements loués à la fin de la même année.
Par la suite, la guerre de 1939-1945 ainsi que la crise économique de 1930 à 1037met un frein aux activités de la SCHaM. Après cette longue période, un nouvel essor est donné dans le but de relance économique. Un premier groupe de maisons familiales voit le jour à Belmont, suivi 2ans plus tard d’un deuxième groupe. Au total 22 immeubles sont construits.
En 1949 les immeubles les Amandiers apparaissent aux Planches. Pour bénéficier des dernières subventions, la société met en chantier un nouvel immeuble sur un terrain vendu par la commune qui se veut bienveillante à leur égard. 31 appartements sont alors construits.
En 1953 le canton de Vaud édicte une loi prévoyant des mesures destinées à compenser la suppression du subventionnement dans le domaine du logement, occasion que la société saisi afin de mettre en chantier deux immeubles. Les immeubles Les Trois-Tilleuls comptant 16 appartements prennent leurs quartiers à la rue de l’Ancien-Stand.
Viennent ensuite en 1955 les immeubles Les Lauriers. Il y a 1 studio et 20 appartements.
Entre 1959 et 1960 Une nouvelle loi cantonale sur le logement est adoptée le 27 mai 1957. L’Etat de Vaud met une nouvelle tranche de 20 millions de francs en faveur des constructeurs. La commune de Montreux-Planches offrant à La SCHaM un terrain à Territet, celle-ci saisi l’occasion est créé 20 appartements appelés les Genêts.
La Société Coopérative Immobilière et Montreux (SOCIM) et la SCHaM construisent conjointement deux immeubles de 30 appartements chacun aux Ormes, derrières les bâtiments des Bouleaux à Clarens. Ceux-ci sont construits entre 1974 et 1975.
Enfin, dès 1963, les premières études débutent pour l’utilisation des terrains situés aux Taux. En raison de la configuration peu avantageuse des terrains avec des moyens d’accès difficiles, les études se prolongent jusqu’en 1968. La construction peut alors commencer. Cet immeuble, réalisé selon les dispositions de la loi fédérales, touche des subsides de la Confédération, de l’Etat de Vaud et de la Commune de Montreux (Montreux-Châtelard et Montreux-Planches ayant fusionnés en 1962). En raison des mesures prises en matière d’économies financières, la Confédération supprime sa subvention. 30 appartements sont finalement construits entre 1968 et 1969 aux Arolles.
Enfin, entre 1988 et 1989 la commune de Montreux met à disposition des terrains à Clarens pour la SCHaM. L’immeuble des Tamayas, entre la rue des Verges et la rue Marc-Dufour, est le dernier immeuble sous le contrôle des services cantonaux et communaux. Il compte en tout 42 appartements et 2 studios.
Au total 219 appartements ont pu être construits entre 1932 et 1989.
A l’occasion de son 50ème anniversaire, en 1983, la société a fait part de sa motivation à poursuivre son œuvre débutée en 1932.
Depuis 1989 la SCHaM n’a pas créé de nouveaux appartements mais s’est engagé à rénover et à rénover les immeubles de l’époque. Ainsi des ascenseurs ainsi que les tuyauteries, chauffage, sanitaires, salle de bains et cuisines ont été remplacés. Ces rénovations ont eu lieu sur 5 immeubles entre 1995 et 2011.
SOUCRCES : Journal édité à l’occasion du 50ème anniversaire de la Société Coopérative d’Habitation de Montreux (SHCaM), octobre 1983
Journal édité à l’occasion du 75ème anniversaire de la Société Coopérative d’Habitation de Montreux (SCHaM), juin 2007

Mayer (Albert Roman)

Albert Mayer est né le 19 juillet 1890 à Montreux, où son père était joaillier-bijoutier. Il y fréquente les écoles primaires et secondaires, avant de poursuivre ses études à Bâle, où il obtient un diplôme à l'école du commerce. Après avoir parfait sa formation dans la joaillerie-bijouterie à l'étranger, il travaille dans l'entreprise de son père et reprendra son enseigne. Il joue un grand rôle dans la corporation des joailliers-bijoutiers, tant au niveau de la Riviera, qu'au niveaux cantonal et fédéral.
Sur le plan politique, Albert Mayer est élu en 1921 au conseil communal de Montreux Planches et en 1922 à la Municipalité. En tant que municipal, il est en charge de la police, du service du feu et des questions liées au tourisme. Mayer est élu en 1942 au Grand Conseil et succède à R. Maron à la syndicature des Planches en 1946. En plus de la charge de syndic des Planches, Albert Mayer assume, tous les trois ans, la fonction de Président du conseil administratif de la Ville de Montreux, organe commun aux trois communes du Cercle de Montreux. Syndic jusque 1962, date à laquelle les communes de Montreux-Planches et de Montreux-Châtelard fusionnent pour donner naissance à la Commune de Montreux. Grand artisan de cette fusion, il mène les discussions avec les élus du Châtelard et de Veytaux et défend le projet devant le public.
Major à l'armée, il a été le premier adjudant du Général Guisan pendant la deuxième Guerre Mondiale.
Actif au sein de la paroisse catholique, Albert Mayer a été fait commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Enfin, dans la secteur touristique, Albert Mayer préside la comité des sports de la Société de développement de Montreux, précurseur de l'Office du tourisme et a été président du Conseil d'administration du Casino-Kursaal.
Albert Mayer était par ailleurs très actif au niveau sportif.
Grand sportif, il pratique le tennis, le football, le hockey sur terre, le tir, le culring, l'hippisme, le hockey sur glace et le ski. Mais c'est surtout dans les organes dirigeants des associations sportives qu'il est actif: Association suisse de football, Fédération suisse de hockey sur roulettes, Association suisse de bobsleigh, Association internationale de bobsleigh, Comité olympique suisse, Comité central de l'Association nationale d'éducation physique, Commission fédérale de gymnastique et de sport.
Élu en 1946 comme représentant de la Suisse au Comité international olympique (CIO), il est l'un des principaux animateurs du mouvement recréé par le baron de Coubertin, avec son frère Otto Mayer, chancelier du CIO.
Albert Mayer assume enfin la charge de consul de la République de Corée du Sud à Montreux, avec juridiction sur l'ensemble de la Suisse occidentale.
Distinctions reçues par Albert Mayer: Chevalier de la couronne d'Italie (1932), chevalier de Sainte-Agathe à Saint-Marin (1956), médaillé d'or du gouvernement français (1952), croix du mérite sportif du gouvernement finlandais (1952), mérite sportif des journalistes sportifs suisses.
Sur le plan local, Mayer a été membre d'honneur de l'Union instrumentale de Territet, membre d'honneur de la Caecilia - choeur mixte catholique de Montreux, membre d'honneur de la section de Montreux de l'Association suisse des sous-officiers (ASSO), président d'honneur du Cercle catholique.
Albert Roman Mayer décède le 6 décembre 1968.
D'après la nécrologie d'Albert Mayer parue le 7 décembre 1968 dans le <i> Journal de Montreux </i>

Nouvel Orchestre de Montreux

" Nouvel Orchestre de Montreux (1987-2001)
(Ensemble Orchestral de la Riviera)
Choisir de s'appeler le Nouvel Orchestre de Montreux (NOM), c'est accepter le lourd héritage du prestigieux Orchestre du Kursaal, disparu depuis 1914. Lorsqu'il fonde cet orchestre de chambre en 1987, le chef hongrois Andras Farkas ne redoute pourtant pas la comparaison avec Ernest Ansermet: en plus de combler un vide auprès du public de la Riviera vaudoise, son orchestre de chambre est surtout le bienvenu pour les jeunes musiciens professionnels romands. C'est à la suite d'une demande du festival d'Honfleur qu'Andras Farkas décide de réunir un orchestre formé de musiciens libres de tout contrat. Constatant alors la difficulté pour ceux-ci de trouver un orchestre et encouragé par le succès des concerts d'Honfleur, il choisit de continuer l'aventure. Le premier concert a lieu le mardi 24 février 1988 dans la salle du Pavillon de Montreux. Le Rondo hongrois de Kodaly, le Concerto en ré de Haydn et la Symphonie en do de Mozart sont interprétés avec, notamment, Philippe Schiltknecht au violon solo.
De 1987 à 1994, l'orchestre dirigé par Andras Farkas se produit à Montreux et en Suisse romande, interprétant autant de la musique baroque que contemporaine. Il donne des concerts d'abonnement depuis 1988, au Pavillon de Montreux. Pourtant, s'il bénéficie du soutien de la municipalité de Montreux, d'un conseil de fondation et du public montreusien, le NOM rencontre des difficultés financières. En outre, le départ d'Andras Farkas en 1994 laisse l'orchestre sans chef attitré. Ce sont alors Mathias Aeschbach, Tibor Varga et Hervé Klopfenstein qui se succèdent à la tête de l'orchestre.
Rebaptisé Ensemble Orchestral de la Riviera (EOR) en 1994, l'institution se renouvelle en quasi totalité, du Conseil de fondation aux musiciens de l'orchestre. L'ensemble, qui n'a toujours pas de chef titulaire, décide de ne jouer qu'avec des chefs invités. Désireux de toucher toute une région et non plus seulement la ville de Montreux, l'Ensemble Orchestral de la Riviera cherche également à investir l'auditorium Stravinski. Pourtant louable, la volonté de régionaliser l'institution va au contraire la desservir: plus vraiment implanté à Montreux, ni véritablement impliqué dans les autres communes, l'orchestre perd son identité et, conséquemment, son financement. Après plusieurs tentatives pour relancer l'institution, la fondation de l'Ensemble Orchestral de la Riviera se voit mise en liquidation en 2001.
SOURCES: sites et références mentionnés; "Nouvel Orchestre à Montreux", 24 Heures 1988/02/21; "Du Nouvel Orchestre à l'Ensemble orchestral: nouveau concept, nouveau conseil de fondation pour une phalange montreusienne visant la Riviera", 24 Heures, 1994/10/01; Tétaz, Myriam, "L'Ensemble orchestral de la Riviera se présente au public montreusien", 24 Heures, 1994/12/05; Isler, Joëlle, "Faute de sous, l'Ensemble orchestral de la Riviera risque bien de passer à la trappe", 24 Heures, 1996/01/31; Favez, Jacqueline, "Le public notera l'Ensemble orchestral de la Riviera", 24 Heures, 1997/04/10.
[BCUL/MU/nmo/2013/08/20] "
Tiré de : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, Documentation vaudoise [en ligne], 20 août 2013, http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/composvd.php?Code=N&Num=7184 (consulté le 22 janvier 2014)

Caux-Palace

Durant la Belle Epoque la région montreusienne a connu un essor touristique fulgurant.
De très nombreux établissements hôteliers ont été modernisés, agrandis ou construits.
Caux, station d’altitude en dessus de Montreux avait alors déjà son Grand Hôtel. Ce dernier comptait parmi ses hôtes aussi célèbres que fortunés, Sissi l’Impératrice.
Cinq ans après l’ouverture de cet établissement, Ami Chessex, également propriétaire du Grand Hôtel de Territet, décida de construire sur les terrains qu’il possédait à Caux, un Palace !
Le Caux-Palace fût alors construit en 26 mois seulement. Il se voulait être le Palace de tous les records. Inauguré le 7 juillet 1902, le Caux-Palace avait plus d’un atout dans sa poche. Son emplacement géographique et sa promenade de plus de 400 mètres lui offraient une vue exceptionnelle, ses éléments architecturaux faits de tourelles le démarquaient notoirement, le luxe et le confort qu’il offrait à sa clientèle étaient sans égale !
Dès son ouverture l’établissement se révéla très rentable.
Toutefois, la Première Guerre Mondiale vint mettre un terme à cette époque fastueuse. L’ère du tourisme de luxe toucha à sa fin. Les hôtels se vidèrent et le Caux-Palace en fit partie. L’établissement fût même fermé durant cinq années. Par la suite, les dettes s’accumulèrent et les directeurs se succédèrent. En 1937, le Caux-Palace prit le nom de l’Hôtel Esplanade mais dû à nouveau fermer ses portes en tant qu’hôtel dès les premiers jours de la Seconde Guerre Mondiale. En 1944, durant la Seconde Guerre Mondiale, il fût rouvert par les autorités suisses pour y héberger des réfugiés juifs de Hongrie ainsi que des aviateurs anglais et américains évadés de camps de prisonniers du nord de l’Italie.
En 1946, Initiatives et Changement, connu à l’époque comme Réarmement Moral, acheta le bâtiment pour en faire son principal centre de rencontres en Europe. Dès l’été de cette même année, trois mille personnes séjournèrent à Caux. Des dortoirs furent installés et une partie des participants hébergés dans les autres hôtels désaffectés de Caux.
Entre 1946 et 1947, de nombreux travaux furent réalisés dans le Caux-Palace pour l’adapter à sa nouvelle vocation : transformation de la salle de bal en théâtre, nouveau hall d’accueil plus spacieux. Au printemps 1947, la Fondation de Caux, devant augmenter sa capacité d’accueil, acheta le Grand-Hôtel et l’hôtel Maria, puis en 1949 l’hôtel Alpina et divers chalets.
Au cours des 50 années suivantes, le Palace ne connût guère d’autres modifications.
C’est avec l’arrivée de SHMS (Swiss Hotel Management School) comme locataire dès 1995 que la Fondation de Caux put à nouveau rénover le bâtiment grâce au cofinancement de deux partenaires (L'école Swiss Hotel Management School (SHMS).
La rénovation la plus intéressante du point de vue du patrimoine fût la rénovation de la grande salle et de certaines pièces à valeur historiques en 2007 et 2008, avec l’aide de la Fondation Pro.
L’histoire du Caux-Palace peut être racontée et étudiée grâce aux très nombreuses sources originales et exceptionnelles de l’établissement et des différents propriétaires.

Société anonyme de l'imprimerie Corbaz

Charles Corbaz (1873-1932), issu d'une famille d'imprimeur originaire du Mont-sur-Lausanne, fonde en 1899 l'imprimerie qui éditera le Messager de Montreux et le Journal suisse d'horlogerie. Georges (1901-1978) modernise l'entreprise, crée le Journal de Montreux. Jean-Paul (naissance 1934), reprend la direction générale en 1966. Il réalise en 1972 la fusion de son journal avec La Feuille d'Avis d'Aigle et le Courrier de Leysin pour fonder L'Est vaudois, aujourd'hui La Presse-Riviera-Chablais, après absorption de Riviera: Vevey-Montreux en 1993. Il vend le groupe à Edipresse en 2002.
Source : BERLINGER KONQUI, Marianne. Corbaz. Dictionnaire Historique Suisse. 2003. pp. 570-571

Kramer Société anonyme (SA)

L'entreprise a eu plusieurs noms, entre autres:
Maison Kramer
Kramer frères
Kramer frères Société anonyme (SA)
Kramer Société anonyme (SA)
Kramer-Krieg Société anonyme (SA), dès 1996, date de la fusion avec l'entreprise Krieg établie à Lausanne depuis 1867.

L’histoire de Kramer débute en 1907 à Montreux, avec la fondation d’une papeterie-bazar, complétée en 1943 par un magasin à Vevey. La société développe ensuite ses services aux professionnels, en acquérant une manufacture de papier et une société de distribution à Lausanne.

Yves Kramer était le président de la société jusqu'en 2017, date de la reprise par la société Amiguet-Martin Duplirex.

Fuchs (Janine)

Fille du tenancier des cinémas Alhambra à Genève et Métropole à Lausanne, Janine Fuchs suit la formation du conservatoire d’art dramatique de Genève (et Paris ?) en vue de devenir comédienne. Elle exercera l’activité de comédienne à Paris et à Rome.
En attendant les documents lui permettant d’être comédienne à Paris, Janine Fuchs est entrée à la rédaction du journal La Suisse, en tant que correspondance pour les arts à Paris. Elle exerce cette activité de journaliste pendant 12 ans et sera notamment correspondante dans les Pays de l’Est. Ces articles sont publiés dans l’ouvrage « L’Europe à cœur ouvert ».
Au décès de son père (1972), Janine Fuchs reprend la direction des deux salles de cinémas, l’Alhambra à Genève et le Métropole à Lausanne.
En parallèle à cette activité, elle publie des recueils de poésie.
Dans les années 1990, Janine Fuchs s’établit à Montreux.

Schlemmer (Rodolphe), Schlemmer (Jean)

Rodolphe Schlemmer, né à Wiesbaden, a fait son apprentissage de photographe à Genève, puis travaille plusieurs années avec le photographe genevois Frédéric Boissonnas. Ils envisagent ensemble d'ouvrir des studios dans différentes villes européennes, mais le projet ne se concrétisera pas.
En 1910, il ouvre un atelier à Montreux en pleine période de croissance touristique, succédant à Max Maier (av. du Kursaal 21-23), . Il se spécialise dans les portraits de personnalités locales et de passage dans la région et se lie avec des personnalités telle Romain Rolland ou Gandhi.
Schlemmer fait de nombreux portraits et paysages au charbon, à la gomme bichromatée ou au bromoïl, techniques qui contribuent à asseoir sa réputation.
Rodolphe Schlemmer sera le maître d'apprentissage d'Émile Gos et de Jean Schlemmer, à qui il remet son activité.
Jean Schlemmer, qui reprend l'activité de son père, délaisse la spécialisation de portraits et se spécialise dans la documentation des événements locaux et du développement de la région dans la deuxième moitié du 20ème siècle.
Dans les années 1990, Jean-François Gailloud reprend l'atelier Schlemmer. Selon des tampons observés à l'arrière de photographies, un deuxième photographe se déclare successeur de Jean Schlemmer. Il s'agit de Marcel Lerouge.

Montreux Natation

Le 1er février 1944, création du Montreux-Natation. Les activités du club sont principalement pratiquées dans le lac aux Bains de Clarens.
En 1949, le club organise le 1er Championnat Suisse de water-polo de 2ème ligue.
En 1953, 1ère Traversée de Montreux, une compétition populaire de natation dans le lac.
En 1959, le Montreux-Natation traverse une crise interne proche la dissolution.
En 1977, l’ouverture de la piscine de la Maladaire permet au Montreux-Natation de pratiquer ses activités durant l’entier de l’année en eau chauffée dans une piscine couverte.
En 1979, création de la section de natation synchronisée.
En 1979, tournoi des 5 nations de natation.
En 2003, 1ère Traversée de la baye de Montreux, course populaire entre le Perrier et le ponton de la place du marché.
Source (http://www.montreux-natation.ch/uploads/pdf/le-club/Historiques.pdf)

Famille Dufour

Avant l’arrivée des touristes, le village des Avants était habité par des paysans et traversé par des commerçants et quelques voyageurs téméraires qui empruntaient le col de Jaman. Dès le milieu du XIXe siècle pourtant, le village va connaître un développement incroyable lié à l’essor du tourisme. En effet, l’air pur de la montagne va être préconisé par les médecins en vertu des bienfaits de l’altitude sur la santé. Dès lors, la famille Dufour, visionnaire pour l’époque, va acquérir de nombreuses parcelles des alentours du village afin d’y développer une future station touristique de moyenne altitude. C’est ainsi que la famille Dufour alliée à aux familles Nicodet et Portsch va, au fil des générations, s’implanter comme une famille d’hôteliers aux Avants.
Le premier précurseur est Jean-Louis Dufour (1813-1869). Il épouse Julie Marguerite Mérinat (1809-1876), une jeune fille fortunée d’Ollon. Le couple s’installe dès lors aux Avants. En 1837, ils ont un premier fils Louis (1837-1916), suivi d’un second fils Ami qui naît en 1855 (1855-1907) ainsi qu’une fille Sophie. En 1947 ils font construire un premier chalet de 12 lits afin de loger les commerçants et les quelques voyageurs. Ce dernier s’avère très rapidement trop petit. Fort de leur succès, ils construisent en second chalet en 1865. Les prémices de l’hôtellerie sont alors lancées aux Avants.
Après le décès de Jean-Louis Dufour, c’est son fils Louis qui prend les rênes du « tourisme naissant » aux Avants. Il fait construire le premier hôtel des Avants entre 1871 et 1873, avec l’argent de sa mère. L’hôtel compte 110 lits.
Louis alors âgé de 29 ans épouse en 1872 Henriette Rosine Besençon (1854-). Leur premier fils est Adrien-Louis, né le 20 novembre 1873 aux Avants (1873-1944). Avec Adrien-Louis dit Louis, une nouvelle génération d’hôteliers naît aux Avants. C’est lui qui prend la direction du Grand Hôtel des Avants en 1900. Puis viennent plusieurs enfants dont seuls Marguerite Julie (1877-1955) et Jules Louis (1884-) survivent. Marguerite épouse en 1899 Adalbert Nicodet, déjà hôtelier à Montreux. Ensemble, ils dirigent dès 1900 l’Hôtel de Jaman aux Avants.
Très jeune, Adrien-Louis Dufour part, sur les conseils de son père, se former au métier de l’hôtellerie dans les Grisons. À son retour, il marque un tournant décisif et fulgurant dans le développement touristique de la station des Avants. Il diversifie l’offre et surtout utilise la neige et le sport comme outils publicitaires pour attirer les foules aux Avants. En parallèle, il obtient l’autorisation pour une surélévation de l’hôtel ainsi que l’adjonction d’un corps bas à l’est pour y construire une salle à manger et un restaurant se terminant par une véranda en rotonde. L’hôtel propose alors 200 lits et des balcons à toutes les chambres. Il bénéficie aussi des dernières innovations en matière de confort telles que lumière électrique, ascenseur, chauffage central à vapeur, ventilation électrique, sanitaires de provenance anglaise. Dès 1911, la Société du Grand Hôtel des Avants administrée par Louis, Ami et Adrien-Louis Dufour réalise son ultime succès en obtenant l’autorisation d’un agrandissement de l’établissement, qui offre alors 250 chambres et un théâtre comptant 240 places.
La vie entière d’Adrien-Louis Dufour se déroule dans et autour du Grand Hôtel des Avants. En effet, Adrien-Louis, habite au premier étage de l’hôtel avec Olga Portsch (1877-1943) son épouse, elle-même issue d’une famille d’hôteliers montreusiens. Ensemble ils ont cinq enfants qui vivent au rythme de l’hôtel.
Adrien-Louis comme dit précédemment, se démarque de son père en proposant de très nombreuses et novatrices occupations pour ses hôtes, qui très souvent séjournent durant plusieurs mois dans l’établissement. Parmi ses innombrables activités, il trouve du temps pour sa passion : la photographie. Il immortalise la vie de la station des Avants au travers de son objectif et développe lui-même ses photographies dans la chambre noire qui se trouve au sous-sol de son hôtel.
Ses photographies retracent principalement les activités sportives de la Belle Époque dans la station de moyenne montagne des Avants. On y trouve bien en évidence toute la palette des sports de neige pratiqués par les hôtes des hôtels des Avants entre autres : bobsleigh, course de luges, hockey sur glace, patinage, curling, saut à ski. L’histoire locale raconte que ce fut son père, Louis Dufour qui, en 1887, introduisit en terre romande la première paire de skis commandée à Stockholm. D’autres photographies témoignent des saisons d’été avec des compétitions de tennis. Mais aussi les souvenirs en images de quelques voyages effectuées par la famille Dufour en Suisse ainsi que des promenades en famille dans la région montreusienne.
La famille Dufour (Louis, Ami et Adrien-Louis) est au fil des années le promoteur exclusif de la station des Avants. En plus des bâtiments hôteliers, ils construisent deux chapelles, l’une protestante en 1876 et l’autre catholique en 1909. Ils sont à l’origine du Montreux-Oberland-Bernois (MOB) qui atteint les Avants en 1901, ainsi que du funiculaire Les Avants-Sonloup (LAS), inauguré en 1912 et destiné avant tout au transport des amateurs de sports d’hiver.
La station des Avants est alors incontournable pour le tourisme de l’époque. Son succès est tel que Adrien-Louis Dufour prévoit même d’étendre son domaine touristique jusqu’au Cubly au travers de nouvelles installations de remontées mécaniques et de la construction d’un nouvel hôtel à Sonloup. Ce dernier, de par sa position aurait peut-être fait de l’ombre au très connu Caux Palace. Toutefois, l’histoire en a voulu autrement avec l’arrivée de la première guerre mondiale et de ses conséquences dévastatrices sur le tourisme. C’est ainsi que le succès de cette famille d’hôteliers prit fin.

Amis du Musée d'Yverdon

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 2001 - à nos jours

Fondée en juin 2001 en parallèle à la Fondation du Musée d'Yverdon et région qui devient l'autorité de tutelle de l'institution. L'AMY remplace la Société du Musée et Vieil Yverdon qui gérait le musée jusque là.

Studer (Ernest) Imprimeur-éditeur

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité

Ernest Studer, imprimeur-éditeur, rue des Remparts 7 à Yverdon; successeur de Albert Studer.

Yverdon-les-Bains - Galerie de l'Hôtel de ville (service des expositions)

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité
  • 1980 - 2013

1980: entrée en fonction de Bernadette Pilloud comme responsable; sous sa responsabilité, les salles du rez-de-chaussée de l'Hôtel de Ville deviennent un lieu d'exposition pérenne. B. Pilloud réalise sa première exposition sur Marguerite Künzi (programmée par A. Schauenberg). Le lieu ne s'appelle alors pas encore Galerie de l'Hôtel de ville. Le Service des Expositions prend une commission de 30% sur la vente des oeuvres.
1980: constitution du F.A.V. (Fonds d’art visuel), collection d’art de la Ville d’Yverdon-les-Bains.
1983: création de la Cartothèque des artistes de Suisse romande, centre de documentation constitué de dossiers d'artistes suisses ou étrangers travaillant en Suisse romande.
1999: mise en place d'une commission d’achat d’œuvres, chargée d'assurer le développement actif du F.A.V.
1999: accueil d'"Espace d'une Sculpture" à Yverdon, sur la place des Droits de l'Homme.
2005: mise sur pied des dossiers "Visiteur en herbe" destinés aux enfants.
2007: mise sur pied des Intermèdes Musicaux, avec la collaboration de Christian Delafontaine
2007: suite à sa rénovation, la Salle des expositions de l'Hôtel de Ville d'Yverdon-les-Bains fait place à la Galerie de l'Hôtel de Ville. Création du logo par Marie-Claude Iseli.
2010: la Cartothèque des artistes de Suisse romande reçoit une nouvelle appellation: art.suisse romande.
2012: dernière exposition organisée par Bernadette Pilloud, "Passages".
2013: l'ex Galerie de l'Hôtel de Ville est rebaptisée CACY (Centre d'Art Contemporain d'Yverdon-les-Bains) et placée sous la direction de Karine Tissot.

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