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Personnes, familles, organisations

Dick (Charles)

  • CH - Vevey
  • Personne
  • 1848-1936

Direction générale de l'environnement (DGE)

  • Collectivité
  • 2013 - à nos jours

En 2013, le Service des eaux, sols et assainissement (SESA), le Service des forêts, de la faune et de la nature (SFFN), le Service de l'énergie et de l'environnement ainsi que l'Unité des dangers naturels (UDN) fusionnent pour former la Direction générale de l'environnement (DGE). Cornelis Neet, alors chef de service du SFFN est nommé à sa tête.
La direction générale est divisée en trois directions: la Direction des ressources et du patrimoine naturels (DIRNA), la Direction de l'environnement industrile et urbain (DIREV) et la Direction de l'Energie (DIREN).
La DIRNA est composée des divisions Ressources en eau et économie hydraulique (EAU); Inspection cantonale des forêts (FORET); Biodiversité et paysage (BIODIV), Géologie, sols et déchets (GEODE).
La DIREV est composée des divisions Protection des eaux (PRE); Assainissement (ASS); Air, climat et risques technologiques (ARC).

Dufour (famille)

  • CH - Montreux--68
  • Famille
  • 1813-

Avant l’arrivée des touristes, le village des Avants était habité par des paysans et traversé par des commerçants et quelques voyageurs téméraires qui empruntaient le col de Jaman. Dès le milieu du XIXe siècle pourtant, le village va connaître un développement incroyable lié à l’essor du tourisme. En effet, l’air pur de la montagne va être préconisé par les médecins en vertu des bienfaits de l’altitude sur la santé. Dès lors, la famille Dufour, visionnaire pour l’époque, va acquérir de nombreuses parcelles des alentours du village afin d’y développer une future station touristique de moyenne altitude. C’est ainsi que la famille Dufour alliée à aux familles Nicodet et Portsch va, au fil des générations, s’implanter comme une famille d’hôteliers aux Avants.
Le premier précurseur est Jean-Louis Dufour (1813-1869). Il épouse Julie Marguerite Mérinat (1809-1876), une jeune fille fortunée d’Ollon. Le couple s’installe dès lors aux Avants. En 1837, ils ont un premier fils Louis (1837-1916), suivi d’un second fils Ami qui naît en 1855 (1855-1907) ainsi qu’une fille Sophie. En 1947 ils font construire un premier chalet de 12 lits afin de loger les commerçants et les quelques voyageurs. Ce dernier s’avère très rapidement trop petit. Fort de leur succès, ils construisent en second chalet en 1865. Les prémices de l’hôtellerie sont alors lancées aux Avants.
Après le décès de Jean-Louis Dufour, c’est son fils Louis qui prend les rênes du « tourisme naissant » aux Avants. Il fait construire le premier hôtel des Avants entre 1871 et 1873, avec l’argent de sa mère. L’hôtel compte 110 lits.
Louis alors âgé de 29 ans épouse en 1872 Henriette Rosine Besençon (1854-). Leur premier fils est Adrien-Louis, né le 20 novembre 1873 aux Avants (1873-1944). Avec Adrien-Louis dit Louis, une nouvelle génération d’hôteliers naît aux Avants. C’est lui qui prend la direction du Grand Hôtel des Avants en 1900. Puis viennent plusieurs enfants dont seuls Marguerite Julie (1877-1955) et Jules Louis (1884-) survivent. Marguerite épouse en 1899 Adalbert Nicodet, déjà hôtelier à Montreux. Ensemble, ils dirigent dès 1900 l’Hôtel de Jaman aux Avants.
Très jeune, Adrien-Louis Dufour part, sur les conseils de son père, se former au métier de l’hôtellerie dans les Grisons. À son retour, il marque un tournant décisif et fulgurant dans le développement touristique de la station des Avants. Il diversifie l’offre et surtout utilise la neige et le sport comme outils publicitaires pour attirer les foules aux Avants. En parallèle, il obtient l’autorisation pour une surélévation de l’hôtel ainsi que l’adjonction d’un corps bas à l’est pour y construire une salle à manger et un restaurant se terminant par une véranda en rotonde. L’hôtel propose alors 200 lits et des balcons à toutes les chambres. Il bénéficie aussi des dernières innovations en matière de confort telles que lumière électrique, ascenseur, chauffage central à vapeur, ventilation électrique, sanitaires de provenance anglaise. Dès 1911, la Société du Grand Hôtel des Avants administrée par Louis, Ami et Adrien-Louis Dufour réalise son ultime succès en obtenant l’autorisation d’un agrandissement de l’établissement, qui offre alors 250 chambres et un théâtre comptant 240 places.
La vie entière d’Adrien-Louis Dufour se déroule dans et autour du Grand Hôtel des Avants. En effet, Adrien-Louis, habite au premier étage de l’hôtel avec Olga Portsch (1877-1943) son épouse, elle-même issue d’une famille d’hôteliers montreusiens. Ensemble ils ont cinq enfants qui vivent au rythme de l’hôtel.
Adrien-Louis comme dit précédemment, se démarque de son père en proposant de très nombreuses et novatrices occupations pour ses hôtes, qui très souvent séjournent durant plusieurs mois dans l’établissement. Parmi ses innombrables activités, il trouve du temps pour sa passion : la photographie. Il immortalise la vie de la station des Avants au travers de son objectif et développe lui-même ses photographies dans la chambre noire qui se trouve au sous-sol de son hôtel.
Ses photographies retracent principalement les activités sportives de la Belle Époque dans la station de moyenne montagne des Avants. On y trouve bien en évidence toute la palette des sports de neige pratiqués par les hôtes des hôtels des Avants entre autres : bobsleigh, course de luges, hockey sur glace, patinage, curling, saut à ski. L’histoire locale raconte que ce fut son père, Louis Dufour qui, en 1887, introduisit en terre romande la première paire de skis commandée à Stockholm. D’autres photographies témoignent des saisons d’été avec des compétitions de tennis. Mais aussi les souvenirs en images de quelques voyages effectuées par la famille Dufour en Suisse ainsi que des promenades en famille dans la région montreusienne.
La famille Dufour (Louis, Ami et Adrien-Louis) est au fil des années le promoteur exclusif de la station des Avants. En plus des bâtiments hôteliers, ils construisent deux chapelles, l’une protestante en 1876 et l’autre catholique en 1909. Ils sont à l’origine du Montreux-Oberland-Bernois (MOB) qui atteint les Avants en 1901, ainsi que du funiculaire Les Avants-Sonloup (LAS), inauguré en 1912 et destiné avant tout au transport des amateurs de sports d’hiver.

La station des Avants est alors incontournable pour le tourisme de l’époque. Son succès est tel que Adrien-Louis Dufour prévoit même d’étendre son domaine touristique jusqu’au Cubly au travers de nouvelles installations de remontées mécaniques et de la construction d’un nouvel hôtel à Sonloup. Ce dernier, de par sa position aurait peut-être fait de l’ombre au très connu Caux Palace. Toutefois, l’histoire en a voulu autrement avec l’arrivée de la première guerre mondiale et de ses conséquences dévastatrices sur le tourisme. C’est ainsi que le succès de cette famille d’hôteliers prit fin.

Echo des Campagnes

  • CH - Echo des Campagnes
  • Collectivité
  • 1912-aujourd'hui

18.11.1912: création de la société chorale L'Echo des Campagnes

Ecoles

Ecublens - Administration générale

  • CH - Ecublens - Administration générale
  • Collectivité
  • 1799 à nos jours (?)

L'administration générale ou Greffe municipal a originellement pour tâche principale d'être le secrétariat de la Municipalité et ainsi, d'être au centre de l'organisation administrative communale.
Pendant des décennies, le Greffe municipal était le seul "service" de l'administration et regroupait l'ensemble des documents produits et reçus par la Commune.
Dès le 20ème siècle, de nouveaux services ont été créés au sein de l'administration, qui ont peu à peu repris des tâches du Greffe.

Ecublens - Autorités communales

  • CH - Ecublens - Autorités communales
  • Collectivité
  • 1799-nos jours

10 mai 1799: Constitution de la première municipalité. Celle-ci a probablement eu fonction d'autorité législative et exécutive pendant une quinzaine d'années: le Conseil général a vraisemblablement été constitué en 1816 (date du premier procès-verbal d'une assemblée du Conseil général).

Le 21 novembre 1909, un Conseil communal comportant 45 membre est élu.

Longtemps composée de 5 membres, la Municipalité est actuellement constituée de 7 élu/es.

Syndics d'Ecublens:

1848-1857: Musy (Louis)
1858-1859: Ducret (Henri)
1860-1861: Clerc (Louis)
1862-1865: Masson (Auguste)
1866: Clerc (Paul)
1867-1872: Ducret (Samuel)
1873-1882: Masson (Henri)
1883-1886: Musy (Louis)
1887-1893: Clerc (Victor)
1894-1896: Massson (Eugène)
1896-1911: Masson (Henri)
1912-1916: Bonzon (Adrien)
1916-1918: Masson (Adrien)
1918-1933: Ducret (Elie)
1934-1949: Ducret (François)
1950-1969: Jaquenoud (Adrien)
1970-1981: Teuscher (Pierre)
1982-1993: Masson (Jacques)
1994-1997: Bonzon (André)

Ecublens - Police communale

  • CH - Ecublens - Police communale
  • Collectivité
  • 1842-2007

En 1842, trois messeillers sont engagés par la Municipalité. Ils sont chargés de percevoir les finances provenant des frais de tauperie et messeillerie des propriétaires forins, de la surveillance des cabarets, de faire "dissiper les attroupements dans les rues, lors qu'il y aura lieu de compromettre la tranquillité publique".

En 1859, on note la présence de «messeillers» ainsi que d’un gendarme. Les premiers avaient pour mission principalement la «garde des récoltes et des pâturages». Au début du 20ème siècle, des gendarmes chargés du maintien de l’ordre public étaient nommés par la commune. Le Conseil général refusa en 1902 d’envisager une collaboration avec les gendarmes de Renens. En 1861 un agent de police pour les cafés est engagé.

Dès 1923, un "agent de police permanent" est nommé. Ses fonctions sont variées : Agent de police (surveillance des établissements publics, dénonciation des contraventions aux lois et aux règlements de Police, surveillance des forêts, surveillance des personnes suspectes et des vagabonds, surveillance des mesures de précaution contre l’incendie, responsabilité de donner l’alarme en cas d’incendie, préparation des corbillards, conduite des cortèges mortuaires); Huissier (service de propreté, entretien et chauffage de la salle de Municipalité, convocation des membres de la Municipalité aux séances, remise de communications officielles et des décisions municipales, affichage des lois et arrêtés fédéraux et cantonaux, des décisions municipales et des actes d’Etat-civil, remise aux établissements publics des pièces à afficher, criée aux mises communales, convocation des membres du conseil communal et de la commission scolaire); Contrôle des habitants et bureaux des étrangers; Préposé à l’électricité; Service d’Eglise; Préposé aux assurances (dès 1951, il est également préposé à l’office communal de placement) et Inspecteur des viandes.

Le règlement communal de police de 1935 nous indique que l'agent de police est en charge de la signalisation routière, de la circulation et du stationnement. Par la suite, la police municipale suit également les projets d'aménagements routiers aux côtés du service des travaux.

En 1923, Fivaz (César) est engagé au poste d'agent de police permanent. Il est remplacé en novembre 1931 par Rieben (André) qui occupe la fonction jusqu'en 1959. Perret (Marc) lui succède. Au vu de l'augmentation rapide de la population, un second poste d'agent est créé en 1962. Il est occupé par Pointet (Armand). Rochat (Charles) est nommé commissaire de police en 1969 et en janvier 1988, il cède sa place à Morend (Daniel-André) qui dirige le service jusqu'en 1993. En 1994 Tréboux (Pascal) lui succède. En 2007, le service compte 16 employés ainsi que 6 patrouilleurs scolaires.

En 2008, La Police communale d’Ecublens est intégrée dans la POL (Police de l’Ouest Lausannois) qui regroupe les 8 communes du District de l’Ouest lausannois, soit Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Prilly, Renens, St-Sulpice et Villars-Ste-Croix. La direction de la POL se situe à Renens dans un premier temps. Elle déménage à Prilly en 2013. Deux postes de police de base sont sont situés à Renens et à Ecublens (ouverts du lundi au vendredi). Des points d’appui, aux heures d’ouverture réduites se trouvent Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier et St-Sulpice.

Le personnel du service de police communal change alors d'employeur et est transféré à l'association de communes pour la sécurité dans l'Ouest lausannois (Polouest). Le capitaine Tréboud (Pascal), ancien commissaire et chef du service de police occupe dès lors la fonction de répondant communal au sein de cette nouvelle organisation.

Ecublens - Service de la culture, de la jeunesse, des sports, de l'intégration et des églises

  • CH - Ecublens - Service culture
  • Collectivité
  • 2012 à nos jours

Le Service de la culture, de la jeunesse, des sports, de l'intégration et des églises est créé à Ecublens en 2012. Avant sa création coexistaient le Service des affaires culturelles, sportives et de loisirs et le Service des affaires sociales. Suite à une étude de fonctionnement réalisée par l'IDHEAP en 2010, la Municipalité a décidé de créer un nouveau service pour ce dicastère.

Ecublens - Service de l'urbanisme et des constructions

  • CH - Ecublens - Service de l'urbanisme et des constructions
  • Collectivité
  • 2005-nos jours

La gestion des affaires liées à l'aménagement du territoire et à la police des constructions a longtemps été l'apanage du Greffe Municipal.
Vers 1960-1961: création d'une commission d'urbanisme, chargée de suivre les questions liées aux constructions et à l'aménagement du territoire.
Jusqu'au début des années 2000, la Municipalité travaillait avec des bureaux extérieurs tandis que l'Administration générale assurait le secrétariat.
En 2005, lors du changement de secrétaire municipal (départ à la retraite de M. Jacques Bertoliatti, reprise du poste par son adjoint M. Philippe Poget), la police des constructions est reprise par M. Gilliéron, engagé au Service des Bâtiments).
En 2008, un collaborateur est engagé pour s'occuper de l'aménagement du territoire (M. Bonzon, remplacé peu après par M. Besson).
En 2012, le Service de l'urbanisme et des constructions est officiellement créé. Il comprend un chef de service (M. Gilliéron), un collaborateur spécialisé (M. Besson) et une secrétaire.

Ecublens - Service des Bâtiments

  • CH - Ecublens - Service des bâtiments
  • Collectivité
  • 1990-nos jours

Ce service a été créé en (date à vérifier). Chefs de service: M. Meuter (Ronald), de (?) à 2010. M. Canedo (Ramiro), de 2010 à 2012. M. Bieri (Claude-Alain) dès 2012.
Nomination de M. Menoud (Yolan) à la tête du service en 2017.

Ecublens - Service des Travaux

  • CH - Ecublens - Service des travaux
  • Collectivité

Depuis xxxx, le chef de service est M. Morano (Marcos). Avant lui, le service était dirigé par M. Rossier (Charly) qui succède à Wenger (Paul) le 1er mars 1990 à l'occasion de la fusion du service des travaux et du service des parcs et promenades.

Edipresse

  • CH - Yverdon-les-Bains
  • Collectivité

Eglise libre

  • CH - Vevey
  • Collectivité

Ensemble musical Holzacker Clarens-Montreux

  • CH - Montreux--126
  • Collectivité
  • 1970-2019

Créé en 1970 par 9 musiciens de la Fanfare L’Avenir de Clarens à l’occasion du 60e anniversaire de cette société, l’Ensemble musical Holzhacker, qui prend son nom du titre de son premier morceau, devient rapidement un groupe autonome à l’activité débordante.

En 40 ans, ses musiciens ont eu le privilège de participer à de nombreux concerts, bals, rendez-vous folkloriques et Fêtes fédérales de musiques campagnardes ainsi que des voyage à l'étranger.

Son répertoire s’inspire en particulier de la musique d’Egerland, de Suisse orientale et de Tchéquie. Le premier CD 15 titres est sorti en septembre 2000, alors qu’un deuxième, puis un troisième, ont vu le jour en Tchéquie en 2006 puis en 2012.

L'ensemble a été dissout en 2019.

Fahrner (Emily)

  • CH - Ecublens - Fahrner (Emily)
  • Personne
  • 19ème siècle

Famille Crosa

  • CH - Montreux--64
  • Famille
  • 1870 -

La famille Crosa est une famille d'origine italienne établie à Montreux depuis 1870 environ. Elle était la propriétaire du Café du Pont puis du Café Restaurant des Tramways à Clarens.

Famille Dufour

Avant l’arrivée des touristes, le village des Avants était habité par des paysans et traversé par des commerçants et quelques voyageurs téméraires qui empruntaient le col de Jaman. Dès le milieu du XIXe siècle pourtant, le village va connaître un développement incroyable lié à l’essor du tourisme. En effet, l’air pur de la montagne va être préconisé par les médecins en vertu des bienfaits de l’altitude sur la santé. Dès lors, la famille Dufour, visionnaire pour l’époque, va acquérir de nombreuses parcelles des alentours du village afin d’y développer une future station touristique de moyenne altitude. C’est ainsi que la famille Dufour alliée à aux familles Nicodet et Portsch va, au fil des générations, s’implanter comme une famille d’hôteliers aux Avants.
Le premier précurseur est Jean-Louis Dufour (1813-1869). Il épouse Julie Marguerite Mérinat (1809-1876), une jeune fille fortunée d’Ollon. Le couple s’installe dès lors aux Avants. En 1837, ils ont un premier fils Louis (1837-1916), suivi d’un second fils Ami qui naît en 1855 (1855-1907) ainsi qu’une fille Sophie. En 1947 ils font construire un premier chalet de 12 lits afin de loger les commerçants et les quelques voyageurs. Ce dernier s’avère très rapidement trop petit. Fort de leur succès, ils construisent en second chalet en 1865. Les prémices de l’hôtellerie sont alors lancées aux Avants.
Après le décès de Jean-Louis Dufour, c’est son fils Louis qui prend les rênes du « tourisme naissant » aux Avants. Il fait construire le premier hôtel des Avants entre 1871 et 1873, avec l’argent de sa mère. L’hôtel compte 110 lits.
Louis alors âgé de 29 ans épouse en 1872 Henriette Rosine Besençon (1854-). Leur premier fils est Adrien-Louis, né le 20 novembre 1873 aux Avants (1873-1944). Avec Adrien-Louis dit Louis, une nouvelle génération d’hôteliers naît aux Avants. C’est lui qui prend la direction du Grand Hôtel des Avants en 1900. Puis viennent plusieurs enfants dont seuls Marguerite Julie (1877-1955) et Jules Louis (1884-) survivent. Marguerite épouse en 1899 Adalbert Nicodet, déjà hôtelier à Montreux. Ensemble, ils dirigent dès 1900 l’Hôtel de Jaman aux Avants.
Très jeune, Adrien-Louis Dufour part, sur les conseils de son père, se former au métier de l’hôtellerie dans les Grisons. À son retour, il marque un tournant décisif et fulgurant dans le développement touristique de la station des Avants. Il diversifie l’offre et surtout utilise la neige et le sport comme outils publicitaires pour attirer les foules aux Avants. En parallèle, il obtient l’autorisation pour une surélévation de l’hôtel ainsi que l’adjonction d’un corps bas à l’est pour y construire une salle à manger et un restaurant se terminant par une véranda en rotonde. L’hôtel propose alors 200 lits et des balcons à toutes les chambres. Il bénéficie aussi des dernières innovations en matière de confort telles que lumière électrique, ascenseur, chauffage central à vapeur, ventilation électrique, sanitaires de provenance anglaise. Dès 1911, la Société du Grand Hôtel des Avants administrée par Louis, Ami et Adrien-Louis Dufour réalise son ultime succès en obtenant l’autorisation d’un agrandissement de l’établissement, qui offre alors 250 chambres et un théâtre comptant 240 places.
La vie entière d’Adrien-Louis Dufour se déroule dans et autour du Grand Hôtel des Avants. En effet, Adrien-Louis, habite au premier étage de l’hôtel avec Olga Portsch (1877-1943) son épouse, elle-même issue d’une famille d’hôteliers montreusiens. Ensemble ils ont cinq enfants qui vivent au rythme de l’hôtel.
Adrien-Louis comme dit précédemment, se démarque de son père en proposant de très nombreuses et novatrices occupations pour ses hôtes, qui très souvent séjournent durant plusieurs mois dans l’établissement. Parmi ses innombrables activités, il trouve du temps pour sa passion : la photographie. Il immortalise la vie de la station des Avants au travers de son objectif et développe lui-même ses photographies dans la chambre noire qui se trouve au sous-sol de son hôtel.
Ses photographies retracent principalement les activités sportives de la Belle Époque dans la station de moyenne montagne des Avants. On y trouve bien en évidence toute la palette des sports de neige pratiqués par les hôtes des hôtels des Avants entre autres : bobsleigh, course de luges, hockey sur glace, patinage, curling, saut à ski. L’histoire locale raconte que ce fut son père, Louis Dufour qui, en 1887, introduisit en terre romande la première paire de skis commandée à Stockholm. D’autres photographies témoignent des saisons d’été avec des compétitions de tennis. Mais aussi les souvenirs en images de quelques voyages effectuées par la famille Dufour en Suisse ainsi que des promenades en famille dans la région montreusienne.
La famille Dufour (Louis, Ami et Adrien-Louis) est au fil des années le promoteur exclusif de la station des Avants. En plus des bâtiments hôteliers, ils construisent deux chapelles, l’une protestante en 1876 et l’autre catholique en 1909. Ils sont à l’origine du Montreux-Oberland-Bernois (MOB) qui atteint les Avants en 1901, ainsi que du funiculaire Les Avants-Sonloup (LAS), inauguré en 1912 et destiné avant tout au transport des amateurs de sports d’hiver.
La station des Avants est alors incontournable pour le tourisme de l’époque. Son succès est tel que Adrien-Louis Dufour prévoit même d’étendre son domaine touristique jusqu’au Cubly au travers de nouvelles installations de remontées mécaniques et de la construction d’un nouvel hôtel à Sonloup. Ce dernier, de par sa position aurait peut-être fait de l’ombre au très connu Caux Palace. Toutefois, l’histoire en a voulu autrement avec l’arrivée de la première guerre mondiale et de ses conséquences dévastatrices sur le tourisme. C’est ainsi que le succès de cette famille d’hôteliers prit fin.

Famille Michel (Vuichoud, Vautier et Cochard)

  • CH - Montreux--105
  • Famille
  • 1400 - présent

Établie dès le XVème siècle au Châtelard, la famille Michel est surtout représentée dans les villages de Pertit et Vernex. Elle est principalement active dans le domaine viticole et est propriétaire de nombreuses vignes.

Familles bourgeoises de Brent

  • CH - Montreux--46
  • Collectivité
  • 1486 - nos jours

L’histoire orale fait remonter le nom de Brent au temps des celtes, « bran » ayant alors la signification de chef. On peut en déduire, qu’au haut Moyen Âge, le village de Brent abritait le chef de la communauté du Châtelard. Cette hypothèse est corroborée par la présence, à Brent, d’un châtelard, sorte de rempart fortifié qui offrait refuge à la population en cas de menace.
Au Haut Moyen Âge, les villages des hauts du territoire du Châtelard tenaient les premiers rôles. L’aval du territoire n’était pas du tout colonisé, Brent Chailly et dans une moindre mesure, Chernex, étaient parmi les villages les plus en vue.
Avec la pacification de la région, l’épicentre de la communauté va lentement « descendre », à partir du XVème siècle, et Brent sera progressivement marginalisé. En premier lieu, avec l’édification, par Jean de Gingins, du château du Châtelard, à Tavel qui remplacera la cachette ancestrale de Brent et offrira refuge en cas d’attaque. Mais également, en deuxième lieu, avec le règlement dont la communauté du Châtelard se dote en 1496 : celui-ci codifie le fonctionnement de la communauté et l’élection du chef, qui ne sera plus dorénavant toujours originaire de Brent.
Brent fera bientôt à nouveau office d’épicentre de la communauté, du moins du point de vue commercial. En effet, en 1486, le duc de Savoie octroie au village un droit de foire. Cet acte est un véritable privilège, tant il est rare. On peut s’essayer à plusieurs explications sur les raisons de l’octroi de ce privilège : compensations pour les changements récents à la réparation d’une injustice suite à une affaire de peaux de moutons, en passant par la simple demande des gens de Brent.
Même si le rassemblement n’a pas lieu de manière très régulière avant le XVIIème siècle, la foire va redonner une notoriété régionale à Brent.
Autre particularité du village de Brent, la présence sur son territoire d’une chapelle, deuxième lieu de culte dans la paroisse de Montreux. Les raisons de l’édification de ce bâtiment ainsi que l’établissement d’un deuxième culte dans la paroisse ne sont pas connues à ce jour.
En 1887, l’assemblée des propriétaires du four de Brent arrête un règlement : le règlement l’association du four de Brent. Dans un premier temps, il s’agissait de créer une société, mais sur conseil du préfet, les bourgeois de Brent ont opté pour l’association et l’inscription au registre du commerce. A partir de 1888, le four de Brent est géré par une association à la tête de laquelle se trouve un régisseur-caissier. Brent se distingue donc des autres villages de la paroisse de Montreux où les administrations de villages (fractions) sont gérées par une assemblée à la tête de laquelle se trouve un gouverneur et qui prélèvent des impôts. Le règlement stipule à son article 13 qu’en cas de dissolution de l’association, ses biens doivent aller au village de Brent. Mais il semblerait qu’il ne faut pas comprendre par là qu’il existe une administration de village en sus de l’association des propriétaires du four. Quant à ses revenus, détaillés à l’article 11, ils proviennent exclusivement de la location du four et des intérêts de capitaux placés.
Toujours dans ce règlement de 1888 il est fait mention des familles bourgeoises de Brent qui sont les suivantes : Borcard, Burdet, Chevalley, Cuenet, Dufour, Masson, Besson, Mury, Cochard, Dériard et Ducret.

Familles Puenzieux - Borcard - Cochard

Établies au Châtelard depuis le XVème siècle au moins, les Puenzieux de Clarens, les Borcard de Pertit et les Cochard de Chernex et Tavel sont des familles influentes du Châtelard où elles ont exercé des fonctions publiques

Familles Puenzieux - Borcard - Cochard

  • CH - Montreux--106
  • Famille
  • 1450 - présent

Établies au Châtelard depuis le XVème siècle au moins, les Puenzieux de Clarens, les Borcard de Pertit et les Cochard de Chernex et Tavel sont des familles influentes du Châtelard où elles ont exercé des fonctions publiques.

Festival de la Rose d'Or

  • CH - Montreux--103
  • Collectivité
  • 1961-

En 1961 est créé sous la houlette de la Ville de Montreux, de la Société suisse de radiodiffusion (SSR) et de l’Union européenne de radiodiffusion (UER) le festival de télévision la Rose d’Or. Emmené par trois hommes Marcel Bezençon, directeur général de la SSR de 1950 à 1972, président de la Commission des programmes de télévision de l’UER et cofondateur du réseau Eurovision en 1954 ; Edouard Haas, directeur de la télévision suisse à partir de 1955 et Raymond Jaussi, directeur de l’office du tourisme de Montreux, le festival de télévision aura lieu à Montreux chaque année entre 1961 et 1991, puis à un rythme moins soutenu.
Dès 2004, la manifestation est délocalisée à Lucerne, puis Berlin et enfin à Londres.

(Source: GRAY Roxane: Montreux et sa Rose d’Or : dans les coulisses d’un festival de télévision)

Fondation Addiction, action communautaire, travail social (AACTS)

  • CH - Montreux--62
  • Collectivité

La Fondation AACTS (Addiction, Action Communautaire, Travail Social) a été créée le 21 mai 2012 et fait suite à la dissolution de l’Association ACT (Action Communautaire et Toxicomanie). L'association ACT avait repris plus tôt les activités de Le Clodo.

Fondation du Festival de Jazz de Montreux

  • CH - Montreux--72
  • Collectivité
  • 1967-

Le Montreux Jazz Festival a été créé en 1967 sous l'égide de l'Office du Tourisme de Montreux (OTM) par Claude Nobs, René Langel et Géo Voumard, dans l'idée de de diversifier l'offre touristique de Montreux. Cette première édition dure trois jours et attire 1500 spectateurs. Durant ces trois jours, douze orchestres européens se succèdent sur scène et une star américaine clôture la manifestation. La durée de la manifestation grandit au fil des années pour se fixer finalement à deux semaines de concerts en été.
Jusqu'en 1971 les concerts ont lieu dans l'ancien Casino de Montreux. Le 4 décembre 1971 le bâtiment est détruit par un incendie lors du concert de Frank Zappa organisé par Claude Nobs dans le cadre de ses activités auprès de l'Office du Tourisme. Dès l'année suivante, le festival prend ses quartiers dans le nouveau Casino et ce jusqu'en 1993. Il déménage alors et se déplace au Centre des Congrès rénové, dans les deux nouvelles salles: l'Auditorium Stravinski et le Miles Davis Hall (Le Floc'h, p.107).
Les années 1990 amènent d'autres nouveautés: dès 1991, les concerts sont enregistrés en HD; de 1991 à 1993 Quincy Jones devient coproducteur du Montreux Jazz Festival (Le Floc'h, p. 104); la Fondation du Festival de Jazz de Montreux est créée le 19 janvier 1996, ce qui met un terme à la participation de l'Office du Tourisme de Montreux dans l'organisation du Montreux Jazz Festival.
Au décès de Claude Nobs, en 2013, Mathieu Jaton, alors secrétaire général, devient directeur du Montreux Jazz Festival.
En 2016, la Fondation du Festival de Jazz de Montreux interagit avec les 3 raisons sociales suivantes:
a) la Montreux Jazz Artists Foundation (anciennement Fondation 2 (2007-2015), créée en 2007. Cette fondation d'utilité publique a pour mission d'encourager la formation et la relève.
b) la Claude Nobs Foundation, créée en 2014. Cette fondation a pour mission de préserver et valoriser les enregistrements audiovisuels du Montreux Jazz Festival.
c) la S.A. Montreux Jazz International. Cette société s'occupe des Montreux Jazz Cafés et de leur exploitation.

Fondation du Septembre musical Montreux-Vevey

  • CH - Montreux--30
  • Collectivité
  • 1946 -

Le Septembre musical est fondé en 1946 par M. Manuel Roth qui souhaite organiser une manifestation musicale sur la Riviera suite au séjour de quelques musiciens célèbres dans la région (Igor Stravinski, Maurice Ravel). M. Manuel Roth sera directeur du festival jusqu'en 1967. Il sera succédé par M. René Klopfenstein (de 1968 à 1983), M. Yves Petit de Voize (de 1984 à 1995), M. Christian Chorier (de 1996 à 2001), M. Karl Anton Rickenbacher (de 2002 à 2004), M. Tobias Richter qui depuis 2005 occupe le poste de directeur du festival.
Le festival se passe pendant trois semaines au mois de septembre et a lieu dans différentes salles de Montreux et Vevey.

Fondation Hotelarchiv Schweiz

  • CH - Montreux--107
  • Collectivité
  • 2008 - présent

Fondation à but non lucratif créée en mars 2008 par Hôtellerie Suisse et des donateurs privés à l'occasion des 125 ans de la Société suisse des hôteliers. Inscrite au registre du commerce du Canton de Berne en tant que fondation à but non lucratif.
La fondation est dotée d'un bureau opérationnel de 2008 à 2019. Direction Evelyne Lüthi-Graf, adjointe Graziella Borrelli.
Dès 2019, reprise des fonds d'archives physiques et digitaux par deux institutions en parallèle: Les Archives de Montreux pour les fonds montreusiens et quelques fonds romands, le Schweizerisches Wirtschaftsarchiv pour la majorité des 60 fonds gérés par la fondation.

Fondation Théodore Strawinsky

  • CH - Montreux--67
  • Collectivité
  • 1991 -

La Fondation Théodore Strawinsky est une fondation à but non lucratif, créée le 22 novembre 1991 à Genève. Elle est inscrite au registre du commerce de Genève. En 2019, 8 personnes siègent au Conseil de Fondation.
Théodore Strawinsky désirait que l'on crée à Genève une fondation qui fasse vivre son œuvre et décerne annuellement un prix à un étudiant en fin d'études de l'école des Beaux-Arts de Genève, pour faciliter ses débuts. Denise Strawinsky répond à ce vœu en créant la Fondation Théodore Strawinsky et remet le prix Théodore Strawinsky dès le 25 juin 1992.

Présidence:
Denise Strawinsky (1991-2004)
Luc-Régis Gilbert (2004-présent)

Fondations Petitmaître - maisons d'accueil

  • CH - Fondation Petitmaître
  • Collectivité
  • 1957 - à nos jours

Erigée en fondation en 1957, la maison des orphelins de la Fondation Petitmaître accueille ses premiers pensionnaires en 1961. D'abord nommée maison des orphelins, puis, dès 1975 foyer Petitmaître, elle devient Fondation Petitmaître - maisons d'accueil en 2007.

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