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Personnes, familles, organisations

Montreux - commune

  • CH - Montreux--44
  • Collectivité
  • 1962 - nos jours

La commune de Montreux est née en 1962 de la fusion des communes du Châtelard et des Planches

Montreux - Service des affaires culturelles

  • CH - Montreux--80
  • Collectivité
  • 1993-2003

Le service des affaires culturelles a été créé le 1er janvier 1993 et a donné naissance en janvier 2004 à la Direction Économie, Culture et Tourisme.

Montreux - Village de Chailly

Comme pour les autres villages de la commune de Montreux, il n’est pas possible de dater de manière précise la naissance de l’administration du village de Chailly. Néanmoins, on trouve une mention de la Métralie de Chaillex dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions qui devraient lui revenir.
Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Le statut de fraction sera abrogé à Chailly en 1939 par la dissolution de l’administration du village et la constitution de la société de développement de Chailly « dont chaque habitant serait invité à faire partie, Suisse ou étranger » . Cette citation marque clairement le changement entre la fraction de commune et la société de développement. En effet, l’administration du village de Chailly se pose fréquemment la question depuis le début du XXe : le fait que la fraction de commune rassemble les seuls propriétaires immobiliers de Chailly n’est pas conforme aux lois et constitutions. D’une part, une telle assemblée exclut les habitants qui ne sont pas propriétaires et instaure ainsi un cens, d’autre part, des étrangers propriétaires peuvent assister à ces assemblées et participer aux décisions alors même qu’ils n’ont pas le droit de vote auprès des autorités communales, cantonales et fédérales.
Cela étant, les registres attestent d’une activité continue de l’assemblée des propriétaires depuis 1650 jusqu’en 1939. 1650 est également la date du document le plus ancien conservé dans les archives du village (outre les comptes). Il s’agit de l’Extrait de la recognoissance du Village de Chailly es mains du Commissaire Dumaine (Place du four) . Durant ces nombreuses années, l’administration du village de Chailly a assumé des services publics qui ont trait à la sécurité (gardes-champêtres, guets puis pompiers) et à la gestion des eaux (entretien des fontaines, tuyaux de distribution, recherche de nouvelles sources ). Au tournant du XXè siècle, on voit apparaître parmi les attributions du village la question de l’éclairage public, mais aussi celle du rattachement téléphonique ou encore de la voirie (enlèvement des balayures).
Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chailly peut prélever un impôt si cela s’avère nécessaire dans la gestion de ses services publics. Il faut alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par une série d’arrêtés d’impositions délivrés par les autorités vaudoises . Il est intéressant de noter que, pour prélever ces taxes, l’assemblée procède, deux fois par année à un recensement de la population et du bétail. Absents dans les autres administrations villageoises à Montreux, ces chiffres permettent d’établir des statistiques démographiques.
Enfin, les archives de deux sociétés locales complètent le fonds. Il s’agit de la société d’assurance sur le bétail de Chailly , créée en 1869 et qui réunit les propriétaires de bétail des villages de Brent, Baugy, Tavel, Clarens, les deux Planchamp et Chailly ainsi que la société de laiterie (successivement Nouvelle laiterie de Chailly puis association immobilière de Chailly).

Montreux - Village de Chailly

  • CH - Montreux--05
  • Collectivité
  • inconnu - à ce jour

Comme pour les autres villages de la commune de Montreux, il n’est pas possible de dater de manière précise la naissance de l’administration du village de Chailly. Néanmoins, on trouve une mention de la Métralie de Chaillex dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions qui devraient lui revenir.

Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Le statut de fraction sera abrogé à Chailly en 1939 par la dissolution de l’administration du village et la constitution de la société de développement de Chailly « dont chaque habitant serait invité à faire partie, Suisse ou étranger » . Cette citation marque clairement le changement entre la fraction de commune et la société de développement. En effet, l’administration du village de Chailly se pose fréquemment la question depuis le début du XXe : le fait que la fraction de commune rassemble les seuls propriétaires immobiliers de Chailly n’est pas conforme aux lois et constitutions. D’une part, une telle assemblée exclut les habitants qui ne sont pas propriétaires et instaure ainsi un cens, d’autre part, des étrangers propriétaires peuvent assister à ces assemblées et participer aux décisions alors même qu’ils n’ont pas le droit de vote auprès des autorités communales, cantonales et fédérales.

Cela étant, les registres attestent d’une activité continue de l’assemblée des propriétaires depuis 1650 jusqu’en 1939. 1650 est également la date du document le plus ancien conservé dans les archives du village (outre les comptes). Il s’agit de l’Extrait de la recognoissance du Village de Chailly es mains du Commissaire Dumaine (Place du four) . Durant ces nombreuses années, l’administration du village de Chailly a assumé des services publics qui ont trait à la sécurité (gardes-champêtres, guets puis pompiers) et à la gestion des eaux (entretien des fontaines, tuyaux de distribution, recherche de nouvelles sources ). Au tournant du XXè siècle, on voit apparaître parmi les attributions du village la question de l’éclairage public, mais aussi celle du rattachement téléphonique ou encore de la voirie (enlèvement des balayures).

Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chailly peut prélever un impôt si cela s’avère nécessaire dans la gestion de ses services publics. Il faut alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par une série d’arrêtés d’impositions délivrés par les autorités vaudoises . Il est intéressant de noter que, pour prélever ces taxes, l’assemblée procède, deux fois par année à un recensement de la population et du bétail. Absents dans les autres administrations villageoises à Montreux, ces chiffres permettent d’établir des statistiques démographiques.

Enfin, les archives de deux sociétés locales complètent le fonds. Il s’agit de la société d’assurance sur le bétail de Chailly , créée en 1869 et qui réunit les propriétaires de bétail des villages de Brent, Baugy, Tavel, Clarens, les deux Planchamp et Chailly ainsi que la société de laiterie (successivement Nouvelle laiterie de Chailly puis association immobilière de Chailly).

Montreux - Village de Chernex

Le plus vieux document du fonds, daté de 1496, est une reconnaissance de titre classée sous E1, mais dont le contenu est encore à identifier. Pour le reste, les documents attestant de l’activité de la métralie de Chernex débutent aux environs de 1650.
Il est étonnant de constater le nombre de documents attestant de transactions entre particuliers, documents qu’il est également surprenant de rencontrer dans un fonds de village dépourvu d’instance juridique. L’explication la plus probable à l’existence de ces documents (OA et OB) serait qu’une des fonctions de la Cour du Château du Châtelard ait été exercée par un ressortissant de Chernex, voire par une famille de Chernex, qui, au fil des générations, est partie avec des doubles des actes. Mais cette assertion reste à vérifier.
Pour ce qui est des procès-verbaux des assemblées, les registres contenus dans le fonds débutent en 1720 et continuent jusqu’en 1941, avec une béance inexpliquée de 100 ans entre 1814 et 1915 : les registres ont disparu. En revanche, la date de 1941 a une explication puisque c’est à cette période que l’Etat de Vaud a pris acte de la décision de Chernex de ne plus prélever d’impôts. Ceci met un terme à l’existence de la fraction de commune de Chernex et a pour conséquence la fin des archives : les registres de procès-verbaux, les copies de lettres et les documents financiers s’interrompent au tournant de l’année 1942. Dès lors, l’administration du village fonctionne de manière différente et les pièces ne seront plus versées au même fonds d’archives.
La métralie de Chernex est reconnue par le règlement de la Communauté du Châtelard de 1792 comme étant une grande métralie. Toutefois, son assemblée siège parfois avec les ressortissants de Sonzier, comme cela semble être le cas particulièrement dans le registre A2. De même, Chernex et Sonzier se rassemblent pour ce qui concerne les questions d’école puisque les deux villages font partie de la même régence. D’ailleurs, les litiges avec les régents successifs prennent une place importante dans l’ensemble du fonds (voir section P). Et si les écoles sont un des domaines de compétences des fractions de communes, on rappellera ici que, par ailleurs, les villages géraient également la distribution des eaux et des fontaines et qu’ils avaient à leur charge les fonctions de sécurité, telle la prévention des incendies ou la nomination des gardes champêtres. À ce sujet également, les archives du village relatent un cas de litige avec la commune du Châtelard, lorsqu’en 1753, il s’oppose à la procédure habituelle de nomination des guets et s’expose à la colère du Châtelard devant ce « ridicule refus » (NA3).

Montreux - Village de Chernex

  • CH - Montreux--06
  • Collectivité
  • inconnu - à ce jour

Le plus vieux document du fonds, daté de 1496, est une reconnaissance de titre classée sous E1, mais dont le contenu est encore à identifier. Pour le reste, les documents attestant de l’activité de la métralie de Chernex débutent aux environs de 1650.

Il est étonnant de constater le nombre de documents attestant de transactions entre particuliers, documents qu’il est également surprenant de rencontrer dans un fonds de village dépourvu d’instance juridique. L’explication la plus probable à l’existence de ces documents (OA et OB) serait qu’une des fonctions de la Cour du Château du Châtelard ait été exercée par un ressortissant de Chernex, voire par une famille de Chernex, qui, au fil des générations, est partie avec des doubles des actes. Mais cette assertion reste à vérifier.

Pour ce qui est des procès-verbaux des assemblées, les registres contenus dans le fonds débutent en 1720 et continuent jusqu’en 1941, avec une béance inexpliquée de 100 ans entre 1814 et 1915 : les registres ont disparu. En revanche, la date de 1941 a une explication puisque c’est à cette période que l’Etat de Vaud a pris acte de la décision de Chernex de ne plus prélever d’impôts. Ceci met un terme à l’existence de la fraction de commune de Chernex et a pour conséquence la fin des archives : les registres de procès-verbaux, les copies de lettres et les documents financiers s’interrompent au tournant de l’année 1942. Dès lors, l’administration du village fonctionne de manière différente et les pièces ne seront plus versées au même fonds d’archives.

La métralie de Chernex est reconnue par le règlement de la Communauté du Châtelard de 1792 comme étant une grande métralie. Toutefois, son assemblée siège parfois avec les ressortissants de Sonzier, comme cela semble être le cas particulièrement dans le registre A2. De même, Chernex et Sonzier se rassemblent pour ce qui concerne les questions d’école puisque les deux villages font partie de la même régence. D’ailleurs, les litiges avec les régents successifs prennent une place importante dans l’ensemble du fonds (voir section P). Et si les écoles sont un des domaines de compétences des fractions de communes, on rappellera ici que, par ailleurs, les villages géraient également la distribution des eaux et des fontaines et qu’ils avaient à leur charge les fonctions de sécurité, telle la prévention des incendies ou la nomination des gardes champêtres. À ce sujet également, les archives du village relatent un cas de litige avec la commune du Châtelard, lorsqu’en 1753, il s’oppose à la procédure habituelle de nomination des guets et s’expose à la colère du Châtelard devant ce « ridicule refus » (NA3).

Montreux - Village de Glion

Comme dans nombre d’autres villages de la paroisse de Montreux, l’origine de l’organisation villageoise de Glion est incertaine. Le premier document présent dans le fonds remonte à 1693. Cette pièce, qui est la première attestant d’une organisation autonome à Glion est un règlement pour la fontaine que possèdent en commun les « possesseurs de terres et bâtiment rière le district de Glion » .
L’organisation d’un village autour d’une fontaine ou d’un four est fréquente dans la Paroisse de Montreux. Mais alors qu’au Châtelard, les villages ou « métralies » servent de base à l’organisation de toute la communauté, aux Planches, il n’y avait pas de représentation des villages dans les organes communs. Ainsi, les gens de Glion accèdent aux charges communales, mais le village n’envoie pas de délégués dans les organes communaux. A Glion, les habitants s’assemblent pour discuter de leur approvisionnement en eau. Et cette question va animer le village pendant plus de trois siècles : l’eau est apparemment trop rare sur le Scex et les besoins du village vont aller croissant avec l’arrivée de l’hôtellerie et des touristes.
Le fait que les villages de Montreux assument des services publics (et en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront assimilés à des fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Ce nouveau statut les autorise à prélever des impôts. A Glion, ce sera le cas à partir de 1874. Corollaire de ce nouveau statut, les comptes du village doivent dès lors être visés par la municipalité des Planches et par le préfet.
Si l’apport en eau du village s’améliore grâce à l’intervention généreuse d’Henri Nestlé en 1878, la question continue à agiter le village au XXème siècle. Et alors que, en 1927, la commune des Planches reprend à son compte l’éclairage et la gestion de l’eau et fait disparaître plusieurs de ses villages, la fraction de commune de Glion persiste, grâce à la distribution de l’eau.
Mais l’eau sera malheureusement également la cause de la dissolution de l’administration du village. En effet, en 1945, Glion vit un épisode de fièvre typhoïde qui fait 16 morts et rend malade plus de 100 personnes. La gestion « milicienne » des eaux par le village est clairement mise en cause par le collège d’expert chargé de faire la lumière sur cet épisode tragique. Epuisé par les dédommagements et les actions en justices qui suivent cet événement, le village vend son réseau d’eau à la Société des Eaux Vevey-Montreux en 1952, et la fraction sera finalement dissolue par le Conseil d’Etat en 1955. L’administration du village se réunit encore à quelques reprises pour liquider ses dernières affaires et met un terme définitif à ses activités le 16 novembre 1957.

Montreux - Village de Glion

  • CH - Montreux--07
  • Collectivité
  • inconnu - à ce jour

Comme dans nombre d’autres villages de la paroisse de Montreux, l’origine de l’organisation villageoise de Glion est incertaine. Le premier document présent dans le fonds remonte à 1693. Cette pièce, qui est la première attestant d’une organisation autonome à Glion est un règlement pour la fontaine que possèdent en commun les « possesseurs de terres et bâtiment rière le district de Glion » .

L’organisation d’un village autour d’une fontaine ou d’un four est fréquente dans la Paroisse de Montreux. Mais alors qu’au Châtelard, les villages ou « métralies » servent de base à l’organisation de toute la communauté, aux Planches, il n’y avait pas de représentation des villages dans les organes communs. Ainsi, les gens de Glion accèdent aux charges communales, mais le village n’envoie pas de délégués dans les organes communaux. A Glion, les habitants s’assemblent pour discuter de leur approvisionnement en eau. Et cette question va animer le village pendant plus de trois siècles : l’eau est apparemment trop rare sur le Scex et les besoins du village vont aller croissant avec l’arrivée de l’hôtellerie et des touristes.

Le fait que les villages de Montreux assument des services publics (et en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront assimilés à des fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815. Ce nouveau statut les autorise à prélever des impôts. A Glion, ce sera le cas à partir de 1874. Corollaire de ce nouveau statut, les comptes du village doivent dès lors être visés par la municipalité des Planches et par le préfet.

Si l’apport en eau du village s’améliore grâce à l’intervention généreuse d’Henri Nestlé en 1878, la question continue à agiter le village au XXème siècle. Et alors que, en 1927, la commune des Planches reprend à son compte l’éclairage et la gestion de l’eau et fait disparaître plusieurs de ses villages, la fraction de commune de Glion persiste, grâce à la distribution de l’eau.

Mais l’eau sera malheureusement également la cause de la dissolution de l’administration du village. En effet, en 1945, Glion vit un épisode de fièvre typhoïde qui fait 16 morts et rend malade plus de 100 personnes. La gestion « milicienne » des eaux par le village est clairement mise en cause par le collège d’expert chargé de faire la lumière sur cet épisode tragique. Epuisé par les dédommagements et les actions en justices qui suivent cet événement, le village vend son réseau d’eau à la Société des Eaux Vevey-Montreux en 1952, et la fraction sera finalement dissolue par le Conseil d’Etat en 1955. L’administration du village se réunit encore à quelques reprises pour liquider ses dernières affaires et met un terme définitif à ses activités le 16 novembre 1957.

Montreux - Village de la Rouvenaz

  • CH - Montreux--31
  • Collectivité
  • 1872 - 1930

Fraction de commune de la Commune du Châtelard, créée en 1872 par Décret du Grand Conseil. Dissolution en 1930, à cause de l'imposition de plus en plus importante des propriétaires (ces derniers formant l'assemblée générale du village) et le coût de plus en plus onéreux de l'éclairage public et du ramassage des balayures (principes charges de la fraction de Commune). Proposition de dissolution dès 1918; en 1919, les village de la Commune des Planches avaient remis le service des balayures à l'administration communale. A cette date, les villages du Châtelard pensent en faire autant. Toutefois, la Municipalité du Châtelard répond que tant que les villages continueront à prélever des impôts, elle ne reprendra pas cette charge.
Finalement, la situation se détend et en 1929, l'administration communale et villageoise accepte la dissolution.

Montreux - Village de Territet-Collonge

  • CH - Montreux--32
  • Collectivité

Les villages de Territet et Collonge ont voté leur fusion en 1914.
La dissolution de l'administration du village a été approuvée par l'assemblée générale des propriétaires le 15 juin 1927

Montreux - Village de Vernex

  • CH - Montreux--35
  • Collectivité
  • Probablement 15ème siècle - ce jour

Il est probable que les premiers à s'installer dans la région qui allait devenir Vernex arrivèrent au XVe siècle. Sûrement attirés par un cadre idyllique et l'accès facile à l'eau. Des familles s'y installèrent, peu à peu, avant 1536 (l'arrivée des Bernois), si bien qu'ils furent assez pour former un village qui devint l'une des cinq grands villages constituants la Baronnie du Châtelard. Les premières bâtisses se dessinent dans le paysage, rassemblant paysans et vignerons. Avant l'essor de l'hôtellerie, Vernex ressemblait donc aux autres bourgades du Chablais, dont l'activité principale était commune : le vignoble.
La religion prépondérante était le Protestantisme.
Vernex tenait sa renommée ainsi que son droit d'exister en tant que fraction de commune, de ses eaux Alcalines. À cette époque, l'eau avait une place importante dans les préoccupations des villages. À la lecture des procès-verbaux (datant de 1746), on voit que les habitants avaient une attention toute particulière pour leurs deux fontaines. Car même si l’eau n’est pas rare (nous sommes au bord du lac), celle de Vernex est précieuse.
Le siècle des Lumière va engendrer un essor tant au niveau des travaux de routes que de la circulation. Cette circulation va se propager dans le hameau, Vernex se voyant directement touché par ces évènements. En effet, c'est le début des constructions de bâtisses sur le bord de la Grande Rue.
Dans le dictionnaire géographique de la suisse, il est mentionné qu'en 1910 Vernex était le quartier de l'agglomération de Montreux, comptant 1871 habitants et 149 foyers.
(Source « Autrefois Montreux s’appelait Vernex », pp. 6-9)

Montreux - Village des Planches

L’administration du village des Planches, métralie sous l’Ancien Régime puis fraction de la Commune des Planches et enfin fraction de la Commune de Montreux, s’est semble-t-il constituée autour du four banal, bien administré en commun par les habitants du village. En effet, les documents les plus anciens du fonds émanent du Conseil des propriétaires du Four (procès-verbaux A1 à A4) ou concernent directement le four (E2 à E10, à l’exception de E3). Le fait qu’aient été conservés avant tout les documents ayant rapport au four confirme l’importance accordée au four, non seulement pour son côté indispensable dans la vie des habitants, mais certainement également parce que l’installation commune a « légitimé » la naissance de l’administration du village.
Outre la gestion de ce four, l’administration du village des Planches a eu la charge de la gestion de son eau, et ce, depuis le XVIIè siècle. En effet, une décision baillivale datée de 1616 atteste de la propriété en commun des administrations des Planches et de Chênes et Sâles sur les eaux provenant de la source du Maralley, en-dessus de l’Eglise paroissiale . Ce document confirme une pratique déjà existante, donc antérieure à la date de 1616. Par la suite, la gestion, la distribution, la vente ainsi que les travaux d’amélioration du captage des eaux occupent en grande partie les autorités villageoises, comme en attestent les 33 entrées HA de l’inventaire (3 cartons recoupant 270 ans d’exploitation de la source). Cette gestion occasionnera d’ailleurs quelques heurts avec les propriétaires adjacents des terrains où sourd l’eau ou avec certains abonnés au réseau d’eau . De même, la construction de l’autoroute du Simplon et du tunnel de Glion donnera lieu à des études techniques afin de se prémunir de toute baisse éventuelle du débit de la source du Maralley.
Enfin, si le village des Planches a conservé son statut de fraction de commune, il est intéressant de constater qu’il le doit avant tout à son autorité en matière de gestion des eaux. En effet, alors que les fractions de communes sont autorisées à prélever des impôts pour subvenir à leurs besoins, le village des Planches n’a plus sollicité d’arrêté d’imposition auprès du Conseil d’Etat depuis 1926, date à laquelle la plupart des fractions de la Commune des Planches disparurent suite à la reprise en main par cette dernière des services publics que les villages assumaient jusque là. Seuls Glion et Les Planches restèrent alors des fractions de commune .
A noter encore les documents classés sous U1, qui font référence dans les autres villages de la commune de Montreux. Le village des Planches a en effet demandé un avis de droit sur son statut de fraction de commune. Intéressants également, les documents Y1 qui concernent la convention qu’a passée le village des Planches avec la société électrique Vevey-Montreux concernant le tramway qui dessert le village.

Montreux - Village des Planches

  • CH - Montreux--04
  • Collectivité
  • inconnu - ce jour

L’administration du village des Planches, métralie sous l’Ancien Régime puis fraction de la Commune des Planches et enfin fraction de la Commune de Montreux, s’est semble-t-il constituée autour du four banal, bien administré en commun par les habitants du village. En effet, les documents les plus anciens du fonds émanent du Conseil des propriétaires du Four (procès-verbaux A1 à A4) ou concernent directement le four (E2 à E10, à l’exception de E3). Le fait qu’aient été conservés avant tout les documents ayant rapport au four confirme l’importance accordée au four, non seulement pour son côté indispensable dans la vie des habitants, mais certainement également parce que l’installation commune a « légitimé » la naissance de l’administration du village.

Outre la gestion de ce four, l’administration du village des Planches a eu la charge de la gestion de son eau, et ce, depuis le XVIIè siècle. En effet, une décision baillivale datée de 1616 atteste de la propriété en commun des administrations des Planches et de Chênes et Sâles sur les eaux provenant de la source du Maralley, en-dessus de l’Eglise paroissiale . Ce document confirme une pratique déjà existante, donc antérieure à la date de 1616. Par la suite, la gestion, la distribution, la vente ainsi que les travaux d’amélioration du captage des eaux occupent en grande partie les autorités villageoises, comme en attestent les 33 entrées HA de l’inventaire (3 cartons recoupant 270 ans d’exploitation de la source). Cette gestion occasionnera d’ailleurs quelques heurts avec les propriétaires adjacents des terrains où sourd l’eau ou avec certains abonnés au réseau d’eau . De même, la construction de l’autoroute du Simplon et du tunnel de Glion donnera lieu à des études techniques afin de se prémunir de toute baisse éventuelle du débit de la source du Maralley.

Enfin, si le village des Planches a conservé son statut de fraction de commune, il est intéressant de constater qu’il le doit avant tout à son autorité en matière de gestion des eaux. En effet, alors que les fractions de communes sont autorisées à prélever des impôts pour subvenir à leurs besoins, le village des Planches n’a plus sollicité d’arrêté d’imposition auprès du Conseil d’Etat depuis 1926, date à laquelle la plupart des fractions de la Commune des Planches disparurent suite à la reprise en main par cette dernière des services publics que les villages assumaient jusque là. Seuls Glion et Les Planches restèrent alors des fractions de commune .

A noter encore les documents classés sous U1, qui font référence dans les autres villages de la commune de Montreux. Le village des Planches a en effet demandé un avis de droit sur son statut de fraction de commune. Intéressants également, les documents Y1 qui concernent la convention qu’a passée le village des Planches avec la société électrique Vevey-Montreux concernant le tramway qui dessert le village.

Montreux - Villages de Chêne-Sâles-Crin

  • CH - Montreux--03
  • Collectivité
  • inconnu - ce jour

Il est impossible de dater de manière précise la naissance des villages de Chêne, Sâles et Crin. La première trace dans le fonds qui nous intéresse ici est une reconnaissance des prud’hommes de Sâles envers le seigneur du Châtelard qui délimite le territoire de Sâles en 1502.

Avant cette date , on trouve une mention de la Métralie douz Chanoz dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions des communes précisées dans les lois bernoises de 1577 et 1616.

Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815, statut que Sâles, Chêne et Crin ont conservé jusqu’à ce jour.

Les registres du fonds de Sâles, Chêne et Crin attestent de la tenue d’assemblées à partir du XVIIIè siècle. Si les registres sont tenus de manière séparées pour la métralie de Sâles (et Crin) et celle de Chêne (et Pallens), il n’est pas rare que les administrés de tous les villages siègent ensemble. À partir de 1807, on trouve des registres communs, mais ce n’est qu’en 1842 que l’assemblée décide qu’il n’y aura dorénavant plus qu’un seul gouverneur pour tous les villages.

Pour ce qui est des compétences propres aux administrations de Sâles, Chêne et Crin, celles-ci s’articulent avant tout autour de la sécurité (choix des gardes-champêtres) et de la gestion des eaux claires et sources. Ainsi une grande partie du fonds est liée à des questions relatives aux fontaines ou encore à la source du Maralley, qui est gérée en copropriété entre les villages de Chêne-Sâles-Crin et le village des Planches selon une décision baillivale de 1616. Dans la deuxième partie du XIXè siècle on voit d’ailleurs apparaître une commission des eaux composée de membres des villages de Sâles, Chêne et Crin ainsi que des Planches.
La gestion des eaux amène les administrés des villages à se prononcer sur l’entretien de leur(s) fontaine(s), des canalisations qui causent nombre de dommages aux bâtiments, routes ainsi qu’au pont, mais également sur la question de l’eau courante (1834 puis 1848), ou encore la gestion des abonnements à l’eau qui concerne autant des particuliers que des industriels. Ils font procéder à des analyses pour s’assurer de la salubrité et la qualité de leur source et se trouvent d’ailleurs mêlés à un conflit à ce sujet qui sera porté jusqu’au Conseil fédéral (affaire Ducret). La construction de la ligne de chemin de fer Montreux-Glion, et plus tard celle de l’autoroute du Simplon causeront d’autres soucis pour son exploitation. L’histoire de la source est encore marquée par d’autres problèmes, notamment un litige avec la société foncière de Bon-Port dans les années 1910-1920.

Parmi les autres attributions des villages, on voit apparaître la gestion de l’éclairage public en 1897, activité attestée jusqu’en 1926. Enfin, dans les années 1900, les constructions du chemin de fer et de la gare MOB à Montreux pousseront les villages de Chêne, Sâles et Crin à adresser leurs doléances concernant la fermeture d’un accès piétonnier à la gare au Conseil fédéral.

Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chêne, Sâles et Crin peuvent prélever des impôts si cela s’avère nécessaire dans la gestion de leur service public. Ils doivent alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par un arrêté d’imposition daté de 1928. On notera qu’alors, Sâles, Chêne et Crin sont les seuls villages de Montreux à figurer sur la liste…

Montreux - Villages de Chêne-Sâles-Crin

Il est impossible de dater de manière précise la naissance des villages de Chêne, Sâles et Crin. La première trace dans le fonds qui nous intéresse ici est une reconnaissance des prud’hommes de Sâles envers le seigneur du Châtelard qui délimite le territoire de Sâles en 1502.
Avant cette date , on trouve une mention de la Métralie douz Chanoz dans le règlement édicté par le seigneur du Châtelard en 1496 qui établit le fonctionnement d’un Conseil de 30 membres pour régir l’administration et la communauté du Châtelard . Comme certains autres villages, la Métralie en question est alors une fraction administrative du Châtelard qui sert de base à la représentation dans le Conseil des 30. En marge de ces activités politiques, les villages assemblés sous la présidence de gouverneurs s’occupent alors de la gestion de leurs biens (four et fontaines) et prennent des décisions qui concernent les intérêts de toute la communauté. Vu sa taille, la Communauté du Châtelard s’appuie sur les administrations villageoises et leur délègue certaines des attributions des communes précisées dans les lois bernoises de 1577 et 1616.
Le fait que, par délégation, les villages de Montreux assument des services publics (en particulier la distribution de l’eau) fait qu’ils seront reconnus comme fractions de Commune par la loi vaudoise du 2 juin 1815, statut que Sâles, Chêne et Crin ont conservé jusqu’à ce jour.
Les registres du fonds de Sâles, Chêne et Crin attestent de la tenue d’assemblées à partir du XVIIIè siècle. Si les registres sont tenus de manière séparées pour la métralie de Sâles (et Crin) et celle de Chêne (et Pallens), il n’est pas rare que les administrés de tous les villages siègent ensemble. À partir de 1807, on trouve des registres communs, mais ce n’est qu’en 1842 que l’assemblée décide qu’il n’y aura dorénavant plus qu’un seul gouverneur pour tous les villages.
Pour ce qui est des compétences propres aux administrations de Sâles, Chêne et Crin, celles-ci s’articulent avant tout autour de la sécurité (choix des gardes-champêtres) et de la gestion des eaux claires et sources. Ainsi une grande partie du fonds est liée à des questions relatives aux fontaines ou encore à la source du Maralley, qui est gérée en copropriété entre les villages de Chêne-Sâles-Crin et le village des Planches selon une décision baillivale de 1616. Dans la deuxième partie du XIXè siècle on voit d’ailleurs apparaître une commission des eaux composée de membres des villages de Sâles, Chêne et Crin ainsi que des Planches.
La gestion des eaux amène les administrés des villages à se prononcer sur l’entretien de leur(s) fontaine(s), des canalisations qui causent nombre de dommages aux bâtiments, routes ainsi qu’au pont, mais également sur la question de l’eau courante (1834 puis 1848), ou encore la gestion des abonnements à l’eau qui concerne autant des particuliers que des industriels. Ils font procéder à des analyses pour s’assurer de la salubrité et la qualité de leur source et se trouvent d’ailleurs mêlés à un conflit à ce sujet qui sera porté jusqu’au Conseil fédéral (affaire Ducret). La construction de la ligne de chemin de fer Montreux-Glion, et plus tard celle de l’autoroute du Simplon causeront d’autres soucis pour son exploitation. L’histoire de la source est encore marquée par d’autres problèmes, notamment un litige avec la société foncière de Bon-Port dans les années 1910-1920.
Parmi les autres attributions des villages, on voit apparaître la gestion de l’éclairage public en 1897, activité attestée jusqu’en 1926. Enfin, dans les années 1900, les constructions du chemin de fer et de la gare MOB à Montreux pousseront les villages de Chêne, Sâles et Crin à adresser leurs doléances concernant la fermeture d’un accès piétonnier à la gare au Conseil fédéral.
Enfin, « privilège » des fractions de communes, Chêne, Sâles et Crin peuvent prélever des impôts si cela s’avère nécessaire dans la gestion de leur service public. Ils doivent alors en faire la demande auprès du Conseil d’Etat : cette démarche est attestée par un arrêté d’imposition daté de 1928. On notera qu’alors, Sâles, Chêne et Crin sont les seuls villages de Montreux à figurer sur la liste…

Montreux International Business Club (MIB)

  • CH - Montreux--124
  • Collectivité
  • 1985-2022

Notre club a été créé par PROMOVE en 1985.
Réseau pour femmes et hommes d'affaires de la Riviera, créé par PROMOVE en 1985 et ayant pour activités des conférences, rencontres et soirées de gala.
Ont notamment présidé le club:
Michel Gessner
Michel Graber
Wim van Heist
Jochen Conrad
Dieter Wullschlager
Hector Smith
Gordon Douglas
Yael Bruigom

Montreux Natation

  • CH - Montreux--78
  • Collectivité
  • 1944 -

Le 1er février 1944, création du Montreux-Natation. Les activités du club sont principalement pratiquées dans le lac aux Bains de Clarens.
En 1949, le club organise le 1er Championnat Suisse de water-polo de 2ème ligue.
En 1953, 1ère Traversée de Montreux, une compétition populaire de natation dans le lac.
En 1959, le Montreux-Natation traverse une crise interne proche la dissolution.
En 1977, l’ouverture de la piscine de la Maladaire permet au Montreux-Natation de pratiquer ses activités durant l’entier de l’année en eau chauffée dans une piscine couverte.
En 1979, création de la section de natation synchronisée.
En 1979, tournoi des 5 nations de natation.
En 2003, 1ère Traversée de la baye de Montreux, course populaire entre le Perrier et le ponton de la place du marché.

Source (http://www.montreux-natation.ch/uploads/pdf/le-club/Historiques.pdf)

Montreux Natation

Le 1er février 1944, création du Montreux-Natation. Les activités du club sont principalement pratiquées dans le lac aux Bains de Clarens.
En 1949, le club organise le 1er Championnat Suisse de water-polo de 2ème ligue.
En 1953, 1ère Traversée de Montreux, une compétition populaire de natation dans le lac.
En 1959, le Montreux-Natation traverse une crise interne proche la dissolution.
En 1977, l’ouverture de la piscine de la Maladaire permet au Montreux-Natation de pratiquer ses activités durant l’entier de l’année en eau chauffée dans une piscine couverte.
En 1979, création de la section de natation synchronisée.
En 1979, tournoi des 5 nations de natation.
En 2003, 1ère Traversée de la baye de Montreux, course populaire entre le Perrier et le ponton de la place du marché.
Source (http://www.montreux-natation.ch/uploads/pdf/le-club/Historiques.pdf)

Musée de Pully

  • CH - Pully
  • Collectivité
  • 1946 - nos jours

Nini (Silvio)

  • CH - Montreux--53
  • Personne

Nobs (André)

  • CH - Vevey
  • Personne
  • 1908-1968

Nobs (Claude)

  • CH - Montreux--71
  • Personne
  • 1936-2013

Né le 4 février 1936 à Territet, Claude Nobs décide à 17 ans de suivre un apprentissage de cuisinier au Schweizerhof à Bâle qu'il termine avec les honneurs. Il commence alors l'École hôtelière de Lausanne et travaille un temps dans une banque.
Alors qu'il travaille à l'Office du tourisme de Montreux, le directeur de l'époque, Raymond Jaussi, lui demande de mettre sur pied un événement pour promouvoir Montreux et sa région. C'est ainsi que va naître le Montreux Jazz Festival, en 1967.
Claude Nobs organise 30 éditions du festival en relation avec l'Office du tourisme de Montreux. Il diversifie ses activités à partir des années 1975 (?) en travaillant également pour le label Warner (WEA) - Europe. En 1996, il reprend le festival à son compte et en devient le Directeur général. Il dirige le festival jusqu’à son décès, en 2013, suite à un accident de ski de fond.

Nouvel Orchestre de Montreux

" Nouvel Orchestre de Montreux (1987-2001)
(Ensemble Orchestral de la Riviera)
Choisir de s'appeler le Nouvel Orchestre de Montreux (NOM), c'est accepter le lourd héritage du prestigieux Orchestre du Kursaal, disparu depuis 1914. Lorsqu'il fonde cet orchestre de chambre en 1987, le chef hongrois Andras Farkas ne redoute pourtant pas la comparaison avec Ernest Ansermet: en plus de combler un vide auprès du public de la Riviera vaudoise, son orchestre de chambre est surtout le bienvenu pour les jeunes musiciens professionnels romands. C'est à la suite d'une demande du festival d'Honfleur qu'Andras Farkas décide de réunir un orchestre formé de musiciens libres de tout contrat. Constatant alors la difficulté pour ceux-ci de trouver un orchestre et encouragé par le succès des concerts d'Honfleur, il choisit de continuer l'aventure. Le premier concert a lieu le mardi 24 février 1988 dans la salle du Pavillon de Montreux. Le Rondo hongrois de Kodaly, le Concerto en ré de Haydn et la Symphonie en do de Mozart sont interprétés avec, notamment, Philippe Schiltknecht au violon solo.
De 1987 à 1994, l'orchestre dirigé par Andras Farkas se produit à Montreux et en Suisse romande, interprétant autant de la musique baroque que contemporaine. Il donne des concerts d'abonnement depuis 1988, au Pavillon de Montreux. Pourtant, s'il bénéficie du soutien de la municipalité de Montreux, d'un conseil de fondation et du public montreusien, le NOM rencontre des difficultés financières. En outre, le départ d'Andras Farkas en 1994 laisse l'orchestre sans chef attitré. Ce sont alors Mathias Aeschbach, Tibor Varga et Hervé Klopfenstein qui se succèdent à la tête de l'orchestre.
Rebaptisé Ensemble Orchestral de la Riviera (EOR) en 1994, l'institution se renouvelle en quasi totalité, du Conseil de fondation aux musiciens de l'orchestre. L'ensemble, qui n'a toujours pas de chef titulaire, décide de ne jouer qu'avec des chefs invités. Désireux de toucher toute une région et non plus seulement la ville de Montreux, l'Ensemble Orchestral de la Riviera cherche également à investir l'auditorium Stravinski. Pourtant louable, la volonté de régionaliser l'institution va au contraire la desservir: plus vraiment implanté à Montreux, ni véritablement impliqué dans les autres communes, l'orchestre perd son identité et, conséquemment, son financement. Après plusieurs tentatives pour relancer l'institution, la fondation de l'Ensemble Orchestral de la Riviera se voit mise en liquidation en 2001.
SOURCES: sites et références mentionnés; "Nouvel Orchestre à Montreux", 24 Heures 1988/02/21; "Du Nouvel Orchestre à l'Ensemble orchestral: nouveau concept, nouveau conseil de fondation pour une phalange montreusienne visant la Riviera", 24 Heures, 1994/10/01; Tétaz, Myriam, "L'Ensemble orchestral de la Riviera se présente au public montreusien", 24 Heures, 1994/12/05; Isler, Joëlle, "Faute de sous, l'Ensemble orchestral de la Riviera risque bien de passer à la trappe", 24 Heures, 1996/01/31; Favez, Jacqueline, "Le public notera l'Ensemble orchestral de la Riviera", 24 Heures, 1997/04/10.
[BCUL/MU/nmo/2013/08/20] "
Tiré de : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, Documentation vaudoise [en ligne], 20 août 2013, http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/composvd.php?Code=N&Num=7184 (consulté le 22 janvier 2014)

Nouvel Orchestre de Montreux

  • CH - Montreux--25
  • Collectivité
  • 1987-2001

" Nouvel Orchestre de Montreux (1987-2001)
(Ensemble Orchestral de la Riviera)

Choisir de s'appeler le Nouvel Orchestre de Montreux (NOM), c'est accepter le lourd héritage du prestigieux Orchestre du Kursaal, disparu depuis 1914. Lorsqu'il fonde cet orchestre de chambre en 1987, le chef hongrois Andras Farkas ne redoute pourtant pas la comparaison avec Ernest Ansermet: en plus de combler un vide auprès du public de la Riviera vaudoise, son orchestre de chambre est surtout le bienvenu pour les jeunes musiciens professionnels romands. C'est à la suite d'une demande du festival d'Honfleur qu'Andras Farkas décide de réunir un orchestre formé de musiciens libres de tout contrat. Constatant alors la difficulté pour ceux-ci de trouver un orchestre et encouragé par le succès des concerts d'Honfleur, il choisit de continuer l'aventure. Le premier concert a lieu le mardi 24 février 1988 dans la salle du Pavillon de Montreux. Le Rondo hongrois de Kodaly, le Concerto en ré de Haydn et la Symphonie en do de Mozart sont interprétés avec, notamment, Philippe Schiltknecht au violon solo.

De 1987 à 1994, l'orchestre dirigé par Andras Farkas se produit à Montreux et en Suisse romande, interprétant autant de la musique baroque que contemporaine. Il donne des concerts d'abonnement depuis 1988, au Pavillon de Montreux. Pourtant, s'il bénéficie du soutien de la municipalité de Montreux, d'un conseil de fondation et du public montreusien, le NOM rencontre des difficultés financières. En outre, le départ d'Andras Farkas en 1994 laisse l'orchestre sans chef attitré. Ce sont alors Mathias Aeschbach, Tibor Varga et Hervé Klopfenstein qui se succèdent à la tête de l'orchestre.

Rebaptisé Ensemble Orchestral de la Riviera (EOR) en 1994, l'institution se renouvelle en quasi totalité, du Conseil de fondation aux musiciens de l'orchestre. L'ensemble, qui n'a toujours pas de chef titulaire, décide de ne jouer qu'avec des chefs invités. Désireux de toucher toute une région et non plus seulement la ville de Montreux, l'Ensemble Orchestral de la Riviera cherche également à investir l'auditorium Stravinski. Pourtant louable, la volonté de régionaliser l'institution va au contraire la desservir: plus vraiment implanté à Montreux, ni véritablement impliqué dans les autres communes, l'orchestre perd son identité et, conséquemment, son financement. Après plusieurs tentatives pour relancer l'institution, la fondation de l'Ensemble Orchestral de la Riviera se voit mise en liquidation en 2001.

SOURCES: sites et références mentionnés; "Nouvel Orchestre à Montreux", 24 Heures 1988/02/21; "Du Nouvel Orchestre à l'Ensemble orchestral: nouveau concept, nouveau conseil de fondation pour une phalange montreusienne visant la Riviera", 24 Heures, 1994/10/01; Tétaz, Myriam, "L'Ensemble orchestral de la Riviera se présente au public montreusien", 24 Heures, 1994/12/05; Isler, Joëlle, "Faute de sous, l'Ensemble orchestral de la Riviera risque bien de passer à la trappe", 24 Heures, 1996/01/31; Favez, Jacqueline, "Le public notera l'Ensemble orchestral de la Riviera", 24 Heures, 1997/04/10.
[BCUL/MU/nmo/2013/08/20] "

Tiré de : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, Documentation vaudoise [en ligne], 20 août 2013, http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/composvd.php?Code=N&Num=7184 (consulté le 22 janvier 2014)

Oehninger (Ernest)

  • CH - Montreux--115
  • Personne
  • 1904-1962

Ernest Oehninger est né à Montreux le 3 février 1904. Après des écoles à Montreux, il fait ses études au gymnase classique à Lausanne, puis à la faculté de droit de l'Université de Lausanne. Après des stages à l'étranger, il collabore dans l'entreprise Maison Oehninger SA, (commerce de vins et liqueurs) avant d'en reprendre à la direction à la mort de son père. En parallèle, il exerce les fonctions de juge informateur et de juge au Tribunal de District. Au niveau militaire, il atteint le grade de colonel.

Actif en politique, il préside pendant 10 ans le Parti libéral montreusien, jusqu'en 1956. Elu au Conseil communal du Châtelard, il présidera ce corps à deux reprises, ce qui lui vaut en particulier d'en présider la dernière séance, avant la fusion.

Membre de l'Office du tourisme de Montreux, avant d'en devenir président, il est actif en particulier dans le comité "arts et fêtes" et préside le comité d'organisation du Septembre musical ou de trois éditions de la Fête des Narcisses. Il est également vice-président de la société des Hôtels National et Cygne et du conseil d'administration du Journal de Montreux et de l'Imprimerie Corbaz.

Au niveau associatif local, il appartient à l'association "Vieux Coll's", aux "Vieux Zofingiens", à la Société des officiers de Montreux et environs et à la section de Montreux du Club alpin suisse et faisait partie du Rotary-Club Vevey-Montreux.

Ernest Oehninger décède le 29 octobre 1962.

Office du tourisme de Montreux (OTM)

  • CH - Montreux--11
  • Collectivité
  • 1946-1991

1921 Naissance de la Société de développement de Montreux (résultant de la fusion de diverses sociétés qui œuvraient jusque-là au développement de la station).
1946 La Société de développement devient l’Office du tourisme de Montreux
1991 L’office du tourisme de Montreux devient l’Office des Congrès et du Tourisme de Montreux (OCTM)
2000 Fusion avec l’ADIVE (association des intérêts de Vevey et environs) pour donner naissance à Montreux-Vevey Tourisme.

ORPC Lausanne-Nord

  • CH - ORPC Lausanne-nord
  • Collectivité
  • 1997-2012

Jusque-là communale, l'organisation de la protection civile se régionalise officiellement en 1997. Prilly est le siège de la première organisation régionale de protection civile du canton. Par une convention datant de 1997, l'Organisation Régionale de Protection civile Lausanne-nord regroupe les communes de Cheseaux-sur-Lausanne, Cugy, Epalinges, Jouxtens-Mézery, Le Mont-sur-Lausanne, Morrens, Prilly et Romanel-sur-Lausanne. Le préavis 1996-16 du 7 octobre 1996, soumis au Conseil communal de Prilly, précise:
"La Commune de Prilly sera certainement confirmée dans sa fonction de commune-siège de la région Lausanne-Nord. Son délégué présidera en principe le comité directeur. La comptabilité, séparée de celle de la commune, sera tenue par le boursier de Prilly.
Les charges de la Commune de Prilly diminueront de 44 fr. 68 par habitant en 1995 à 29 fr. au budget 1997. Il en résulte une économie de plus de 160'000 fr. par an. Les 4 places de travail du personnel PCi de la région Lausanne-Nord seront installées dans la salle de conférences n°2 du bâtiment de la police municipale "Au Tilleul". Les places de travail des deux agents chargés de la police du commerce et de l'informatique seront transférées dans une partie de la salle n°1, l'autre partie étant conservée pour les rapports et conférences du corps de police. Les locaux libérés au Château seront occupés par le bureau du syndic, qui reprendra le bureau actuel du chef PCi, ce qui permettra à la bourse communale, très à l'étroit, de bénéficier d'une surface supplémentaire. Le bureau de la protection civile est prévu pour le responsable de l'informatique.
Ces transferts engendrent des frais de 15'000 fr. provoqués par différents aménagements indispensables. Une somme de 15'000 fr. est demandée pour réaliser cette opération. (...)".

M. Candaux (Samuel), municipal prilléran, a présidé les travaux de fusion.
En centralisant l'administration, en abaissant les effectifs et en ne constituant qu'un seul état-major par région, des économies non négligeables deviennent possibles.
En 1997, le chef ORPC est M. Desarzens (Francis), tandis que le Comité directeur de Lausanne-Nord est M. Candaux (Samuel).

Tandis qu'une réorganisation régionale se mettait en place, la Commune de Prilly a, dès 2009, souhaité intégrer l'ORPC de l'Ouest lausannois et former, à partir de 2012 et à huit communes, la nouvelle région de PCi du district de l'Ouest-lausannois, basée à Chavannes-près-Renens.

Ouest Informations - Rédaction

  • CH - Ouest Informations
  • Collectivité
  • 1965-1980

Journal fondé par Georges Rognon (adm. et rédaction) en 1965 avec la complicité du rédacteur responsable P.H. Bonvin et de Ch. Carrel (publicité régionale).
La publicité et l'impression sont reprises par l'imprimerie J. Magnenat en décembre 1965.
Dès 1968, le rédacteur régional est M. Jacques Lardet. En 1971, l'administration et la rédaction se réorganisent: on trouve J. Lardet comme rédacteur responsable, tandis que G. Rognon est rédacteur régional.
Jusqu'en 1971, ce journal est dédié aux communes de Prilly, Jouxtens et Romanel. Il s'étend dès juin 1971 à Cheseaux.
La parution cesse en 1980.

Paroisse de Pully

  • CH - Pully
  • Collectivité
  • 1610 - nos jours

Pécub

  • Personne
  • ?
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